L'Oenothèque Alsace

OENOALSACE.COM

Les Vins de 2019 – Trimestre 1

Compte rendu des vins dégustés de janvier à mars 2019,  dont un mythique Chambertin Clos de Bèze en Magnum 1999 du Domaine Bart et un élégant Pessac-Léognan Château Haut-Bailly 1995.

Crémant d’Alsace Constellation – Domaine Muré : #DrinkAlsace la nouvelle cuvée déjà au firmament des Crémants d’Alsace. La maison souhaitant faire évoluer sa cuvée prestige vers des approvisionnements exclusivement bio, a créé une seconde cuvée compte tenu de l’assemblage de millésimes plus anciens. La cuvée Constellation issue de raisins bio présente une belle bulle dynamique dans le verre, ainsi qu’un cordon persistant. Le nez est aromatique, frais, fruité et fin, sur les fruits à chair blanche, les fleurs blanches avec une note de pêche. La bouche est ample en attaque avec une mousse généreuse qui dégaze lentement, laissant un vin frais et charnu très agréable, sans aucune amertume en finale. Un bel équilibre pour un vin vraiment plaisant à boire. Pour un des premiers tirages, c’est très réussi ! Très Bien

Pessac Léognan rouge 1989 – Château de Fieuzal : une demi-bouteille pleine de charme. La robe est dense, rouge sang avec des reflets tuilés. Le nez est parfumé, mûr, complexe, avec des arômes de petits fruits cuits, de fumée et une pointe épicée. La bouche est souple en attaque, mûre et fruitée avec des tanins gras bien fondus, une bonne densité et une finale assez sèche. Un joli vin parfait sur un filet de bœuf grillé. Très Bien

Riesling Clos Häuserer 1996 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un riesling frais et peu évolué. La robe est dorée, brillante avec une belle luminosité. Le nez ouvert, de bonne intensité et légèrement évoluée, avec des arômes de pain grillé, de miel, de tilleul, une note de cuir et une pointe épicée. À l’aération des notes pétrolées discrètes viennent se joindre à cet ensemble complexe. La bouche est franche en attaque, acidulée sans excès d’acide malique, net avec du gras qui rend l’équilibre moins étriqué. La finale est nette, de bonne longueur, très plaisante. Un vin qui a bien évolué qui se montre magnifique à table sur un dos de cabillaud. Très Bien

Riesling Grand Cru Sommerberg 2016 – Albert Boxler : #DrinkAlsace un Sommerberg frais et frétillant. La robe or pâle et cristalline. Le nez est encore très jeune, intense et florale avec des notes d’agrumes frais et une pointe de silex à l’aération. La bouche est ample en attaque sèche et droite comme un « i », avec cette acidité granitique très agréable qui fait presque pétiller la langue sur un équilibre frais. La finale est franche, salivante, sans amertume. Chaque gorgée en appelle une autre, pour ce vin délicieux dès à présent à l’apéritif, mais qu’il faudra sagement conserver en cave pour en profiter pleinement. Très Bien

Pinot Gris Cuvée Sainte Catherine 2017 – Domaine Weinbach : #DrinkAlsace Un vin encore très jeune marqué par le fruit. La robe jaune pâle est profonde et éclatante. Le nez est parfumé, de bonne intensité, floral avec des notes de fruits jaunes mûrs, et une pointe de vanille. La bouche est dense en attaque, pure et charnue avec une très légère rondeur vite équilibrée par une acidité bien présente. Encore très très jeune, le vin est dominé par le fruité intense, et ne laisse apparaître que discrètement la fine salinité qui souligne l’élégance de la cuvée. La dégustation récente du millésime 2005 laisse présager une belle évolution avec le temps. Très Bien

Riesling Grand Cru Florimont 2004 – Domaine de l’Oriel : #DrinkAlsace un Florimont bien né, à maturité. La robe dorée reste claire, et possède de l’éclat. Le nez ouvert, parfumé, marqué par les hydrocarbures, une pointe d’agrumes confits, et des notes fumées. La bouche est ample en attaque, sèche et profonde avec une acidité bien intégrée qui apporte de la charpente. La finale possède de la longueur, une très légère amertume, et une magnifique acidité. Un grand vin de terroir marno-calcaire produit par un domaine situé au milieu de côteaux granitiques, avec une forte personnalité. Une vendange mûre a permis de produire ce vin qui ne possède pas les habituelles notes de gentiane du millésime. Il a fallu cependant ouvrir une seconde bouteille car la première était bouchonnée, signe malheureusement distinctif des vins de ce millésime au domaine. Très Bien

