Organisée par Chantal et Jean-Pierre Frick pour quelques passionnés, la dégustation a permis de faire un tour exhaustif de l'ensemble des terroirs de la cave, sur de nombreux millésimes chauds et moins chauds. Une rétrospective intéressante qui a permis d'évaluer le caractère des terroirs, mais également l'expression de chaque millésime après un vieillissement de plusieurs dizaines d'années. Les 53 vins dégustés de 2003 à 1954 sont magnifiques témoignages d'un domaine familial qui s'inscrit dans la durée. Comme d'habitude, derrière des réussites parfois variables, les grandes réussites sont des vins qui méritent d’entrer dans la légende des plus grands vins d'Alsace de la deuxième partie du XXe siècle.
Les vins ont été servis par cépage, puis par millésime généralement décroissant, à l'aveugle pour ne pas reconnaître le millésime immédiatement. Malgré l'ouverture de plus de 80 bouteilles en préparation de cette dégustation, les 53 bouteilles rescapées d'une présélection montraient encore parfois quelques notes de liège ou d'oxydation due à un bouchage défectueux. Une proportion de bouteille altérée que je trouvais plus élevée que chez d'autres producteurs chez qui j'ai eu la chance de faire de telle dégustation verticale (Trimbach ou Hugel par exemple), qui explique également peut-être le choix fait par la maison de passer à un bouchage original en Alsace à l'aide de capsule couronne.
Les Pinots noirs
Pinot Noir Strangenberg 1999 – Pierre Frick : un terroir situé en altitude, bien ventilé, ce qui permet une maturation lente des raisins. Robe cerise, brillante, nez de bonne intensité, lierre et fumé, avec des notes végétales, fruit en retrait. Bouche souple, légère, de bonne pureté avec des tanins fins et présents, renforcés par une acidité également très présente. Bien
Pinot Noir Rotmurlé Terrasses 2003 – Pierre Frick : Robe rouge aux reflets violacés, nez de fruits noirs avec une note de violette, bouche dense, pure et acidulée, nette avec des tanins encore légèrement asséchants en finale. Puissant, fruité. Un grand vin en devenir, taillé pour la grande garde comme le fabuleux millésime 1983. Très Bien
Pinot Noir Rotmurlé 1997 – Pierre Frick : Robe vermeil, brillante, nez de pain grillé, bonne intensité. Bouche sur la torréfaction, sèche et acidulée avec des tanins secs. Millésime très chaud. Bien (parcelles des terrasses assemblées)
Pinot Noir Rotmurlé 1994 – Pierre Frick : Robe claire, cerise claire, oeil de perdrix. Nez discret, cerise à l’eau de vie. Bouche fruitée, souple et élégante, avec un léger fruité qui allonge la finale et s’assemble bien aux tanins encore présents. Bien. (parcelles des terrasses assemblées)
Pinot Noir 1992 – Pierre Frick : Robe trouble, rouge avec des reflets orangés. Nez fumé/suie, de café, avec une note épicée. Bouche corsée, nette et franche, belle concentration, avec un fruité qui revient en finale. Bien (origine Rotmurlé non mentionné)
Pinot Noir Rotmurlé 1990 – Pierre Frick : Robe cerise claire, Nez de café et de kirsch, bouche souple, légère, tanin fondus et beau fruité en finale. Belle charpente pour ce vin qui évolue bien au vieillissement. Très Bien
Pinot Noir Rotmurlé 1989 – Pierre Frick : Robe rubis profond, beau nez marqué par le fruit, discret avec des notes de café et d’épices. La bouche est souple, dense et fruitée avec une acidité fondue, la maturité est presque parfaite mais pas aussi aboutie que le 1990. Belle réussite pour un millésime chaud. Bien
Pinot Noir 1983 – Pierre Frick : Robe rouge brillant avec des reflets tuilés. Le nez est ouvert, fruité, avec une note de cerise rouge et des arômes de suie, de violette et de rose fanée. La bouche est dense, souple, avec un fruité patiné par le temps, et une bonne profondeur qui s’exprime dans la longue finale. Une très grande réussite, et un vin qui tient parfaitement la durée à près de 30 ans d'âge. À noter, le vin n'a pas fait de fermentation malolactique. Excellent.
