Compte rendu des vins dégustés d’octobre à décembre 2021, en particulier un très minéral Chablis 1er Cru Mont de Milieu Vieilles Vignes 2005 du Domaine Billaud-Simon, un splendide Pinot Gris Réserve Personnelle 1990 de Kuentz-Bas, et pour finir l’année en beauté, un grandissime Riesling Clos Windsbuhl Vendanges Tardives 2004 de Zind-Humbrecht !

Riesling Grand Cru Muenchberg 2007 – Domaine Ostertag : #DrinkAlsace un vin mûr et salin qui montre de l’évolution. La robe est brillante, jaune or, assez foncée. Le nez est ouvert, intense, avec des arômes de miel, de fruits murs, d’agrumes confits, de pierre chaude, de zeste et de fumée. La bouche est ample en attaque, puis dense et sèche avec du gras, charnue et relevée par une fine acidité. La fin de bouche est longue, saline, avec un caractère évolué qui surprend malgré tout pour un 2007. Un très bon vin à maturité, dont il faudra suivre l’évolution. Très Bien

Pinot Gris Grand Cru Wineck-Schlossberg 2002 – Vincent Spannagel : #DrinkAlsace un Wineck surmuri encore frais et jeune. La robe est dorée, foncée et brillante, avec des reflets topaze. Le nez est ouvert, intense, confit, présentant des arômes de miel, de pâte de fruit, de zestes confits, avec une pointe de noisette et une note de sous-bois. La bouche est moelleuse en attaque, puis aérienne, finement acidulée, saline et fruitée, évoluant sur un caractère frétillant comme les granits savent produire dans les vins jeunes, mais ici on est sur une cuvée qui approche les 20 ans d’âge. Un style à rapprocher des délicieuses Terrasses de Claude Weinzorn, et un vin qui ne finit pas de m’étonner par sa jeunesse et par son équilibre. Très Bien

Riesling Pflaenzerreben Vendanges Tardives 1997 – Rolly-Gassmann : #DrinkAlsace un sommet dans les vins de terroir alsacien. La robe est jaune or profond, dense, brillante avec de l’éclat. Le nez est ouvert, complexe, marqué par des arômes qui se dévoilent par vague de citronnelle, de miel, de menthe sèche, de pêche, de sauge, avec une pointe d’encaustique La bouche est ample en attaque, légèrement douce, dense avec une acidité nette bien présente, véritable colonne vertébrale d’un vin charnu et puissant. La longue finale est fraîche, jeune, avec des arômes frais très présents. Une récolte à maturité physiologique a un millésime chaud, garante d’un grand vin qui se révèle sur la durée, bien plus que tous les rieslings récoltés en légère sous maturité pour « garder de la fraîcheur ». Le Pflaenzerreben aurait mérité son rang de grand cru dans le paysage alsacien, tout comme l’Oberer Weingarten quitte à faire de l’ombre aux autres premiers crus de la commune. Probablement un des 3 plus grands Rieslings du millésime 1997 en Alsace, aux côtés du Riesling Clos Windsbuhl de Zind-Humbrecht et du Riesling Mambourg VT de Marc Tempé, tous de grands vins de terroir plus que des rieslings ! Excellent

Alsace Bollenberg 2019 – Domaine François Schmitt #DrinkAlsace un vin sec et aromatique, au charme irrésistible. La robe or blanc est claire, brillante. Le nez est ouvert, parfumé à souhait comme un 2019, sur les fleurs, les fruits à chair blanche, le raisin frais, avec une note d’agrumes. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, profonde et dense avec une finale sapide et nette. Assemblage des 7 cépages, passé pour un tiers en barrique, c’est un vin pur très équilibré qui reflète bien le caractère calcaire du Bollenberg. La version Assemblage est très réussie en 2019, avec un équilibre aromatique/fraicheur réussi et un élevage aux petits oignons comme sait le faire Frédéric. Courrez tant qu’il en reste ! Très Bien

Riesling Grand Cru Brand 2008 – Cave de Turckheim : #DrinkAlsace un Brand à maturité dans une grande année. La robe or jaune est jeune, claire et brillante, avec de légers reflets argentés. Le nez est ouvert, de belle intensité, avec des arômes d’agrumes frais autour du pamplemousse et de citron vert, de la carambole, mais aussi une légère note d’évolution avec une pointe fumée. En bouche l’attaque est franche, fraîche et sèche, puis le vin se montre élégant, mûr et de bonne densité avec une fine salinité, l’évolution apportant une bonne intégration de toutes les saveurs. Une belle bouteille très facile à boire, à parfaite maturité. Les amateurs qui ont pu en acheter quelques cartons à moins de 10€ la quille à l’époque de sa sortie en FAV ont en cave un beau flacon ! Très Bien

Gewurztraminer Roche Calcaire 2014 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un grand vin calcaire mûr et épicé. La robe or jaune est dense, pure, cristalline avec beaucoup d’éclat. Le nez est ouvert, jeune et frais, avec des arômes d’épices, d’agrumes, de pêche, une note de vanille et une pointe de beurre. La bouche est ample en attaque, légèrement douce, puis acidulée et profonde avec de la chair et une fine amertume qui renforce le caractère sec de la finale. Un vin puissant délicieusement équilibré, magnifique à l’apéritif, sur la plat principal, le fromage ou même le dessert. L’assemblage des épices du Hengst et de l’acidité du Windsbuhl a transformé une année difficile en assemblage très réussi. Excellent

