Compte rendu des vins dégustés de janvier à mars 2022, une année qui démarre fort avec de grands vins à maturité comme le Riesling Vendange Tardive 1976 de Hugel et Fils, le Bonnes Mares Vieilles Vignes 1972 de Clair-Daü, ou encore un Champagne Bollinger RD 2002 dégorgé en 2016…

Crémant d’Alsace Cuvée des Hospitaliers NV – Willy Gisselbrecht : #DrinkAlsace un crémant frais et floral. La robe paille est claire, avec une bulle généreuse et un cordon persistant. Le nez est ouvert, floral avec des notes de chèvrefeuille, puis frais et fruité. La bouche est franche en attaque, la bulle forme une mousse généreuse qui dégaze assez rapidement, laissant place à un vin jeune et frais. Un crémant désaltérant facile à boire. Elevé à la cave historique des Hospices de Strasbourg, surveillé de près par Madame Meyer, voilà un crémant tout à fait à propos. Bien

Riesling Kaefferkopf Vieilles Vignes 2005 – Jean-Baptiste Adam : #DrinkAlsace un grand riesling à maturité. La robe or jaune est claire, brillante, encore jeune. Le nez est ouvert, d’intensité moyenne, complexe, délicatement floral avec une note de beurre, puis marqué par la poire avec une noté fumée. La bouche est ample en attaque, pure et sèche avec du gras, une acidité fine bien présente, évoluant sur le caractère dense, l’acidité prenant de l’ampleur jusqu’en fin de bouche. La finale est longue avec une légère amertume. Pas besoin de l’appellation Alsace Grand Cru Kaefferkopf pour faire bien, les vignes propres de la maison Adam ont produit en 2005 une belle cuvée à maturité. Très Bien

Riesling Grand Cru Kirchberg de Barr 2008 – E. Klipfel : #DrinkAlsace un grand vin dans un grand millésime. La robe or blanc est claire, avec de légers reflets verts. Le nez est ouvert, à peine évolué, de bonne complexité, avec des arômes d’agrumes autour du pamplemousse, de carambole, de beurre, de fumée, avec une pointe de créosote. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, une bonne densité, et une acidité fine qui se dévoile progressivement, avant de tirer la finale en longueur. Une grande année sur le Kirchberg de Barr et un vin à l’évolution lente. Très Bien

Riesling Steinberg 2005 – Henrik Möbitz (Bad Wurtemberg, Allemagne) : un riesling moelleux et acidulé. La robe topaze est brillante. Le nez est ouvert, intense, marqué par des arômes de pomme cuite, d’hydrocarbure, d’épices façon girofle et muscade avec une pointe d’écorce d’agrumes. La bouche est douce en attaque, charnue, acidulée, d’équilibre tendre sans être trop sucré, avec une finale plus sèche. Dernière bouteille de la série, et toujours un régal sur la galette frangipane – probablement un bon substitut au cidre ! Très Bien

Auxerrois Vieilles Vignes 2010 – Domaine Paul Blanck : #DrinkAlsace un auxerrois ample et mûr qui tient la distance. La robe jaune or est brillante, assez foncée, avec des reflets vieil or. Le nez est ouvert, fuité sur les fruits à noyau, les fleurs séchées, l’amande et le miel, traduisant son évolution. La bouche est souple en attaque, charnue et dense avec une très légère douceur, une fine acidité, et un équilibre pur qui le rend très facile à boire. Un bel équilibre pour ce vin qui aura été délicieux depuis sa prime jeunesse. Il va désormais falloir réapprovisionner la cave avec les derniers millésimes. Très Bien

Gewurztraminer Grand Cru Hengst 2001 – Zind Humbrecht : #DrinkAlsace un grand Hengst de grande garde. La robe est cuivrée, brillante, de belle intensité. Le nez est ouvert, intense, puissant, complexe, avec des arômes de fleurs séchées, de girofle et de muscade, de vanille, une pointe d’herbe sèche et une touche de cuir. La bouche est ample en attaque, légèrement douce, concentrée, puissante, finement acidulée, avec le caractère vanillé qui apporte du gras. La fin de bouche est très longue, légèrement chaude, épicée avec une fine amertume. Un Hengst puissant dans une grande année, et ayant goûté le millésime 1962 et quelques autres vieux millésimes de cette cuvée, je pense que le grand 2001 ira très loin en conservation. Excellent

Riesling Clos Häuserer 2008 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un riesling complexe et minéral. La robe or jaune or est soutenue, brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe avec des arômes de fleurs séchées, d’agrumes, d’hydrocarbures. La bouche est ample en attaque, puis dense, sèche et saline avec du gras, avec une acidité puissante qui apparait progressivement. La finale est longue sur le jus d’agrumes et sur cette belle acidité mure. L’âge apporte une belle patine à ce vin bien né. Après un premier flacon oxydé qui m’a fait peur, la seconde bouteille est top. Excellent