Pinot Gris Grand Cru Sommerberg Les Terrasses 2015 – Domaine de l’Oriel : #DrinkAlsace un magnifique vin moelleux acidulé et salin. Découvert avec le millésime 2004 et 2008, cette cuvée de Sommerberg produit régulièrement des pinots gris de forte maturité, parfois marqué par le botrytis. La chaleur du millésime 2015 a flétri les raisins au point de produire à la robe dorée, intense au nez avec des arômes d’agrumes confits, d’abricot et de pêche compotée, avec une pointe de miel. La bouche est moelleuse en attaque, acidulée puis finement saline, donnant un équilibre fruité sans aucune lourdeur, la longue finale apportant même un équilibre demi sec au vin. Ce 2005 et un vins magnifiques de complexité, qui montre que la surmaturité et le sucre résiduel ne masquent pas le terroir lorsque le vin est bien fait. A boire ou à garder, mais ce sera difficile. Excellent

Riesling Grand Cru Kirchberg de Ribeauvillé 2015 – Domaine Bott Frères : #DrinkAlsace un riesling sec et frais. La robe est pâle avec des reflets paille, le nez est ouvert, frais et simple avec des arômes floraux et une pointe d’agrumes frais. La bouche est friande, sèche et acidulée en attaque puis légère et franche avec une finale nette. Sans grande longueur ni complexité, c’est un riesling sec et frais de bonne facture. Est-ce vraiment suffisant pour revendiquer l’appellation Alsace Grand Cru Kirchberg de Ribeauvillé ? L’âge fera évoluer les arômes mais n’améliorera pas la complexité en bouche. Bien

Vacqueyras 2014 – Château de Montmirail : un vin blanc surprenant : avec une robe dorée, un nez parfumé, boisé et épicé avec une pointe légèrement oxydative, on a du mal à identifier la région. La bouche est sèche avec du gras, un demi-corps de bonne pureté et une acidité discrète qui accompagne la finale. Un vin qui accompagne malgré tout bien le poisson à table. Bien

Riesling Tradition 2014 – Domaine Emile Beyer : #DrinkAlsace un riesling sec exemplaire., La robe or est cristalline. Le nez est ouvert, jeune et net, de bonne intensité avec des arômes d’agrumes frais, citron et pamplemousse, avec une pointe de fleurs blanches et une note fumée. La bouche est dense en attaque, sèche avec du gras, évoluant sur un équilibre légèrement amer doté d’une acidité mure et équilibrée. La fin de bouche est nette, légèrement austère encore, mais salivante et très plaisante avec une finale qui possède du volume et de la longueur. Bien né dans les environs d’Eguisheim, un village qui a connu un grand succès en 2014, ce riesling a de quoi répondre à nombre de vins qui revendiquent un terroir. Témoin du savoir-faire de la maison sur ce cépage, c’est en outre un super rapport Q/P à moins de 10€ la bouteille départ cave. Très Bien

Riesling Clos Sainte Hune 2000 – Trimbach : #DrinkAlsace un vin ample à maturité. La robe est dorée et très brillante. Le nez est ouvert, complexe, d’intensité moyenne, avec des arômes de beurre, d’herbe séchée, d’hydrocarbure et de fumée, avec une pointe florale à l’aération. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, montrant une belle profondeur sur un équilibre dense à l’acidité modérée. La fin de bouche est longue, sèche et légèrement anisée. Dans les millésimes solaires, il faut attendre cette cuvée à la longue garde et la boire sur sa puissance. Très Bien

Chambertin Clos de Bèze 1996 – Domaine Thomas Moillard : un vin riche encore très jeune. La robe est foncée, dense et tuilée sur les bords. Le nez est moyennement intense, marqué par la ronce, la fumée, les épices, avec un fruité discret sur des petits fruits noirs. La bouche est souple en attaque puis marquée rapidement par des tanins encore fermes qui assèchent la bouche, évoluant sur un équilibre de demi-corps, avec une finale épicée et asséchante. L’aération lui fait beaucoup de bien, on rêve à penser à un vin encore fermé, qui va se révéler après une garde complémentaire. Ça tombe bien, le bouchon est nickel, imbibé sur 1mm seulement. Bien