Gewurztraminer 1966 – Trimbach : #DrinkAlsace un très bon vin dans un grand millésime, parfaitement conservé. Le bouchon intact est encore élastique. La robe jaune or est claire, brillante, très pure. Le nez est ouvert, marqué par la noisette, les épices, le miel, les herbes sèches, le cuir, montrant son âge mais sans paraitre excessivement vieux. La bouche est ample en attaque, sèche et pure avec de la chair, du gras, et une grande pureté. Un cinquantenaire qui a magnifiquement passé les années, et qui se boit facilement à table sur un poulet tikka masala. Il n’y a que l’Alsace qui produise de tels trésors, surtout dans une cuvée visiblement générique. J’imagine ce que donnerait la Cuvée des Seigneurs de Ribeaupierre issue de beaux terroirs dans un tel millésime, je ne sais pas si elle existait déjà à l’époque. Très Bien

Pinot Noir Kanzel 2004 – Henrik Möbitz (Bad-Würtemberg, Allemagne) : un pinot noir austère qui s’assagit avec le temps. La robe rouge cerise prend des nuances tuilées. Le nez est ouvert, de bonne intensité, s’ouvrant beaucoup avec de l’aération sur des arômes de cuir, de sous-bois, de fumée, puis de fleurs séchées et enfin sur des notes plus discrètes de fraise et de groseille. La bouche est franche en attaque, acidulée avec des tanins fins mis en avant, sur un équilibre de demi-corps, puissant et sec. La capsule à vis a enfermé un vin tendu à l’équilibre légèrement réduit, le vieillissement en bouteille fait son oeuvre et rend ce vin corsé intéressant. Un pinot noir comme on sait en faire de bons de l’autre côté du Rhin, sur les collines de la Forêt Noire. Très Bien

Petite Arvine 2019 – Domaine Petite Vertu (Chamoson, Valais) : une petite Arvine magnifique, droite et pure. La robe or blanc est claire, brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, jeune avec des arômes de fleurs, d’agrumes frais, orange et pamplemousse rose, avec une pointe de carambole. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, une texture moelleuse sur un équilibre concentré et acidulé. La fin de bouche est longue, fraîche et aromatique. Une petite arvine dense et parfaitement élevée, qui se déguste magnifiquement bien. Très Bien

Côtes du Rhône rouge 2016 – E. Guigal : une bouteille au fruité discret, encore austère. La robe est dense, le nez parfumé, sur des arômes de cerise, de cacao et de fumé, avec une pointe de petits fruits noirs à l’aération qui reste discrète. La bouche est ample en attaque, sèche avec des tanins frais, une acidité moyenne et une bonne densité. A ce stade encore un peu brut de fonderie, le vin devrait mieux se déguster dans 2-3 ans au moins. 2015 est plus ouvert. Bien

Auxerrois « K » 2005 – André Kientzler : #DrinkAlsace un Kirchberg demi-sec et équilibré. La robe jaune or est dense et brillante. Le nez est ouvert, très mur, avec des arômes de pêche, de miel, une note de vanille et une touche de fleurs séchées. La bouche est douce en attaque, puis charnue et acidulée avec une belle salivation. L’équilibre est profond, concentré, et à maturité. La finale est longue, sapide, de bonne longueur. Nettement meilleur que le précédent flacon, cette bouteille se montre à son meilleur jour, malgré une légère coulure du bouchon. Facile à placer à table lorsque le Kirchberg s’exprime de la sorte. Très Bien

Racines Métisses 2018 – Laurent Barth : #DrinkAlsace un blanc fruité et élégant. La robe or clair est brillante. Le nez est ouvert, fruité et très mûr, avec des arômes de pêche, de poire, une pointe de miel et une touche de noisette. La bouche est souple en attaque, légèrement douce, puis charnue, d’équilibre sec avec du gras, l’ensemble restant frais grâce à une belle acidité. La fin de bouche est nette, franche, de longueur moyenne avec un arrière-gout fruité plaisant. Un vin jeune très facile à boire. Bien

Pinot Gris Grand Cru Hengst 2007 – Domaine Albert Mann : #DrinkAlsace un vin parfait avec les saveurs d’automne. La robe jaune citron est claire et brillante. Le nez est ouvert, délicat et complexe, marqué par les fleurs séchées, la poire William, de l’amande, des épices douces et une pointe de vanille. La bouche est ample en attaque, légèrement douce, puis dense profonde avec du gras, une belle concentration et une acidité fine bien intégrée. La fin de bouche est longue, saline, marquée par la touche vanillée du nez. L’étiquette avait bien annoncé la couleur : un Hengst comme on l’attend en version pinot gris, dans une grande année sur ce terroir, produit par un domaine situé en contrebas du cru. Parfait sur un poulet fermier en cocotte avec des légumes de saison. Excellent

Chassagne-Montrachet 1er Cru Chenevottes 2009 – Marc Morey : un grand Chassagne droit et puissant. La robe jaune clair est brillante. Le nez s’ouvre à l’aération et après réchauffement, se montre jeune, complexe, floral sur le chèvrefeuille, l’anis, avec une touche de noisette fraîche et de fumée. L’attaque en bouche est franche et ample, puis le vin se montre dense, puissant et gras avec un équilibre froid et charnu. La fin de bouche est longue, saline, avec un beau retour du gras et des notes anisées. Un vin qui évolue bien et qui en a encore sous la pédale pour de nombreuses années. Excellent

Pommard Les Noizons 2009 – Jean-Luc Joillot : une cuvée jamais décevante, au top en 2009. La robe rouge rubis est dense, légèrement tuilée sur les bords. Le nez est ouvert, de bonne intensité, avec des arômes de ronce, d’épices de fumée, sur une légère touche de fruits rouges. La bouche est ample en attaque, souple et charnue, puis l’équilibre se montre plus fruité qu’au nez avec des tanins fins et mûrs bien intégrés. La fin de bouche encore légèrement austère se montre de bonne longueur, avec un retour des arômes du nez. Un beau rouge d’automne qui tient bien à table sur des viandes en sauce. Très Bien