Saint Joseph Vignes de l’Hospice 2011 – E. Guigal : un vin ample et racé. La robe est encore dense, jeune, pourpre avec des reflets violacés encore présents, et des bords à peine plus clairs. Le nez est ouvert, de bonne intensité, avec des arômes d’épices, de suie, de petits fruits noirs, relevés par une pointe toastée. L’aération affine la palette avec des notes florales, du jus de viande, et une trace de cuir. La bouche est soupe et dense en attaque avec une acidité fraiche bien présente, qui laisse la place à des tanins frais, une trame de bonne concentration qui possède de la chair et évolue sur une légère amertume. La fin de bouche est longue, sur le caractère floral, avec une pointe de myrtille. Une grande réussite pour un vin à maturité. Très Bien

Côtes du Rhône Villages blanc Eclats 2019 – Château MontPlaisir : toujours aussi fan de ce Rhône blanc très pur. La robe or pâle est claire. Le nez est ouvert, de bonne intensité, floral sur le lilas, fruité avec une touche de poire et autres fruits à chair blanche murs. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, de bonne densité avec une acidité discrète et fine. La fin de bouche est sapide, c’est un vin bien né, parfaitement bien vinifié à partir d’une belle matière, qui se déguste délicieusement bien. Un vrai régal que cette cuvée 2019 à la fois tendre et aromatique. Très Bien

Châteauneuf du Pape rouge 1998 – Château de Beaucastel : La robe rouge rubis est profonde, brillante, avec des bords légèrement tuilés et de grosses larmes qui dessinent un jambage épais sur les parois du verre. Le nez est initialement discret, puis s’ouvre à l’aération et en se réchauffant sur des arômes de framboise, de fraise écrasée, de cerise, avec une note de ronce et une pointe fumée. L’attaque en bouche est souple, ample, puis le vin se montre concentré, charnu, fruité avec des tanins gras discrets et bien fondus. La fin de bouche est souple, longue et fruitée, avec un retour sur de fines notes de ronce et de réglisse. Un vin à l’évolution lente qui arrive à maturité, mais qui ne dépassera peut-être pas le magnifique 1995 qui me semble plus abouti encore. Très Bien

Riesling Grand Cru Rangen Clos Saint Urbain 2008 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un Rangen frais et salin. La robe or jaune est dense, pure, brillante, avec de l’éclat. Le nez est ouvert, de bonne intensité, marqué par les agrumes mûrs, le caillou concassé, avec une note fumée. La bouche est franche en attaque, dense et finement acidulée, présentant du gras rapidement rattrapé par une légère amertume. La fin de bouche est ample, plus douce, de bonne longueur. La fraîcheur du millésime 2008 contenue par une belle maturité laisse place à une belle expression du Rangen. Excellent

Sylvaner Bollenberg 2017 – Domaine François Schmitt : #DrinkAlsace un sylvaner sec et frais. La robe or blanc est dense. Le nez est ouvert, d’intensité moyenne, floral avec une note d’amande fraîche, une pointe d’agrumes et une touche de chèvrefeuille. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, une fine acidité bien présente, et une évolution plaisante sur un caractère charnu. La fin de bouche est sèche, légèrement amère, de bonne longueur. Un sylvaner charpenté et très facile à boire. Bien

Pinot Noir « V » 2010 – Domaine Muré : #DrinkAlsace un rouge élégant et pur. La robe rubis clair est brillante, avec des reflets tuilés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, avec des arômes de fleurs, de cassis, de pain grillé, et une pointe fumée. La bouche est souple en attaque, puis de demi-corps, délicate avec des tanins gras discrets, une acidité fine et mure, évoluant sur un équilibre charnu et fruité. La finale est longue, souple, avec une légère amertume. Un vin à parfaite maturité, très élégant comme souvent en 2010, mais qui ne parvient pas à me charmer plus que ça. Bien

Riesling Grand Cru Schlossberg Cuvée Sainte Catherine 2002 – Domaine Weinbach : #DrinkAlsace un Schlossberg frais encore jeune sur une bonne bouteille. La robe jaune or est brillante. Le nez est ouvert, parfumé, avec des arômes de pamplemousse, de chèvrefeuille, une pointe épicée et une touche de thym. La bouche est franche en attaque, sèche et de bonne concentration, évoluant sur un équilibre frais légèrement amer, avec de la salinité. La fin de bouche est nette, de bonne longueur, avec un retour des agrumes. Après une première bouteille oxydée, celle-là est top. Très Bien