Pinot Noir 1981 – Pierre Frick : Robe rouge rubis, tuilé sur les bords, brillant. Nez discret, café, net. Bouche dense, belle pureté du fruit, peu évolué, évoluant sur un équilibre acidulé et pur, finale sur la cerise. Très Bien s’il n’y avait pas la note de liège
Pinot Noir 1971 – Pierre Frick : Robe rouge claire tuilée, belle brillance. Nez évolué, sur des notes de raisin frais et de suie avec une note liégeuse/moisie due à un bouchage imparfait. Bouche souple, de bonne concentration, belle densité de fruit avec un finale fumée plus sèche. Le bouchage est perfectible mais le millésime grandiose. Bien, à regoûter sur un meilleur bouchage car le vin doit être superbe.
Le crémant d’Alsace
Crémant d’Alsace 1991 – Pierre Frick : dégorgé le jour même et non dosé, c’est un vin au nez de fruits secs, de brioche avec une note de framboise. La bouche est ample, vineuse avec une bulle compacte. Assemblage de pinot noir et pinot blanc du millésime 1991, c’est un crémant élégant, et une grande réussite pour le premier millésime produit par le domaine. Très Bien
Les Pinots Blancs
Pinot Blanc 1982 – Pierre Frick : Robe jaune dorée, vieil or, nez de café, suie avec une note fumée voire moisie qui traduit un bouchage fuyant. Bouche souple, dense et élégante, mais marquée par l’oxydation due au bouchage. Dommage
Pinot Blanc Eudémice 1988 – Pierre Frick : Robe dorée, profonde. Nez ouvert, fruits, sur les fruits très murs, bouche tendre, souple, légèrement douce, élégante avec peu d’évolution. Finale sur le foin. Bien
Pinot Blanc 1990 – Pierre Frick : Robe jaune citron aux reflets dorés. Nez ouvert sur les fruits frais, avec une note citronnée. Bouche sèche, élégante et acidulée, peu évoluée, nette. Un vin bien né qui a parfaitement bien vieilli. Bien
Pinot Blanc 1959 – Pierre Frick : Robe jaune dorée, brillante, nez élégant et complexe, de menthe sèche, de miel, foin, thé et de tilleul, élégant et somptueux. La bouche est ample, pure, légèrement vanillée avec du gras et de la profondeur. Grande année chaude, belle conservation et très beau terroir. A l’aveugle je suis parti spontanément sur un grand millésime comme 1964 ou 1959. La puissance de ce vin et sa parfaite conservation s'explique par son terroir d'origine, puisque le vin est originaire du grand cru Steinert. Exceptionnel
Les Pinot Gris
Pinot Gris 1979 – Pierre Frick : Robe jaune dorée, nez discret, fumé/moisi marquant un bouchage moyen. Bouche acidulée, riche mais tannique et marqué par le liège. Dommage pour le vin qui possède une belle acidité. Couleuse
Pinot Gris 1976 – Pierre Frick : Robe vieil or tirant sur le cognac, nez parfumé, miel, fruits secs, fumée, menthe sèche, puis écorce d’agrumes et fruits à l’eau de vie. Bouche souple, fumée, légère déviation liée au bouchage, finale sur l’anis. Bien
Pinot Gris 1974 – Pierre Frick : Robe jaune citron assez claire, nez de petits fruits acidulés, groseille blanche, évolué. La bouche est sèche, acidulée, avec du fruit. Millésime froid et malgré la récolte tardive le 12 novembre, la maturité est insuffisante pour faire un vin abouti. A noter que le vin est toujours aussi acide que dans sa jeunesse, ce qui prouve que les vins acides le restent en vieillissant. La comparaison avec le pinot Blanc 1959 montre que l'acidité n'est qu'une piètre béquille pour aider un vin à se conserver. Bof
Pinot Gris 1954 – Pierre Frick : Robe jaune dorée assez profonde. Nez de fruits à noyau, frais avec une note de vanille. La bouche est souple, franche, acidulée avec du gras. Une bouteille rebouchée au début des années 90, qui a parfaitement bien évolué. Excellent