Riesling Grand Cru Mambourg 1996 – Marc Tempé : #DrinkAlsace un vin rare parfaitement conservé ! La robe jaune doré est brillante, avec des reflets cuivrés. Le nez est ouvert, d’intensité moyenne, marqué par le pamplemousse, l’écorce d’agrumes, la fumée, les épices douces. L’attaque en bouche est ample, sèche avec du gras, puis le vin se montre charnu, profond, sec et frais, avec une longue finale sur la carambole marquée par une légère amertume. Sec comme un 1996 sans le caractère truffé qu’apporte le botrytis ou les notes oxydées parfois trop intenses, le vin possède un équilibre magnifique pour ses 25 ans d’âge. L’évolution est bien là mais l’équilibre est resté bon entre le fruit et les aromes tertiaires. Deuxième millésime de riesling produit par Marc Tempé sur la vieille vigne du Grand Cru Mambourg, le vin se conserve étonnamment bien. Très Bien

Riesling Grand Cru Geisberg 2012 – Kuentz-Bas : #DrinkAlsace un Geisberg profond et salin. La robe or jaune est brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe avec des arômes de fleurs séchées, de poire, de noisette fraîche, avec une note fumée et une touche pétrolée. La bouche est souple en attaque, puis concentrée et finement acidulée, possédant de la chair et une belle finesse. La finale est longue, salivante, portée par les arômes fruités du nez maturité. Un grand Geisberg à parfaite maturité. Excellent

Pinot Noir Réserve Brand 1985 – Domaine Hurst : #DrinkAlsace un grand Brand rouge à maturité. La robe est brillante, rouge tuilé, avec des bords plus clairs. Le nez est ouvert, complexe, marqué par le pruneau, la cerise noire, les épices, une note de suie et une touche de champignon. La bouche est souple en attaque, charnue avec des tanins gras, sur une belle concentration. Le fruit est encore très présent, le vin ne sèche pas du tout, se contentant de gagner en complexité avec l’âge. La finale est de bonne longueur, portée par les petits fruits noirs et la souplesse des tanins. Une belle bouteille malgré un bouchon qui s’effrite et un niveau bas. Très Bien

Zind 2016 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un vin salin et équilibré. La robe or blanc est brillante, et possède quelques reflets verts et argentés. Le nez est ouvert, délicat, de bonne intensité, avec des arômes de fleurs blanches, d’amande, d’agrumes mûrs, avec une touche de froment. La bouche est souple en attaque, pure avec du gras, avec un toucher de bouche soyeux qui laisse progressivement apparaître une acidité fine. La fin de bouche est longue, saline, acidulée sans agressivité. Toute l’expression calcaire du Windsbuhl s’exprime magnifiquement dans ce vin sec bien élevé sur ses lies, qui s’ouvre tranquillement. A boire sur les 5 prochaines années sur cet équilibre magnifique. Très Bien

Riesling Grand Cru Wiebelsberg 2010 – Guy Wach : #DrinkAlsace un Wiebelsberg frais et salin à maturité. La robe or jaune est brillante. Le nez est ouvert, intense, sur le pamplemousse rose, le citron, le zeste d’agrume avec une touche fumée et une pointe de safran. La bouche est tendre en attaque, puis dense, charnue, légèrement douce, finement acidulée avec une salinité fine renforcée par une légère amertume. L’équilibre sec est harmonieux et riche, avec une longue finale acidulée qui présente une légère évolution. Une bouteille bien née, à parfaite maturité, dans une grande année sur ce terroir. Très Bien

Saint-Joseph Vignes de l’Hospice 2004 – E. Guigal : un Saint-Joseph corsé et puissant. La robe rouge grenat est profonde, brillante, avec de légers reflets tuilés. Le nez est ouvert, complexe, épicé et fumé avec des notes discrètes de petits fruits noirs. L’attaque en bouche est sèche, pure, puis le vin se montre dense, finement acidulé, doté de tanins fins et gras qui soulignent la pureté du jus. La fin de bouche est longue, fumée, avec une touche lardée. La fougue de la jeunesse est passée, et le vin se montre magnifique à table sur une viande filandreuse. Très Bien

Gewurztraminer Grand Cru Hengst 2008 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un Hengst récolté en surmaturité dans une année fraîche. La robe dorée est brillante, foncée, avec des reflets topaze. Le nez est ouvert, intense, sur un équilibre légèrement oxydatif marqué par le miel, l’abricot séché, la figue rôtie, la pâte de coing, les épices douces, avec une touche de noisette grillée. La bouche est moelleuse en attaque, puis dense, le caractère doux et charnu étant équilibré par une acidité très présente en 2008, ce qui renforce la sensation d’abricot en milieu de bouche. La fin de bouche est longue, saline, sur un équilibre moins doux que le suggèrent les arômes du premier nez. Moins onctueux et vanillé que le millésime 2007, c’est un vin de surmaturité encore sur son fruit, qui évoque plus le pinot gris que le gewurztraminer et accompagne encore bien un dessert. Une garde supplémentaire fera j’espère ressortir les épices. Très Bien

Riesling Grand Cru Hengst Cuvée de la Saint-Martin 1988 – Josmeyer : #DrinkAlsace un Hengst frais et patiné. La robe jaune doré est intense, brillante, avec des reflet vieil or. Le nez est ouvert, intense, complexe, avec des arômes d’agrumes confits, de fleurs séchées, de zeste d’orange, avec une pointe de sous-bois, de cuir et une touche d’épices. L’attaque en bouche est franche, sèche avec du gras, puis le vin se montre concentré, pur, doté d’une acidité intense mais douce, tirant la finale en longueur et faisant exploser la complexité aromatique. Dernier millésime pour ce format d’étiquette encore utilisé sur certains flacons, et un nom de cuvée qui s’appellera « Samain » à partir du millésime 1990. Jean Meyer a produit trois trésors sur le Hengst dans les trois glorieuses (88-89-90) comme on les appelle en Alsace. Une belle cuvée malgré le bouchon chevillé et un niveau assez bas dans le col. Les bouteilles mieux conservées seront encore meilleures. Très Bien