Riesling Grand Cru Rangen Cuvée Schiste 2007 – Domaine Schoffit : #DrinkAlsace un Rangen sec et ample. La robe or jaune est dense, brillante, avec un disque épais. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe avec des arômes de poire, de fleurs blanches, de noisette, avec une touche de vanille. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, dense et très pure avec une fine salinité relevée par une acidité présente mais discrète. L’élevage sur lie a patiné ce vin puissant qui cache son jeu, et il faut le déguster à table pour se rendre compte qu’il a des chevaux sous le capot. Très grande année sur le Rangen et un vin taillé pour la garde. Excellent

Pinot Gris Rotenberg 1998 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un pinot gris doux patiné par le temps. La robe jaune doré est brillante, foncée, avec des reflets cuivrés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe et patiné avec des arômes de fruits à noyau, de prune, de miel et de noisette, évoluant à l’aération sur le pralin avec une point fumée. La bouche est ample et douce en attaque, dense avec du gras, une fine acidité et une légère amertume dans la longue finale. Le gras atténue la sensation de douceur, qui est finalement bien intégrée, et le vin est magnifique sur des terrines et autres volailles en sauce. Très Bien

Champagne Blanc de Blancs 2011 – William Deutz : un grand Champagne d’apéritif. La robe or blanc est claire, brillante, avec des reflets argentés. Le nez est ouvert, intense avec des arômes de biscuit, de fleurs blanches, de noisette fraîche. La bouche est franche en attaque, sèche et nerveuse avec une bulle fine et une mousse compacte qui dégaze lentement, laissant place à un vin dense très net. La fin de bouche est longue, nette et acidulée, avec une note d’agrumes et de pêche blanches. Un Champagne racé très facile à boire. Excellent

Riesling Vendange Tardive 1976 – Hugel et Fils : #DrinkAlsace un grand blanc de grand terroir dans une grande année. La robe jaune or est lumineuse, intense, brillante. Le nez est ouvert, intense, complexe, mélangeant après aération des arômes frais d’agrumes, de miel, de fleurs jaunes, et des notes plus évoluées de beurre, d’encaustique, de fumée, de fleurs séchées. La bouche est ample en attaque, puis sèche avec du gras, une acidité discrète mais persistante, et une belle charpente charnue. La fin de bouche légèrement amère est longue, nette, avec un retour des notes beurrées. Une belle bouteille bien conservée, pour un vin tout en plénitude. Excellent

Bonnes Mares Vieilles Vignes 1972 – Clair-Daü : une main de fer dans un gant de velours. La robe rouge tuilé est claire et possède une belle brillance et des reflets rubis encore présents. Le premier nez est assez discret, âgé, marqué par les feuilles mortes (qui se ramassent à la pelle !), la fumée, le papier d’Arménie, le pruneau, puis l’aération apporte doucement une note plus fruitée au bouquet avec des notes de fraise et de pivoine. La bouche est ample en attaque, souple puis concentrée, charnue, dévoilant une belle puissance autour d’une acidité fine bien présente, de tanins gras fondus, et de notes fumées qui reviennent en force. Le pinot s’efface devant la force de ce cru dans la force de l’âge, qui se révèle long en bouche mais reste souple en finale, contrairement à ce que les arômes pouvaient suggérer. Une grande bouteille en forme, comme nombre de cinquantenaires cette année ! Excellent

Quart de Chaume 1980 – Chevalier Frères : un flacon frais mais légèrement altéré. La robe topaze est foncée, brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, sur les agrumes frais, l’écorce d’orange, la fumée, avec une note fumée qui trahit l’âge vénérable de ce flacon mais aussi une légère note liégeuse. La bouche est douce en attaque, acidulée et charnue avec une légère amertume façon pamplemousse rose. Une cuvée qui a bien franchi les âges, parfaite pour les gens nés cette année. Bien

Riesling Grand Cru Zinnkoepflé Sélection de Grains Nobles 2011 – Domaine Seppi Landmann : #DrinkAlsace un grand Zinnkoepflé liquoreux. La robe or jaune est intense, brillante, avec des reflets cuivrés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, confit, avec des arômes de miel, d’écorce d’agrumes confits, de fruits secs. La bouche est liquoreuse en attaque, pure et charnue, fruitée avec des notes de safran, de vanille et d’épices douces qui s’allongent sur une texture ample et concentrée. La finale se montre acidulée, longue avec du gras et un beau retour des tous les arômes fruités et épicés. Depuis le grand vin liquoreux classique produit par Seppi sur ce terroir en 2007, 2011 signe avec la famille Rieflé une version élevée sur ses lies en demi-muids, à la patine exceptionnelle, qui fait bien ressortir l’acidité et la texture si particulière du Zinnkoepflé, sans marqueur du cépage trop prononcé. Excellent