Pinot Gris 1994 – Pierre Frick : Robe or blanc, claire, nez ouvert, avec des arômes de petits fruits acidulés tirant sur le végétal. Bouche riche, acidulée et élégante avec une pointe de gaz qui allège le moelleux important. Finale longue sur les agrumes confits. Belle patine. Très Bien
Pinot Gris 1987 – Pierre Frick : Robe dorée, brillante, nez parfumé, élégant, fumé et légèrement évolué. La bouche est légère, souple et d‘équilibre sec, avec une note liégeuse qui assèche la finale. Dommage car les notes de pamplemousse sont sympathiques. Bof
Pinot Gris Sélection de Grains Nobles 1990 – Pierre Frick : Robe dorée, profonde, nez intense sur le raisin surmuri, le miel et les fruits secs avec une note de pêche agréable. La bouche est moelleuse, acidulée, élégante et fine. Finale acidulée. Belle réussite, à maturité. Très Bien
Pinot Gris Sélection de Grains Nobles 1989 – Pierre Frick : Robe intense tirant sur l’ambre, nez rappelant un vin de paille, sur le miel, les fruits secs, les petits fruits rouges avec une pointe de volatile. Bouche liquoreuse, élégante et parfumée avec une note de pain grillée en finale. Liqueur imposante avec une acidité importante. L'apparition de la pourriture noble fin août sur des raisins pas complètement mûrs a conservé un équilibre moelleux et acidulé qui manque peut-être d'harmonie pour être parfait. Très Bien
Chasselas et Muscats
Chasselas 1992 – Pierre Frick : Robe or blanc, nez intense, patiné, sur le miel, le chocolat blanc, évoluant sur la cire, l’encaustique et le miel de bruyère. Bouche souple en attaque, puis acidulée, fatiguée. Bonne conservation pour ce vin qui a conservé une belle élégance. Bien (10.5% alc)
Chasselas 1995 – Pierre Frick : Robe dorée, intense, nez discret à l’ouverture, qui gagne en concentration. Bouche sèche, acidulée, évoluant sur le pain grillé, les fleurs blanches séchées, conservant de l’amertume. Bof. Légère oxydation (10.5% alc)
Muscat 1987 – Pierre Frick : Robe jaune clair, nez aromatique, mentholé, muscaté. Bouche sèche, nette et franche, élégante avec une finale épicée. Un vin originaire du grand cru Steinert très bien conservé, qui possède une belle structure. Bien
Muscat Grand Cru Steinert 1994 – Pierre Frick : Robe jaune doré, nez de fruits mûrs. Bouche souple, moelleuse en attaque, puis montrant une évolution, avec du gras. Belle année. Bien
Muscat 1982 – Pierre Frick : Robe or blanc, nez épicé, mentholé, légère déviation aromatique (réduction ?). Bouche souple, légère, manquant de maturité. Lactique. Bof
Sylvaner Bergweingarten
Sylvaner Bergweingarten 1996 – Pierre Frick : Robe dorée, vieil or, nez parfumé, mûr, légèrement évolué, avec des notes de fruits compotés, d’épices et de fruits secs, évoluant à l’aération sur des notes fumées. La bouche est ample, acidulée, pure avec un équilibre. Acidulé. Bof
Sylvaner Bergweingarten 1995 – Pierre Frick : Robe dorée, tirant sur l’ambre. Nez de fruits secs et de maggy, légèrement oxydé, prenant une note terreuse qu’on retrouve en bouche. Dommage
Sylvaner Bergweingarten 1992 – Pierre Frick : Robe dorée, intense, nez parfumé, sur la bruyère et la fougère. Bouche souple, florale, ample et aboutie, légère. Bonne conservation Bien
Sylvaner Bergweingarten 1991 – Pierre Frick : Robe jaune dorée, brillante. Nez de fruits verts, végétal avec une note camphrée. La bouche est nette, acidulée et légèrement saline.