Riesling Grand Cru Altenberg de Bergbieten 2007 – Domaine Loew : #DrinkAlsace un grand Altenberg dans un grand millésime sur ce terroir. La robe est claire, or blanc avec de légers reflets verts. Le nez est ouvert, complexe, fondu et de bonne intensité, avec des arômes de pamplemousse, de fruits à noyau, de vanille, avec une pointe fumée. La bouche est ample en attaque, puis dense et très pure, sèche avec du gras, marquée par une belle acidité mûre et délicate qui souligne la salinité du milieu de bouche, avant de terminer sur le caractère ample et gras, dans une longue finale sans aucune amertume. Un grand Altenberg qui débute son plateau de maturité, qui se gardera encore mais qui se présent déjà sous son meilleur jour. Une belle bouteille, et quelle belle idée d’en avoir acheté 12 ! Excellent

Roussette de Savoie Cru Marestel 2005 – Domaine Dupasquier : un grand vin à maturité. La robe est dorée, le nez mûr avec des arômes e miel de bruyère, de fleurs jaunes et une pointe de fruits secs. La bouche est ample en attaque, pure et dense avec une fine salinité qui complète l’équilibre sec et gras. Sans avoir la fraîcheur d’un riesling alsacien, l’équilibre pur et salin rappelle certains crus alsaciens. Une belle cuvée à maturité. Très Bien.

Pinot Blanc Barriques 2003 – Jean-Marc Bernhard : #DrinkAlsace un blanc sec et gras qui évolue lentement. La robe est dorée, brillante, avec un disque épais. Le nez est encore très jeune, floral avec une légère évolution sur les fleurs séchées, puis marqué par des fruits à chair blanche mûrs. La boche est ample en attaque, sèche avec du gras, un équilibre mur qui ne manque pas de structure. Peu évolué, ce 2003 récolté parfaitement mur est peu marqué par la barrique et étonne par sa jeunesse. Très Bien

Marsannay Les Champs Salomon 2003 – Domaine Bart : un Marsannay de grande jeunesse, au fruité intense. La robe est dense, rouge sombre avec des reflets violacés et des bords qui commencent à tuiler. Le nez est frais, fruité et épicé avec des arômes de framboise, de cassis frais et de myrtille qui se dévoilent avec l’aération. La bouche est franche en attaque, de bonne densité avec de la chair, évoluant sur un caractère plus amer porté par des arômes de ronce. Un vin dense sans lourdeur, long et acidulé. Belle réussite une fois encore sur cette cuvée. Très Bien

Riesling Grand Cru Steinklotz Sélection de Grains Nobles 1995 – Romain Fritsch : #DrinkAlsace un Steinklotz à maturité. La robe est dorée, foncée. Le nez est parfumé, racé, marqué par ‘écorce d’orange, la mandarine, la fumée avec une touche de miel. La bouche est moelleuse en attaque, puis dense, charnue avec de beaux amers. La finale prend des notes pétrolées fines. Un vin au moelleux fondu, qui prend un style demi-sec très plaisant. Sa complexité le destine à autre chose qu’un dessert, en apéritif il fait de beaux accords avec terrines de gibier et autres saucisses de foie… Très Bien

Pouilly Fuissé Alliance 2012 – Daniel et Julien Barraud : toujours un grand plaisir de déguster un Pouilly Fuissé, tant sa finesse et sa salinité en font de bons compagnons à table. La robe or blanc possède des reflets verts. Le nez est parfumé, avec des arômes de fleurs jaunes, de tilleul, de noisette et une pointe fumée. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, légèrement saline avec une longue finale sur des amers fins. Une belle cuvée à maturité. Très Bien

Riesling Grand Cru Schlossberg en Magnum 2005 – Domaine Weinbach : #DrinkAlsace un grand vin frais et peu évolué : La robe est pâle, le nez parfumé et complexe sur des aroles d’agrumes, pamplemousse, écorce d’orange, avec une pointe florale à l’aération. La bouche est franche et saline en attaque, puis finement acidulée, dense et sèche avec une longue finale acidulée. L’archétype des grands vins de granit à maturité sur ce grand vin à maturité qu’on déguste aussi bien à petites gorgées qu’à grosse lampées, encouragé par le format Magnum. Excellent