Riesling Roche Calcaire 2015 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un vin ample et mûr. Belle robe or jaune, claire et brillante. Le nez est ouvert, de belle intensité, mûr avec des arômes d’agrume, d’orange sanguine, de zeste, avec une pointe de frangipane et une touche fumée. La bouche est franche en attaque, sèche et charnue avec une acidité bien présente, relevée par une fine amertume. La fin de bouche est longue, nette, salivante, très agréable. Un magnifique vin sec à maturité. Très Bien

Chardonnay Clos Windsbuhl 2007 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un Windsbuhl ample, frais et gras. La robe or jaune est claire, brillante. Le nez est ouvert, après aération la légère réduction disparait pour laisser place à des arômes de fleurs blanches, de fruits à chair blanche, de tilleul, avec une pointe grillée. La bouche est franche en attaque, dense avec du gras, présentant une acidité bien présente, renforcée par une pointe de gaz, évoluant sur un équilibre sec et légèrement amer. Un vin long et puissant, à l’évolution lente. Très Bien

Chiroubles 2011 – Château de Javernand : un vin souple à maturité. La robe rouge foncé est brillante, avec des bords juste plus clairs. Le nez est ouvert, avec des arômes de violette, de cassis frais et une touche de groseille. La bouche est souple en attaque, de bonne densité avec de la chair et des tanins discrets et murs. La finale est souple, fruitée et de bonne longueur, l’équilibre est bien là à défaut d’avoir une grande complexité. La potée au chou hivernale est un très bon partenaire. Bien

Muscat kamm 2019 – Mélanie Pfister : #DrinkAlsace un muscat en hiver, pour faire venir le printemps. La robe or pâle est très claire, cristalline. Le nez est ouvert, fruité, marqué par les fleurs, raisin mûr, la poire, avec une touche de vétiver. La bouche est sèche en attaque, légère et assez souple, charnue sans grande tension. Un équilibre parfumé plus proche d’un Condrieu que de certains muscats d’Alsace croquant. La fin de bouche est nette, dans un style souple. Un vin ample dans une année mure et aromatique, mais une cuvée à boire sans trop tarder pour conserver ce caractère aérien. Bien

Riesling Grand Cru Sommerberg « E » 2013 – Domaine Albert Boxler : #DrinkAlsace un vin sec et encore jeune qui claque en bouche. La robe or jaune est claire et brillante. Le nez est ouvert, de belle intensité avec des arômes d’agrumes, de pomme granny, de silex, avec une note florale. La bouche est franche en attaque, sèche et acidulée avec une bonne densité, la concentration absorbant l’acidité intense sans broncher. L’évolution en bouche reste sèche avec une pointe d’amertume qu’on retrouve dans la longue finale. Un vin doté d’une bonne salinité, qui évolue bien sur son plateau de maturité à bientôt 10 ans d’âge. Se boit facilement à l’apéritif. Excellent

Bourgogne Pinot Noir Vieilles Vignes 2009 – Domaine Joseph Voillot : un rouge souple de bonne densité. La robe est brillante, encore dense, rouge rubis foncé avec de légers reflets tuilés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, avec des arômes de cerise noire, de ronce, et une pointe de fumée. La bouche est souple en attaque, charnue avec des tanins gras bien intégrés, sur un équilibre de demi-corps qui le rend facile à boire. La finale légèrement acidulée prend des notes de petits fruits rouges. Une belle cuvée qui évolue bien avec l’âge, même si elle devait être encore plus fruitée dans sa jeunesse. Très Bien

Riesling Jubilée 2008 – Hugel et Fils : #DrinkAlsace un riesling dense et gras. La robe or blanc est limpide, cristalline, avec une belle brillance. Le nez est ouvert, de bonne intensité, marqué par l’écorce de pamplemousse, l’amande, la carambole, avec une légère note oxydative. La bouche est ample et sèche en attaque, puis dense et finement acidulée avec du gras, de la chair et une fine salinité. La fin de bouche est longue, ample, légèrement amère, avec un retour sur la fine acidité. Un vin de garde qui se dévoile doucement avec de l’aération, déjà facile à boire. Très Bien

Muscat Grand Cru Goldert 2003 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un grand vin de terroir puissant et de grande garde. La robe jaune or clair est brillante, avec des légers reflets verts. Le nez est ouvert, de bonne intensité, très mûr, épicé, marqué par les fleurs séchées, la noisette, avec une touche fumée. La bouche est ample et légèrement douce en attaque, puis charnue, profonde, marquée par la chaleur de l’alcool, mais dévoilant une belle fraîcheur qui rend la finale très digeste. Un vin hors norme qui en a sous la pédale et qui déploie les chevaux sans fatiguer. Un grand récolté à maturité de VT, voire de SGN, qui aime le chiffre 5 (récolté le 5 septembre, 15g/l de résiduel, 15% d’alcool), qu’on pourra encore garder 20 ans, pour ceux qui en ont encore ! Excellent