Les Sylvaners
Sylvaner 2002 sans soufre – Pierre Frick : Robe dorée, légèrement trouble le nez est parfumé, floral et élégant, la bouche sèche et acidulée. Bon fruité, belle tension. Un vin qui a conservé une bonne jeunesse Bien
Sylvaner 2003 – Pierre Frick : Robe jaune or blanc, pâle dans le contexte. Le nez est ouvert, de bonne intensité, avec des notes forales, de fraise des bois. La bouche est moelleuse, franche, acidulée avec une belle patine. Bel équilibre. Bien (12 g/l SR)
Sylvaner 1959 – Pierre Frick : Robe jaune doré tirant sur l’ambre, nez de pain grillé, légèrement terreux. Bouche sèche et ample, mais évoluée et terreuse avec une note amère à cause de l’oxydation. Dommage car le vin semble s’être bien conservé.
Sylvaner Bergweingarten Perle Noire 2001 – Pierre Frick : Robe jaune or, brillante, nez de petits fruits compotés, avec une pointe d’acidité volatile et un léger liège. Bouche ample, profonde et liquoreuse, belle liqueur fine qui termine sur le pralin. Très Bien (19 degrés potentiels)
Les Gewurztraminers
Gewurztraminer 1979 – Pierre Frick : Robe jaune doré, nez de menthe sèche et fleurs séchées, bouche sèche, acidulée, nette avec une évolution marquée. Léger liège. Bof
Gewurztraminer 1983 – Pierre Frick : Robe jaune doré foncée. Nez discret, encaustique, bouche sèche, du gras, évoluée avec une finale acidulée et alcooleuse. Bien
Gewurztraminer 1996 – Pierre Frick : Robe jaune doré, nez de coing et de truffe avec une pointe de pêche, bouche moelleuse, souple et pure, belle allonge. Se goûte comme un 1996. Bien
Gewurztraminer 1989 – Pierre Frick : Robe jaune doré, nez de petits fruits verts et acidulés. Bouche sur le pain grillé, net et gras, de maturité moyenne malgré le botrytis qui a concentré les baies, mais certainement trop tôt. Belle évolution et léger liège. Bof
Gewurztraminer 1988 – Pierre Frick : Robe jaune doré. Nez discret, léger, bouche dense, légèrement terreuse. Bof
Gewurztraminer Vendanges Tardives 1992 – Pierre Frick : Robe dorée, nez de fruits mûrs, de gelée de coing, bouche moelleuse, ample et pure, belle élégance avec une finale acidulée qui lui apporte de la fraîcheur. Très Bien
Gewurztraminer Sélection de Grains Nobles 1990 – Pierre Frick : Robe jaune doré, nez discret de fruits à noyau, légère pointe de volatile. Bouche confite, souple et élégante, nette avec de la profondeur. Excellent
Gewurztraminer Sélection de Grains Nobles 1989 – Pierre Frick : Robe jaune dorée, tirant sur l’ambre. Nez d’intensité moyenne, sur le pralin avec une note terreuse et de l’acidité volatile, bouche profonde, légèrement liégeux, finale sur de l’amertume. Bien
Les Rieslings
Riesling 1979 – Pierre Frick : robe dorée, nez muscaté, mentholé avec une note liégeuse, bouche fraîche, liégeuse. Dommage
Riesling 1987 – Pierre Frick : robe dorée intense, nez fumé et végétal, épicé, évolué, bouche acidulée, sèche et légère. Bof (vendange le 27 octobre)
Riesling 1983 – Pierre Frick : robe dorée, nez fruité, anisé, bouche franche, saline, belle tenue. Très Bien
Riesling 1971 – Pierre Frick : robe dorée, nez aromatique, fleurs séchées. Bouche ample, du gras, léger caractère oxydatif, net et dense avec une longue finale. Très Bien. Beau terroir probable.