Riesling Grand Cru Saering 2002 – Domaines Schlumberger : #DrinkAlsace un vin à maturité qui a conservé du peps. La robe or jaune est claire et brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe avec des arômes de pamplemousse, d’écorce d’orange, de beurre, avec une très légère pointe d’hydrocarbure. La bouche est franche en attaque, d’équilibre sec avec du gras, évoluant sur une acidité fine bien présente, qui accompagne la longue finale. Une légère amertume en fin de bouche appelle la gorgée suivante. Un vin déjà délicieux jeune, qui a très bien évolué à l’approche de ses 20 ans. Excellent

Riesling Thann 2001 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un vin franc et racé. Produit à partir de vignes déclassées sur le Rangen, généralement jeune, le vin est reparti en refermentation depuis quelques années, ce qui empêche de suivre son évolution. Quelques flacons ont mieux résisté et son apparente limpidité m’a poussé en ouvrir cette bouteille. La robe est dorée, brillante, avec des reflets cuivrés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, marqué par les agrumes confits, les fruits secs, la fumée, et une note torréfiée assez marquée. La bouche est franche et acidulée en attaque, façon jus de citron frais, puis de bonne densité, élégante et toujours vive avec du gras et une fine amertume qui accompagne la longue finale. Un retour légèrement oxydatif vient compléter ce tableau presque idyllique, pour un vin qui possède du caractère, même si sur la version Grand Cru Rangen tous les curseurs sont poussés encore plus loin. Très Bien

Riesling Grand Cru Brand 2005 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un vin ample et charnu. La robe dorée est brillante, foncée, avec des nuances cuivrées. Le nez est ouvert, d’intensité moyenne avant aération, puis s’ouvrant sur des arômes d’agrumes murs, de pêche, de miel de bruyère, de fleurs séchées, avec une note fumée. La bouche est ample en attaque, puis dense et charnue avec une forte concentration, une acidité fine et discrète et une légère amertume. La finale est longue et laisse une légère pointe de chaleur du au niveau d’alcool élevé. Un vin riche de grande garde, qui arrive doucement à maturité. Oubliez la choucroute, et préparez les poissons en sauce. Excellent

Riesling Hagel 2018 – Domaine Louis Sipp : #DrinkAlsace un riesling de granit, frais et salin. La robe or pâle est jeune. Le nez est ouvert, jeune et expressif, marqué à la fois par les arômes de fleurs printanières et par les agrumes frais. La bouche est franche en attaque, sèche avec de la salinité, une acidité fine pas trop puissante qui fait ressortir le caractère fruité et charnu du vin, avec une finale de bonne longueur, fraîche et nette. Une expression élégante du terroir du Hagel, pour un vin déjà très séduisant jeune. Très Bien

Riesling 2005 – Agathe Bursin : #DrinkAlsace un riesling toujours vivant, toujours debout. La robe jaune or est brillante. Le nez est ouvert, net, sur les agrumes frais et le zeste, avec une note pétrolée. La bouche est franche en attaque, sèche avec du gras, une bonne concentration, et une acidité fine bien marquée. Un riesling net moins fringant que dans sa jeunesse, mais sur une bouteille qui a bien franchi les années. La précédente bouteille, oxydée, était défectueuse. Bien.

Riesling Le Kottabe 2005 – Josmeyer : #DrinkAlsace un riesling sec bien conservé. La robe jaune vieil or est brillante. Le nez est discret, net, marqué par des arômes de fleurs séchées, de cuir, de zeste. La bouche est sèche à l’attaque, puis de bonne densité, ample avec du gras, une acidité fine et discrète qui donne une finale nette et citronnée, de longueur moyenne. Dans un millésime de très bonne maturité, le vin bien vinifié a bien traversé les âges dans sa demi-bouteille, et de déguste encore bien. C’était la dernière bouteille du carton, et très bien comme ça ! Bien

Pouilly-Fuissé Clos des Prouges 2015 – Domaine J.-A. Ferret : un Pouilly-Fuissé mûr et salin. La robe or blanc est claire et brillante. Le nez est ouvert, complexe, dominé par des arômes de tilleul, de chèvrefeuille, de poire, avec une note de noisette fraîche et une pointe beurrée. La bouche est ample en attaque, de bonne densité avec du gras. L’acidité fine prend de l’ampleur en milieu de bouche et contribue au caractère salin. La fin de bouche est longue, élégante, sur ce beau millésime à maturité. Très Bien

Côtes du Rhône Villages Valréas Cuvée Montplaisir 2018 – Château MontPlaisir : une bouteille au fruit intense, encore très jeune. La robe est dense, opaque, rouge violacé avec un bel éclat. Le nez est ouvert, de bonne intensité, fruité sur les petits fruits noirs, avec une pointe de violette. La bouche est souple en attaque, de bonne densité, les tanins sont fins et mûrs, sur un équilibre tendre et épicé. Finale de bonne longueur sur les petits fruits noirs compotés. Un très joli Valréas sur sa prime jeunesse, qui se boit sans aucune difficulté ! Très Bien

Pinot Gris Tradition 2005 – Claude Weinzorn : #DrinkAlsace un pinot gris équilibré qui tient bien le temps. La robe jaune or est claire pour un pinot gris de 16 ans d’âge dans le millésime 2005 très mûr. Le nez est encore jeune, sur les fruits jaunes, le miel avec toutefois une note d’amande qui marque une légère évolution. La bouche est souple en attaque, quasi sèche avec du gras, sur un équilibre net et aérien qui se laisse boire sans problème. La finale de longueur moyenne reprend les notes d’amande. Un vin bien conservé. Bien