Chambertin Clos de Bèze en Magnum 1999 – Domaine Bart : #WinePorn pour les grandes dates on sort les grands flacons ! Un vin énorme à la robe profonde, dense, jeune, brillante, violacée et opaque. Le nez est ouvert, très jeune, parfumé avec des arômes de fruits noirs, d’épices, de cacao, évoluant sur des arômes de violette à l’aération, avec toujours de la mure fraîche et du cassis. La bouche est ample en attaque, concentrée, charnue, marquée par des tanins gras et un équilibre de grande jeunesse. La fin de bouche est longue. On va laisser dormir le second magnum 10 ans de plus dans la cave au moins tant cette cuvée a évolué lentement. Un Grand cru qui entre dans sa phase de maturité, du niveau des plus grands Bourgogne rouges que j’ai eu l’occasion de boire. Excellent, voire plus !

Pinot Gris Clos Windsbuhl Vendanges Tardives 2002 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace #ILoveCLosWIndsbuhl un vin ample au botrytis de qualité. La robe est dorée, foncée avec des reflets cuivrés. Le nez est ouvert, très mûr, rôti et fumé avec des arômes de miel, de noisette, d’abricot sec, de raisin sec, d’agrumes confits, relevés par une pointe d’acidité volatile. La bouche est moelleuse en attaque, riche et charnue avec une acidité intense, évoluant sur ce caractère profond et acidulé avec un moelleux bien intégré malgré les 100+ g/l de sucre résiduel. Longue finale sur le miel et la pâte de coing pour un vin de dessert qui reste très digeste. Excellent

Vin de Savoie Mondeuse Terres Rouges 2017 – Jean-Pierre et Jean-François Quénard : une grande mondeuse déjà délicieuse. La robe est jeune, pourpre, brillante. Le nez est ouvert, intense, avec des arômes nets de violette, de mûre, de cassis et de poivre frais, avec une note de groseille à l’aération. La bouche est ample en attaque, dense et mûre avec des tanins soyeux, finement acidulée avec un caractère fruité sur les petites baies qui ressort en finale. Une grande mondeuse, terriblement séduisante jeune, exemplaire de ce que la Combe de Savoie produit de savoureux. Très Bien

Sylvaner Vieilles Vignes 2016 – Domaine Ostertag : #DrinkAlsace un vin frais et salin. Dans le très bon millésime 2016 à l’acidité fraîche, le vin se déguste délicatement. Les arômes de fleurs blanches et de mousseron sont francs et de bonne intensité. La bouche est fraîche en attaque, nette et saline avec du gras et une pointe acidulée en finale. Le « vin quotidien » selon l’expression d’André Ostertag prend ici toute sa mesure. Un verre de ce vin au restaurant (Au Potin à Barr par exemple) ou une bouteille en famille un vendredi soir, et c’est le bonheur assuré ! Très Bien

Langhe Riesling 2016 – Poderi Colla (Piemont, Italie) : un riesling frais et sec. De robe jaune pâle, le vin offre un nez ouvert et de bonne intensité, sur les agrumes frais et le pamplemousse, avec une note fumée. La bouche est franche en attaque, sèche et acidulée avec un demi-corps qui lui donne un équilibre léger et croquant. La finale est nette, pas très complexe, avec une légère amertume. Un style de riesling sec et léger, de maturité moyenne, comme on en rencontre parfois en Autriche. Surprenant malgré tout pour un Italien, fusse-t-il du Nord ! Bien

Côtes du Rhône rouge 2011 – E. Guigal : un vin jeune au fruité intense. La robe rouge rubis commence à légèrement tuiler sur les bords. Le nez est ouvert, de bonne intensité, très fruité sur des arômes de petits fruits rouges cuits, avec une note fumée. La bouche est ample en attaque, riche avec des tanins gras bien présents, d’équilibre simple mais fruité avec une finale légèrement chaude. Un très beau millésime pour un vin qui évolue lentement. Très Bien

Chignin Bergeron Cuvée Noé 2005 – Pascal et Annick Quenard : le plaisir d’un grand Bergeron à maturité. La robe est jaune citron clair, limpide et brillante, d’une grande jeunesse. Le nez est ouvert, d’intensité moyenne, avec des notes d’amande, de noisette, de miel et une pointe fumée. La bouche est sèche en attaque, de bonne densité avec une acidité fine et une légère amertume en finale. Un grand Bergeron dans une année solaire, récolté sans excès de maturité et bien élevé. Il y a un style qui rappelle Raymond Quenard dans ce flacon, avec dans mon panthéon son Chignin Bergeron 1990 qui m’a définitivement ouvert la porte aux grands vins de Savoie. Grand moment sur des quenelles de brochet sauce Nantua ! Très Bien