Tokay Pinot Gris Altenbourg Cuvée Laurence 2002 – Domaine Weinbach : #DrinkAlsace un pinot gris ample et surmuri. La robe est dorée, brillante, avec des reflets topaze. Le nez est ouvert, en surmaturité, avec des arômes de miel, d’ananas, d’abricot sec et de pralin. La bouche est douce en attaque, dense, acidulée, d’équilibre doux évoluant sur un équilibre plus sec dans la longue finale. Un vin qui tient bien l’âge sur cette tension entre le moelleux et l’acidulé, qui n’a pas la finesse d’un millésime comme 1989 mais qui apporte du répondant à table dès qu’on lui met de la volaille ou des terrines. Déjà magnifique à l’automne sur des plats crémés, il se tient également très bien en hiver ! Très Bien

Riesling Steinacker 2019 – Domaine Louis Sipp : #DrinkAlsace un riesling sec et aromatique. La robe or blanc est brillante. Le nez est ouvert, parfumé, de belle intensité avec de arômes jeunes de pamplemousse, de fleurs blanches, avec une note de pierre à fusil. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras puis présente une acidité fine et intense qui porte le milieu de bouche. La finale sur les agrumes est nette, fraîche et de bonne longueur. Un vin jeune dans un millésime aromatique, qui se déguste déjà bien sur son caractère nerveux. Très Bien

Gewurztraminer Grand Cru Vorbourg Clos Saint Landelin 2012 – Domaine Muré : #DrinkAlsace un 2012 pur et salin très réussi. La robe jaune citron est claire, brillante, très jeune. Le nez est ouvert, mûr, de bonne intensité, mêlant les fruits à noyau autour de la pêche, le litchi, les épices douces, avec une note de poire. La bouche est douce en attaque, charnue avec une fine acidité qui enrobe un équilibre dense et charnu. L’équilibre reste demi-sec avec une légère pointe d’alcool qui accompagne la finale et contribue à une légère amertume. Un magnifique équilibre dans un millésime pas toujours évident à maitriser, pour un vin qui arrive à son apogée parfait à table. Très Bien

Pinot Gris Grand Cru Hengst 2007 – Domaine Albert Mann : #DrinkAlsace un Hengst ample et onctueux. La robe or jaune est claire, brillante, encore jeune. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe et harmonieux, marqué par la poire, les épices douces, l’amande, la vanille. La bouche résonne parfaitement sur l’attente des arômes, avec une attaque ample légèrement douce, suivie par un équilibre profond, concentré, pur avec du gras et une fine acidité qui se dévoile progressivement. La fin de bouche est longue, onctueuse, relevée par l’acidité. Né dans une grande année sur le Hengst, voilà un pinot gris d’équilibre demi-sec à la fois épicé et vanillé, parfait à table. Moins puissant et épicé qu’un gewurztraminer Hengst, plus onctueux que le riesling produit sur ce cru, le pinot gris révèle en 2007 tout son intérêt dans un vin de grande garde. Excellent

Pinot Noir Les Terres Rouges 2003 – E. Boeckel : #DrinkAlsace un rouge puissant et souple, à l’évolution lente. La robe rouge rubis profond prend des reflets acajou, sans perdre en profondeur. Le nez est ouvert, fruité, mûr, sur la cerise noire, la fumée, les épices douces, avec une légère note toastée. La bouche est souple en attaque, dense et profonde avec de la chair, des tanins gras, et un équilibre souple pas trop élevé en alcool, avec u finale sur les petits fruits noirs. Loin du style confituré des cuvées extrêmes parfois produites en 2003, ce rouge issu du grand cru Zotzenberg possède un magnifique équilibre et un joli fruit, garants d’un bon vieillissement. Très Bien

Champagne Bollinger RD 2002 : un grand Champagne comme j’aimerais en boire plus souvent. Issu d’un dégorgement de juin 2016, le Champagne a eu un temps de vieillissement en bouteille qui lui confère un équilibre entre une cuvée RD fraîchement dégorgée et une cuvée Grand Année. La robe paille est soutenue, la bulle fine crée une mousse fine qui disparait assez rapidement, et le cordon qui se dégage du verre est discret mais persistant. Le nez est ouvert, complexe, légèrement évolué et très fin, avec des arômes de fleurs séchées, de biscuit, de fruits secs, puis à l’aération d’écorce d’agrumes, de pain grillé et de fumée. La bouche est élégante et fraîche en attaque, la mousse discrète et fine dégaze lentement et laisse place à un vin ample et dense, de belle maturité. Un Champagne qui se déguste magnifiquement bien pour les amateurs de longue garde, et qui offre toute sa palette aromatique sur un équilibre de grande pureté. Depuis ma dernière bouteille de Comte de Champagne 2002 – dans un autre style – je n’avais pas bu de bulles si grandes. Excellent