Riesling Clos Häuserer 1996 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un riesling frais et typé du millésime. La robe est dorée, encore claire, brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité et finement pétrolé, avec des arômes d’agrumes frais, de bourgeon de cassis, ainsi qu’une note de cuir. La bouche est fraîche en attaque, acidulée sans excès, puis dense, sec avec une légère salinité. La finale est fraîche, nette et de bonne longueur, et fait saliver. Un vin encore jeune récolté sans surmaturité, qui se déguste encre bien. Très Bien

Côtes du Rhône Réserve 2017 – Château des Tours : Un rouge soyeux au fruité délicat. La robe est brillante, rouge cerise avec des bords plus clairs. Le nez est initialement discret, épicé et fumé, puis s’ouvre à l’aération avec de la cerise, des petits fruits rouges, une note d’épices douces. La bouche est souple en attaque, de bonne densité, moyennement corsée, portée par des tanins légers et gras, sur un équilibre tendre et fruité très séduisant. L’aération fait beaucoup de bien en bouche également, une très belle bouteille délicieuse à boire dès à présent. Très Bien

Alsace rouge 2018 – Domaine Marcel Deiss : #DrinkAlsace un rouge dense et corsé. La robe est dense, profonde, rouge foncé très brillant. Le nez est ouvert, jeune, fruité et fumé avec des notes de petits fruits rouges, de pain grillé, d’épices et une pointe de ronce. La bouche est dense en attaque, de bonne concentration avec des tanins murs et légèrement ferme, donnant un équilibre corsé. Dégusté sur une poire de bœuf grillée au Potin à Barr, un vrai régal. 2018 a donné de beaux rouges en Alsace. Très Bien

Riesling Grand Cru Goldert 2005 – Domaine Ginglinger-Fix : #DrinkAlsace un riesling mûr qui se montre évolué. La robe est dorée, foncée, avec des reflets cuivrés. Le nez est ouvert, riche et complexe avec de l’évolution, une légère oxydation, et des arômes de pêche, d’épices de pétrole, avec une note beurrée. La bouche est ample en attaque, sèche et dense avec du gras, une acidité fine bien présente. La fin de bouche se montre légèrement amère avec des notes de zeste. Pas franchement mauvais (et exceptionnel s’il s’agissait d’un millésime comme 67 ou 59), mais moins frais que la précédente bouteille ouverte en 2018, espérons que ce soit juste un flacon altéré par un bouchage imparfait. Bien

Riesling Grand Cru Rosacker 2015 – Domaine Agape : #DrinkAlsace un des plus grands Rosacker produit en 2015. La robe jaune citron est claire, dense, brillante. Le nez est ouvert, net et de belle intensité, avec des arômes de fleurs blanches, de pierre mouillée, de poivre blanc, de sauge, et une légère pointe fumée. La bouche est ample en attaque, sèche et profonde avec du gras, une grande pureté de texture. L’acidité est puissante et douce, présente en milieu de bouche et tirant la finale en longueur. Un vin ample et parfaitement mur, sur un terroir froid dans une année chaude, le résultat est splendide. Véritable mètre étalon du grand cru Rosacker, le riesling de Vincent Sipp est une très grande réussite en 2015. Et comme souvent en Alsace, à moins de 30€ la bouteille c’est un rapport qualité prix tout à fait exceptionnel. Excellent

Chardonnay les Varrons 2006 – Julien Labet : un Chardonnay encore jeune, très bien élevé. Produit à l’époque où Julien et son père avaient créé deux gammes séparées, cette cuvée Varrons se présente très bien pour ses 15 ans. La robe jaune citron est dense, brillante, encore jeune. Le nez est ouvert, délicatement floral avec des arômes de fleurs séchées, d’épices douces, et une pointe de cardamome. La bouche est ample en attaque, sèche avec du ras, une bonne densité, un équilibre acidulé juste comme il faut et une longue finale saline. Père et fils sont réunis depuis 2013, mais l’influence de Julien est désormais très présente. Une cuvée précurseur. Très Bien

Château Chalons 2011 – Fruitière Viticole de Voiteur : un magnifique Château Chalons droit et pur. La robe jaune citron est claire. Le nez est net, immédiatement ouvert, intense, avec des arômes de mine de crayon, de noix, de morille séchée, avec une pointe épicée. La bouche est franche en attaque, droite et pure avec du gras, une belle acidité, un demi corps qui renforce e caractère élégant, et une longue finale. Dans une appellation qui tutoie les sommets en qualité et désormais en prix, cette cuvée de la Fruitière de Voiteur est probablement la valeur sûre à ne pas négliger. Très Bien

Riesling Ensberg 2019 – Domaine Fritz-Schmitt : #DrinkAlsace un riesling 2019 élégant et pur. La robe jaune pâle est brillante. Le nez est ouvert, parfumé, fruité sur les agrumes murs, une note florale et une touche épicée. La bouche est franche en attaque, puis nette et de demi-corps, acidulée sans excès, avec une finale nette de longueur moyenne. Un vin frais qui claque en bouche, très agréable à boire. Eviter toutefois de prononcer le nom du domaine sans masque, dans le respect des gestes barrières ! Bien

Sylvaner Vieilles Vignes 2017 – Domaine Agapé : #DrinkAlsace un vin pur et salin. La robe or blanc est claire, brillante avec un disque épais. Le nez est ouvert, de bonne intensité, floral avec une pointe d’amande. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, de bonne densité, avec de la chair. L’acidité est mûre, d’intensité moyenne et apporte une touche de salinité à la logue finale. Un vin sapide de grande qualité. Très Bien

Riesling Grand Cru Brand 2001 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace une bouteille oxydée. La robe topaze est foncée, brillante, inhabituelle pour un riesling. Le nez est ouvert, complexe, évolué et légèrement oxydé, marqué par le miel, les fleurs séchées, avec une pointe d’épices et de vanille. La bouche est ample et charnue en attaque, puis dense, d’équilibre sec avec une fine salinité qui accompagne la longue finale. Une évolution surprenante pour cette cuvée au bouchage perfectible. Espérons que la prochaine sera meilleure. Bien