Les Riesling originaires du grand cru Steinert
Riesling Grand Cru Steinert 1989 – Pierre Frick : robe dorée, brillante, nez aromatique, pur et net, bouche sèche, dense et saline, belle évolution. Finale légèrement oxydative. Bien
Riesling Grand Cru Steinert 1990 – Pierre Frick : robe dorée tirant sur l’ambre, nez parfumé tilleul, net, bouche sèche, acidulée, amère à cause d’un goût de bouchon. Bien
Riesling Vendange Tardive Cuvée Narcisse 1989 – Pierre Frick : robe dorée, presque ambre, nez parfumé, fruits secs, fleur séchées, bel patine, légère oxydation en finale. Très Bien
Riesling Vendange Tardive Cuvée Goldmund 1989 – Pierre Frick : robe dorée, foncée. Nez de fruits jaunes et de beurre salé avec une note de pralin, bouche moelleuse, pure et souple, belle trame saline qui allonge la finale. Beau vin demi-sec. Excellent
Riesling Sélection de Grains Nobles 1989 – Pierre Frick : robe ambre, nez de fruits secs, épicé avec une note fumée et de la volatile. Bouche à la fois liquoreuse et amère, avec des sensations de peau d’abricot. Belle évolution. Très Bien
Une dégustation exceptionnelle comme le domaine en organise probablement que très rarement. Si quelques problèmes de bouchage sont venus gêner l'une autre cuvée, d'une manière générale l'ensemble des vins présentait encore une très bonne buvabilité.
Parmi les surprises qui ont contredit mes attentes, le millésime 1990 se déguste mieux que 1989, moins réussi relativement au potentiel de l’année dans le secteur de Pfaffenheim. 1959 s’est montré à deux reprises grandiose, comme on pouvait se l’attendre, mais le pinot gris 1954 a été étonnant. J’attendais un peu plus des muscats grands crus, que j’apprécie généralement âgés à l’image des Goldert de Zind Humbrecht ou des Brand de Hurst qui supportent sans broncher près de 40 années de vieillissement.
J’ai aussi pu me rendre compte du cheminement de la maison sur 40 ans, en particulier la difficile recherche de l’équilibre entre maturité physiologique et maturité en sucre. Dans des millésimes où certains cépages ont tendance à monter en degrés potentiels par l’effet de concentration du jus dans les baies, sans que la maturation soit parfaite, il a fallu en effet choisir entre d’un coté une récolte précoce, donnant des vins frais, au risque d’être un peu verts et de prendre des notes végétales au vieillissement, et de l’autre une récolte tardive, donnant parfois des vins plus moelleux dans leur jeunesse, mais au potentiel de bonification et de garde plus importante. Produire pour la garde ou produire pour une consommation rapide se traduit par des choix différents.
Je garderai personnellement dans mon panthéon les grandes cuvées suivantes, dignes représentant de ce que l'Alsace sait produire de mieux lorsque le millésime, le terroir et le vinificateur sont au sommet :
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Pinot Noir Rotmurlé Terrasses 2003 – Pierre Frick
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Gewurztraminer Sélection de Grains Nobles 1990 – Pierre Frick
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Riesling Vendange Tardive Cuvée Goldmund 1989 – Pierre Frick
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Pinot Noir 1983 – Pierre Frick
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Pinot Blanc 1959 – Pierre Frick
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Pinot Gris 1954 – Pierre Frick
Si vous avez l'occasion de tomber sur l'une de ces bouteilles, n'hésitez pas à tout faire pour essayer de la goûter, ce sera un moment d'apprentissage fabuleux sur les grands vins d'Alsace. Merci à Chantal et Jean-Pierre pour leur générosité.
Thierry Meyer
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