Sylvaner l’Inédit 2005 – Seppi Landmann : #DrinkAlsace une sélection de grains nobles de sylvaner dans une grande année. La robe cuivrée est foncée, brillante, avec des reflets topaze. Le nez est ouvert, rôti, avec des arômes de pâte de fruit, de prune, de miel, de pralin, avec une touche épicée et une pointe fumée, dans un style proche de certains pinots gris. La bouche est liquoreuse en attaque, ample et charnue à la façon d’un vin de paille, évoluant sur la figue, la datte, et le caractère moelleux et sucré des pâtisseries au miel (112 gl de sucre résiduel affichés). Un vin de bonne pureté marqué par une pointe d’acidité volatile en finale, qui lui redonne un peu de fraîcheur. Le millésime 2005 propice au botrytis de qualité a donné un sylvaner Inédit, interdit de mention SGN mais qui a rejoint la famille des grands liquoreux alsaciens. Une demi-bouteille bien conservée malgré le bouchon synthétique. Très Bien

Côtes du Jura vin jaune 2002 – Domaine Ganevat : un premier jaune réussi. La robe or jaune est claire et bien brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, initialement marqué par la morille séchée, puis développant à l’aération des notes de fleurs séchées, de fleurs jaunes, de cuir et de noix. La bouche est pure en attaque, dense et aérienne avec beaucoup de finesse, une acidité fine bien présente, et le caractère floral du nez qui se mêle parfaitement au caractère jaune habituel. Un goût de jaune fin sur un équilibre salin, le premier millésime de Jean-François Ganevat se déguste magnifiquement bien 20 ans après la récolte. Très Bien

Côtes du Jura Chardonnay Les Champs Rouge 2014 – Domaine Labet : un vin frais et salin. La robe jaune citron est brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, avec de arômes d’agrumes, de fleurs, de pomme, de mousseron, mais montre aussi une pointe de volatile et un caractère légèrement oxydatif. La bouche est fraîche en attaque, concentrée avec une acidité intense qui persiste et accompagne le milieu de bouche. La fin de bouche se montre saline, à peine plus tendre avec du gras. Un vin naturel intense qui rappelle le son parfois strident des instruments baroques. Très Bien

Corton Charlemagne 2009 – Domaine Rollin : Un Charlemagne ample et pur. La robe or jaune possède de légers reflets argentés. Le nez est ouvert, aromatique, très jeune avec des arômes de fleurs jaunes, de noisette façon pralin avec une touche de tilleul. La bouche est souple en attaque, puis pure et dense avec du gras, une fine salinité, et un équilibre satiné qui le rend très séduisant. La fin de bouche est dominée par la belle maturité du raisin, qui apporter une touche de douceur sans ramollir. Un domaine que je ne connaissais pas mais qui a réussi son vin en 2009. Merci Pierre ! Excellent

Latricières-Chambertin 2007 – Domaine Castagnier : un Latricières ample, grande réussite dans le millésime. La robe rouge rubis montre un signe d’évolution avec des reflets tuilés. Le nez est ouvert, intense, mûr, complexe avec des arômes de cerise noire, de papier d’Arménie, de ronce, une pointe de réglisse et une note fumée. A l’aération une légère note épicée apparait, mais sans dominer. La bouche est ample en attaque, dense et charnue avec une acidité bien présente, évoluant sur des tanins fins rehaussés par l’acidité. La fin de bouche est longue, sur la note de ronce du nez. Dans un millésime difficile, l’équilibre à 15 ans d’âge est idéal, le vin montrant sa puissance tout en gardant du fruit. Merci Pierre ! Excellent

Engelgarten 2005 – Domaine Marcel Deiss : #DrinkAlsace un vin mûr et salin. La robe jaune dorée est dense, brillante, avec des reflets orangés. Le nez est ouvert, intense, complexe, avec des arômes d’agrumes, de zeste, de fleurs, de poire avec une note de bergamote. La bouche est douce en attaque, dense puis d’équilibre sec, droite et finement acidulée avec de la salinité. La fin de bouche est longue et très agréable, avec un retour de la douceur et des agrumes mûrs. Un vin complexe qui atteint son plateau de maturité et se révèle dans toute sa complexité. Très Bien