Sylvaner Réserve Particulière 2001 – Charles Wantz : #DrinkAlsace un sylvaner frais encore en forme. La robe or pâle est claire, avec des reflets argentés. Le nez est ouvert, d’intensité moyenne, marqué par le chèvrefeuille, les fleurs séchées, l’amande, avec une note de feuille morte qui trahit l’âge. La bouche est sèche en attaque, assez dense avec du gras, une bonne maturité, et une fine acidité bien présente. La finale assez longue est légèrement amère, avec un retour sur l’amande. Un vin encore en vie, qui se boit bien. Bien

Sylvaner Clos Saint Landelin Cuvée Oscar 2005 – Domine Muré : #DrinkAslace un sylvaner surmuri et patiné. La robe or jaune est claire, éclatante, avec un disque épais. Le nez est ouvert, de belle intensité, aves des arômes de miel, de noisette, de fruits à noyau mûr, qui lui donnent des airs de pinot gris. La bouche est ample en attaque, d’équilibre demi-sec, dense avec du gras, une acidité fine et une légère amertume qui contribuent à l’harmonie générale. La fin de bouche est longue, saline, avec un joli retour sur la pêche. Parfait sur une terrine de chevreuil aux noisettes, mais un foie gras de canard aux figues serait également très tentant ! Très Bien

Gewurztraminer Fronholz Sélection de Grains Nobles 2005 – Domaine Ostertag : #DrinkAlsace un grand vin pur et moelleux comme un coussin de plume. La robe or jaune est dense et brillante, avec un disque épais. Le nez est ouvert, intense, jeune, avec des arômes de miel, de sirop de pêche, de vanille, évoluant sur les épices brunes avec une pointe de fruits confits. La bouche est moelleuse en attaque, charnue et concentrée, très pure avec une liqueur bien intégrée. L’équilibre est jeune et frais et la sensation de moelleux est très douce, loin des liqueurs intenses relevées par de l’acidité volatile. Une grande douceur sur cette sélection de grains nobles de grand millésime. Excellent

Riesling Grand Cru Altenberg de Bergbieten Cuvée Henriette 2012 – Domaine Frédéric Mochel : #DrinkAlsace une grande réussite du millésime. La robe jeune or est brillante. Le nez est ouvert, intense, complexe, marqué par les fruits murs, la pierre chaude, de fine notes pétrolées et une touche fumée très envoutante. La bouche est ample en attaque, puis dense et sèche avec du gras, une acidité fine et mûre qui relève le caractère charnu, et accompagne la longue finale. Un grand riesling de terroir marno-calcaire comme les Mochel savent en produire les grandes années depuis longtemps, et une cuvée à maturité très réussi dans un millésime souvent hétérogène. Au palmarès de l’année 2012, cet Altenberg mérite d’être placé très haut. Excellent

Riesling Clos Windsbuhl 2008 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un millésime déjà bien patiné pour son âge. La robe jeune dorée est foncée, brillante. Le nez est ouvert, intense, évolué avec des arômes de miel de bruyère, d’écorce d’agrume, de fumée, avec une légère note pétrolée. A l’aveugle je pense à une Roussette de Savoie façon Marestel de Dupasquier du début des années 2000. La bouche est ample en attaque, profonde avec une acidité franche qui relève un équilibre patiné par le temps. Une petite déception avec ce 2008 dégusté pour la troisième fois sur la même tendance d’évolution, beaucoup plus rapide que sur 2007, 2005, voire 2006. Ce Riesling du Windsbuhl est parti pour une garde moyenne et il faudra finir les flacons sans tarder. Bien

Monferrato Rosso Pin 2016 – La Spinetta (Piémont, Italie) : pas besoin d’aller sur les coûteux Barolo ou Barbaresco pour avoir un aperçu de la qualité du nebiolo et du barbera travaillé par La Spinetta. Ce Monferrato Rosso présente une robe rouge-noir sombre et brillante, à peine évoluée. Le nez est ouvert, fumé, marqué par les petits fruits acidulés, les épices, avec une légère note toastée. La bouche est dense en attaque, sèche avec de la matière, une acidité bien présente surtout en 2016, et le fruité intense qu’on retrouve souvent dans cette région en fin de bouche. Un rouge italien magnifique, déjà abordable jeune. Une belle découverte, Très Bien

Pinot Gris Clos Jebsal 2001 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un Jebsal racé et jeune. La robe vieil or possède des reflets cuivrés. Le nez est ouvert, complexe, d’intensité moyenne avec des arômes de fruits exotiques frais, papaye et ananas en tête, puis du miel, de la noisette, conservant un caractère presque austère. La bouche est douce en attaque, pure et saline avec une acidité fine qui contribue un équilibre plus demi-sec que moelleux, avec une belle fraîcheur. Un terroir qui donne des vins racés de grande garde, et si le pinot gris botrytise quasiment tous les ans, donnant de belles VT et SGN depuis 1987, la garde fait apparaître sa personnalité minérale avec beaucoup d’élégance. A essayer sur un ris de veau aux trompettes de la mort ou autre plat qui fera ressortir son caractère. Très Bien

Grasberg 2005 – Domaine Marcel Deiss : #DrinkAlsace un grand Alsace de terroir calcaire. La robe dorée est intense, brillante et lumineuse. Le nez est ouvert, intense, complexe avec des arômes d’agrumes confits, d’abricot sec, de pâte de coing, une note épicée et une touche légèrement fumée. La bouche est douce et acidulée en attaque, dense et saline avec une légère amertume. La fin de bouche est longue sur la sensation charnue et légèrement amère. Un vin abouti, lumineux dans un millésime au botrytis pur, qui se déguste à parfaite maturité après quasiment 15 ans de garde. Excellent

Sylvaner Rosenberg Vieille Vigne 2009 – Barmès-Buecher : #DrinkAlsace un vin devenu mythique et un magnifique Rosenberg dans une année idéale pour le sylvaner. La robe or jeune est claire et brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe avec des arômes de fleurs blanches, de poire avec une légère note grillée et vanillée. La bouche est souple en attaque, sèche avec du gras, charnue avec une acidité fine et de la salinité. Une cuvée à l’équilibre parfait, complexe et élégante, à parfaite maturité. Lors de la dégustation horizontale du millésime 2009 au domaine, c’est le vin qui m’avait le plus ébloui par son caractère abouti. A 12 ans d’âge, et 10 ans après la disparition de François Barmès, la magie opère toujours. Excellent

Arbois Vin Jaune 2001 – Jacques Puffeney : un Arbois ample et complexe, à carafer. La robe jaune or est brillante, claire avec des reflets ambre. Le nez est ouvert et intense, mais nécessite de l’aération pour se dévoiler complètement et afficher une belle complexité doublée d’une patine, avec des arômes de noix, de morille, de crème fraîche, et une pointe de mine de crayon. La bouche est souple en attaque, dense et charnue avec du gras, une fine acidité, et un équilibre tendre et onctueux qui tapisse délicieusement la langue. La première sensation est légèrement plus dure et le vin bénéficie de plusieurs heures d’aération. Longue finale en queue de paon. Rien à ajouter, c’est une grande réussite qui arrive à maturité. Excellent

Chignin Vieilles Vignes 2017 – André et Michel Quenard : un vin resté frais et jeune. La robe or blanc est claire et brillante Le nez est ouvert, de bonne intensité, marqué par le chèvrefeuille, la poire et une touche d’agrumes. La bouche est ample en attaque, sèche et fraîche avec une acidité qui claque, évoluant sur un équilibre franc et net. Le vin est à son apogée, moins fougueux que dans sa prime jeunesse, mais se boit très facilement, avec des huîtres comme avec des spécialités fromagères plus locales. Très Bien

Riesling Grand Cru Brand Vendange Tardive 1995 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un grand vin moelleux de terroir granitique. La robe est foncée, brillante, de nuance topaze. Le nez est ouvert, intense, marqué par le zeste de mandarine, les agrumes confits, le citron, le miel, avec une note terpénique qui apporte beaucoup de fraîcheur. L’attaque en bouche est liquoreuse, puis dense, charnue, fortement mais finement acidulée, prenant un équilibre aérien splendide. La fin de bouche est longue, acidulée, le vin frétillant longtemps sur la langue. Une réussite majeure du millésime 1995 qui avaient impressionné, et un vin qui franchit les années magnifiquement. Excellent

Meursault 1999 – Domaine Buisson-Charles : un Meursault de grande année, patiné par le temps. Le nez est ouvert, intense, marqué par la noisette, les fleurs séchées, le tilleul, encore bien jeune. La bouche est nette en attaque, de demi-corps avec une acidité fine, évoluant sur un bel équilibre avec du gras. La fin de bouche est nette, de bonne longueur. Dernière des 18 bouteilles achetées, un record pour moi qui achète très très rarement plus que 12 bt du même vin et une cuvée qui n’a jamais déçu. Très Bien

Saint-Julien 1986 – Château Ducru-Beaucaillou : une bouteille parfaite après passage en carafe avec une mèche en film étirable pour retirer le TCA. La robe est dense, foncée, opaque et brillante, de nuance ocre avec des bords légèrement tuilés. Le nez est ouvert, rigoureux, fumé, épicé, avec des notes de suie, de fleurs séchées, et de petits fruits noirs qui apparaissent après carafage. La bouche est souple en attaque, puis dense, marquée par des tanins gras, une acidité fine bien présente et une finale longue sur la réglisse. Un grand Saint Julien dans un millésime de grande garde, à maturité. Excellent

Riesling Bollenberg 2019 – François Schmitt : #DrinkAlsace un riesling calcaire magnifique de salinité. La robe or blanc est claire. Le nez est ouvert, parfumé, floral et minéral, marqué par une touche d’agrumes et une pointe iodée. La bouche est franche en attaque, elle claque et laisse place à un équilibre ample et charnu, fraichement acidulé, avec du gras et une longue finale sèche et nette. Un Bollenberg version riesling parfait compagnon des fruits de mers : huîtres, bulots, crevettes et pinces de crabe avec une mayonnaise maison pour accompagner le tout ! Très Bien

Bonnes Mares 2001 – Domaine BART : un vin dense et élégant. La robe rouge cerise est dense, encore très jeune. Le nez est ouvert, complexe, de bonne intensité, dans le style 2001 avec des arômes de pivoine, de ronce, de cassis frais, avec une note fumée. La bouche est souple en attaque, puis ample et charnue, fruitée, marqué par des tanins frais encore bien présents, renforcés par une acidité fine. Sans avoir le charme séducteur du 2002, ce 2001 impressionne par sa race, sa sapidité, et sa longueur. Une main de fer dans gant de velours. Excellent

Pinot Gris Réserve Personnelle 1990 – Kuentz-Bas : #DrinkAlsace un grand pinot gris de terroir. La robe jaune or est dense, foncée, avec une belle brillance. Le nez est ouvert, complexe, marqué par la pêche, le miel, les épices douces, avec une note citronnée. La bouche est souple en attaque, d’équilibre demi-sec avec du gras et de la profondeur. Longue finale sur le gras et les fruits à noyau. Un vin ample accord parfait avec la poularde du Gers farcie au foie gras et chanterelles, avec son rösti à la truffe et ses petits légumes, préparé par la taverne Alsacienne pour Noël. Un grand millésime pour ce vin de grand cru au terroir non revendiqué, patiné par le temps. Excellent