Hagenau 2014 – Domaine Louis Sipp : #DrinkAlsace un vin sec et ample, tendu comme un arc. La robe or blanc est claire, brillante, avec de légers reflets argentés. Le nez est très jeune pour un vin de 8 ans d’âge, floral, crayeux, légèrement épicé, avec une pointe de noisette fraîche. La bouche est ample en attaque, puis sèche avec du gras, finement acidulée, concentrée, montrant une belle matière charnue relevée d’une fine amertume. La fin de bouche est ample, longue, légèrement fumée. Un vin corsé qui révèle toute sa dimension en mangeant, surtout sur un plat en sauce béchamel ! Très Bien

Vosne Romanée 1er Cru Malconsorts 1996 – Domaine Thomas Moillard : un Vosne frais et serré. La robe est profonde, rouge ocre sombre avec des bords de verre à peine plus clairs et légèrement tuilés. Le nez est ouvert, d’intensité moyenne, net avec des arômes de pivoine, de rose fanée, de ronce et de petits fruits noirs, avec une pointe fumée. La bouche est sèche en attaque, puis dense avec de la chair, mais resserrée par des tanins fermes renforcés par une acidité bien présente en 1996. Les Malconsorts donnent une trame dense et serrée qui évolue bien avec le vieillissement car conservant du fruit, mais l’équilibre est résolument très corsé, loin de certains Vosne de texture plus fine. Dans un millésime acidulé, le vin évolue bien au vieillissement et il faut manger une poire de bœuf grillée pour apprécier sa mâche. Très Bien

Muscat Réserve 1964 – Gustave Lorentz : #DrinkAlsace un vin net et pur qui a conservé toute sa fraîcheur. La robe jaune citron est claire, brillante, encore jeune. Le nez est ouvert, complexe, frais avec des arômes de menthe sèche, d’écorce d’orange, des notes florales sur un fond légèrement fumé avec un touche de cuir et d’épices. La bouche est souple en attaque, sèche avec du gras, très nette sur une concentration moyenne, avec une fine acidité très agréable. L’aération et le réchauffement le font passer par plusieurs états, mais le vin se stabilise dans le verre sur un bel équilibre bien jeune. La seconde bouteille était couleuse, oxydée et terreuse, celle-ci fut la bonne. Excellent

Sylvaner Steinstuck 2018 – Domaine Muré : #DrinkAlsace un Sylvaner frais et fruité. La robe jaune or est claire, brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, jeune avec des arômes de fleurs, de fruits à noyau, avec une pointe d’agrumes. La bouche est souple en attaque, ample et sèche avec du gras, évoluant sur un équilibre sec avec une pointe d’amertume en finale. Un vin parfait sur une blanquette de veau maison ! Très Bien

Pinot Noir Kanzel 2013 – Henrik Moebitz (Bad Wurtemberg, Allemagne) : un rouge profond et précis la robe rouge sombre est brillante, avec des reflets pourpre. Le nez est ouvert, de bonne intensité, marqué par les petits fruits rouges et noirs, la pivoine, les épices et une légère note de réglisse sauvage. La bouche est dense en attaque, finement acidulée et dense avec des tanins fins bien présents et gras, donnant un équilibre dense et fin de toute beauté. Un beau vin au grain serré, doté d’un très beau fruit, qui atteint son plateau de maturité. Très Bien

Pinot Gris silb 2016 – Mélanie Pfister : #DrinkAlsace : un 2016 frais et charnu. La robe or jaune est claire et brillante. Le nez est ouvert, mûr et fruité avec des arômes de miel, de pêche, de fleurs jaunes, avec une légère pointe mentholée. L’attaque en bouche est sèche, ample avec du gras, une acidité bien présente et une belle corpulence. La fin de bouche marquée par des notes de froment présente une légère touche lactée. Un équilibre frais comme souvent avec les pinot gris 2016, et grâce à l’équilibre sec le vin remplace aisément un riesling à table. Quelques années de garde supplémentaire permettront à l’équilibre de gagner en fondu. Bien

Riesling Bruderbach 2008 – Domaine Loew : #DrinkAlsace un riesling acidulé bien à point. La robe jaune or est dense, brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, marqué par les arômes d’agrumes, de zeste et des notes fumées légèrement pétrolées, sur un équilibre légèrement oxydatif. La bouche est sèche, vive en attaque, de densité moyenne, avec l’amertume du zeste qui revient assez rapidement. La fin de bouche est franche, de bonne longueur, nette. Un vin éclatant dans sa jeunesse qui comment à tirer la langue, comme souvent avec le millésime 2008. Bien