Maury 10 ans d’âge – Mas Amiel : un joli vin doux naturel au rancio modéré. La robe est dense, rouge-noir avec des bords légèrement tuilés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, marqué par le pruneau, le cacao, la figue, la noix. La bouche est ample en attaque, onctueuse et riche avec des tanins gras donnant un velouté à l’ensemble. Longue finale sur les petits fruits noirs. Pas le plus complexe des rancios de la gamme, mais avec 1 ans en bonbonne et 9 ans en foudre, ce 10 ans d’âge se présente déjà sur une belle complexité. Accord magnifique avec le roquefort, mais aussi avec cette magnifique buche façon tiramisu qui fait ressortir les notes de café. Très Bien

Gewurztraminer Altenbourg 2007 – Paul Blanck : #DrinkAlsace un gewurztraminer ample et mur. La robe jaune or est claire, très brillante. Le nez est ouvert, parfumé, encore jeune, marqué par des arômes de rose, de jasmin, de poire et de vanille avec une touche épicée autour de la noix de muscade. La bouche est ample en attaque, légèrement douce, puis charnue, pure et dotée d’une fine acidité. Un bel équilibre qui termine sur une longue finale vanillée. Très bel équilibre pour ce vin à maturité de bientôt 15 ans, parfait sur un munster crémeux ou une tarte à l’abricot avec un flan vanillé. Très Bien

Côte Rôtie Brune&Blonde 2003 – E. Guigal : un Côte Rôtie frais et parfumé. La robe pourpre est dense, sombre, avec des bords à peine plus clairs qui tuilent légèrement. Le nez est ouvert, d’intensité moyenne, marqué par la violette, le lard fumé, la cerise noire et la myrtille, ainsi qu’une note de cassis frais qui apparait à l’aération. La bouche est souple en attaque, corsée, charnue avec des tanins gras, un joli fruit et une longue finale plus sèche qui offre un retour des notes fruitées du nez. Une cuvée équilibrée, à maturité, magnifique dès à présent. Très Bien

Pinot Gris Grand Cru Marckrain 2009 – Laurent Barth : #DrinkAlsace un Marckrain onctueux et épicé. La robe or jaune est brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, avec des arômes de fruits à chair blanche, poire William, d’épices douces, de muscade, de vanille, avec une pointe de girofle à l’aération. La bouche est ample en attaque, d’équilibre sec avec du gras, une forte densité, un caractère onctueux sans lourdeur qui termine sur une longue finale acidulée et vanillée. Un terroir méconnu mis en avant par quelques producteurs dont Laurent Barth, qui permet de révéler toute sa complexité dans un millésime chaud comme 2009. Très Bien

Riesling Grand Cru Schlossberg Cuvée Sainte Catherine 2000 – Domaine Weinbach : #DrinkAlsace un grand Schlossberg dans un millésime mur. La robe or jaune est brillante, avec un disque épais. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe, avec des arômes de fleurs séchées, de beurre, de fumée, une légère note terpénique, et une touche épicée. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, concentrée avec une acidité fine et discrète. La forte concentration se ressent jusque dans la longue finale. Un vin épais sur la langue, très pur et gras, loin de la fraicheur acidulée des jeunes rieslings. Très Bien

Chablis 1er Cru Mont de Milieu Vieilles Vignes 2005 – Domaine Billaud-Simon : un grand Chablis à maturité. La robe jaune pâle est claire et brillante, avec de légers reflets verts. Le nez est ouvert, complexe, avec des arômes de fleurs blanches sur le lys, de noisette, d’amande, avec une touche iodée et une pointe fumée. L’ensemble est agréable, à la fois frais et légèrement évolué. L’attaque en bouche est ample, saline, dense et pure avec du gras, une acidité fine et de belle intensité qui se développe en fin de bouche. Longue finale iodée et acidulée. Un vin à maturité, magnifique sur des noix de Saint-Jacques poêlées. Excellent

Riesling Grand Cru Wiebelsberg 2008 – Guy Wach : #DrinkAlsace un Wiebelsberg mûr, jeune et fruité. La robe or blanc est brillante, jeune. Le nez est ouvert, fruité, marqué par les agrumes frais, l’ananas et une légère pointe de safran. La bouche est douce en attaque, puis fruitée et charnue avec une acidité fine et discrète qui vient équilibrer le tout. La fin de bouche de bonne longueur est rafraichie par une fine amertume qui peine à équilibrer la douceur toujours présente. Un 2008 très mur qui manque un peu de tension face au niveau de sucrosité perceptible, mais qui se montre parfait sur du saumon fumé ! Un poil moins doux et plus salin, et on aurait sans doute été proche de la perfection ! Bien

Riesling Clos Windsbuhl Vendanges Tardives 2004 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace #ILoveClosWIndsbuhl un grandissime Windsbuhl de très grande garde. La robe cuivrée est claire et brillante. Le nez est ouvert, jeune, minéral, marqué par une déclinaison d’agrumes confits, d’écorce de mandarine, de marmelade d’orange, avec une touche minérale et une note d’hydrocarbure. La bouche est franche en attaque, charnue et acidulée avec un moelleux bien présent mais pas prédominant malgré 93 g/l de résiduel. L’acidité très élevée et l’alcool modéré (9%) apportent beaucoup de chair à ce vin aux accents de Beerenauslese mosellan. Un tour de force pour une récolte botrytisée faite avant les pluies d’octobre 2004. Du coup l’équilibre est frais et très pur. Déjà approchable, mais probablement bon les 50 prochaines années, c’est un vin superlatif qui surpasse le riesling SGN produit sur le Windsbuhl en 1989 ou celui du Rangen en 1998, et qui rejoint le panthéon des grands vins de botrytis produits en Alsace en 2004 ! Excellent, voire beaucoup plus

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