Pinot Gris Rotenberg 2007 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un pinot gris surmuri et frais. La robe or jaune est brillante, dense avec des reflets topaze. Le nez est ouvert, intense, complexe, marqué par l’abricot, la noisette, le sous-bois, la truffe blanche, avec une note fumée. La bouche est ample et douce en attaque, puis plus sèche, acidulée, charnue avec de la salinité. La finale longue est tendue, légèrement douce avec une légère amertume. Un équilibre magnifique dans un grand millésime, pour un vin de garde qui arrive doucement à maturité. La face arrière du Hengst avec ses terres rouges n’a pas fini de révéler ses qualités avec le cépage pinot gris. Excellent

Riesling Cuvée Frédéric Emile 2003 – Trimbach : #DrinkAlsace un superbe riesling qui a retrouvé un magnifique équilibre après un peu de garde. La robe or jaune est brillante, claire avec des reflets paille. Le nez est ouvert, d’intensité moyenne, net avec des arômes de fleurs séchées, de beurre, de fumée et une pointe pétrolée. Un profil aromatique assez classique loin des arômes de raisin de Corinthe des premières années. La bouche est sèche en attaque, de bonne densité avec du gras, une acidité moyenne et un équilibre bien charpenté assez proche de ce qu’on trouve dans un bon Chablis. La fin de bouche est nette, sèche et de bonne longueur. Lorsque le terroir n’est pas loin et que le raisin est mur, l’équilibre solaire des premières années s’atténue. Les bons 2003 gagnent aujourd’hui à être redégustés. Très Bien

Riesling Herrenreben Vendange Tardive 1998 – Domaine Schoenheitz : #DrinkAlsace un grand vin de granit à l’évolution lente. La robe est étonnement claire pour une VT 1998, de nuance jaune citron, elle est claire et brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe avec des arômes d’agrumes confits, de miel, d’abricot sec, d’écorce d’agrume et de fumée. La bouche est tendre en attaque, douce avec un moelleux bien fondu, soutenu par une acidité franche et une fine salinité qui fait frétiller les papilles. Plus aussi jeune qu’un riesling VT 2015 ou 2010, pas aussi vif qu’un 2016, ce 1998 patiné par le temps possède un équilibre intemporel, à la fois délicat et gourmand, à boire par petites gorgées. Le terroir du Herrenreben produit de grands vins avec la surmaturité. Excellent

Riesling Grand Cru Pfersigberg 2014 – Domaine Emile Beyer : #DrinkAlsace un vin tonique et élégant, grande réussite dans le millésime. La robe jaune citron est claire. Le nez est ouvert, intense, à peine évolué avec des arômes de fleurs blanches, de pamplemousse, de citron frais, de zeste, de poivre blanc, avec une note fumée. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, une acidité nette et pas agressive, évoluant sur un équilibre sec et pur avec un salivation importante. La fin de bouche est longue, parfumée sur la fraîcheur des agrumes. Le Pfersigberg a particulièrement bien réussi avec le riesling en 2014, et cette cuvée en est un des meilleurs exemples. A 8 ans d’âge il se boit parfaitement bien et devrait rester longtemps sur ce plateau de maturité. Excellent

Echézeaux 2002 – Confuron-Cotétidot : un Echézeaux au grain serré, encore jeune. La robe rubis profond est brillante, avec des reflets tuilés, les grosses larmes formant un jambage épais sur les parfois du verre. Le premier nez est discret, marqué par la ronce, la fumée, le laurier. L’agitation dévoile une note de petits fruits rouges, qui rester discrète. La bouche est dense en attaque, corsée avec des tanins fins et de la mâche sur un équilibre acidulé. La densité se dévoile progressivement et l’équilibre gagne en chair en fin de bouche, avec un retour de petits fruits rouges et une longue finale encore légèrement tannique. Un vin corsé et puissant à l’évolution lente, à laisser en cave s’il y a un espoir qu’il s’ouvre un jour ? Très Bien

Riesling Heimbourg 1998 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un grand riesling de terroir à maturité. La robe ambre est brillante, avec des nuances orangées façon cointreau. Le nez est ouvert, complexe, patiné, avec des arômes de citron confit, d’écorce d’orange, de miel, d’épices douces, une touche pétrolée et une pointe fumée. A l’aération les notes pétrolées prennent de l’ampleur. La bouche est ample en attaque, légèrement douce, très pure avec de ma chair, et une acidité fine qui vient souligner le gras. La fin de bouche longue, plus ferme et fumée donne une touche plus sérieuse à un équilibre patiné qui a perdu de sa douceur de jeunesse. Un grand riesling récolté à parfaite maturité, possédant la touche de surmaturité et la douceur de 1998, qui a très bien évolué grâce à l’ampleur et à la puissance que procurent le terroir marno-calcaire du Heimbourg. Un grand vin exemplaire de ce que la région peut produire comme grand vin avec le cépage Riesling ! Excellent

 

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