Pinot Gris Heimbourg 1999 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un pinot gris jeune et ample, d’équilibre demi-sec. La robe est dorée, brillante. Le nez est ouvert, complexe et intense, avec des arômes de miel, de noisette, de vanille, de fleurs séchées et une pointe d’amande grillée. La bouche est douce en attaque, ample et charnue avec le caractère vanillé qui souligne le gras, évoluant sur un caractère demi-sec très plaisant avec une finale de longueur moyenne. Les 30 g/l de sucre résiduel sont bien intégrés et le vin se montre à son apogée. Très Bien

Côtes du Rhône rouge 2015 – E. Guigal : une grande année pour cette cuvée. La robe est rouge rubis sombre avec des reflets violacés. Le nez est jeune, floral sur la violette, puis prenant des arômes de petits fruits noirs, de cacao avec une pointe lardée. La bouche est riche en attaque, sèche avec des tanins fins bien présents, évoluant sur un caractère sec et dense avec une finale sur le cacao. Riche en syrah, l’assemblage donne un caractère corsé et tendre dans ce beau millésime. A l’instar du millésime 1995 qui avait évolué parfaitement, on boira les flacons sur les 15 prochaines années sans se soucier de la garde. Bien

Côtes du Rhône rouge Parallèle 45 2015 – Paul Jaboulet : une cuvée riche et suave. La robe rouge rubis est profonde et brillante. Le nez est ouvert, d’intensité moyenne, fruité sur la cerise noire, les petits fruits rouges dont la groseille, avec une pointe de ronce. La bouche est souple en attaque, fruité et charnue avec des tanins légèrement asséchant qui apparaissent progressivement, donnant un équilibre sapide. La fin de bouche est nette, de bonne longueur avec des arômes de petits fruits compotés. Plus marqué par le grenache que le CdR de Guigal, voilà un vin très plaisant et facile à boire, à garder encore quelques années. Bien

Riesling Clos Windsbuhl 2006 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace #ILoveClosWindsbuhl une très grande réussite dans le millésime. La robe est dorée, brillante. Le nez est ouvert, net et intense, avec des arômes d’agrumes, d’écorce d’orange, de fumée, et une pointe épicée. La bouche est ample en attaque, sèche et acidulée, concentrée avec une acidité mure qui tire la finale en longueur. Point de champignon dans cette cuvée très nette, récoltée à parfaite maturité. Une belle évolution pour un vin qui se dégustait déjà bien jeune. Excellent

Côte du Jura 2007 – Domaine Macle : l’étiquette trahit une cuvée différente de l’assemblage classique, composée uniquement de chardonnay. La robe or blanc est claire. Le nez est parfumé, floral avec une légère pointe de noix fraîche, sur un équilibre jeune et peu évolué. La bouche est ample en attaque, profonde et pure avec une belle finesse, de la fraîcheur et une finale épicée. La délicatesse du chardonnay élevé sous voile sur cette cuvée donne un très bon point de départ pour apprivoiser le goût type des vins de voile du Jura. Une jeunesse exemplaire sur un millésime pas forcément très grand. Très Bien

Chignin Vieilles Vignes 2017 – André et Michel Quenard : un cru de Savoie frais et dense. La robe est pâle et brillante. Le nez est intense avec des arômes de fleurs blanches, de mousseron, de silex, de poire juteuse, sur un équilibre encore très jeune. La bouche est fraîche en attaque, marquée par une légère pointe de gaz, puis dense, franche et fruitée, avec une finale nette de bonne longueur. Un très beau vin qui ne manque pas de densité, très agréable à boire du début à la fin du repas. Très Bien

Saint-Estèphe 1981 – Château Calon-Ségur : un Saint Estèphe racé avec du fruit encore présent. Après une première bouteille liégeuse, la seconde s’ouvre après une demi-heure de carafe. Le nez est parfumé, marqué par la ronce, les épices, avec une note fumée. La bouche est dense en attaque, droite et sèche avec des tanins fins et fondus, évoluant sur le caractère austère de Saint Estèphe patiné par le temps. Une belle cuvée dans un millésime souvent très bon, éclipsé par son glorieux successeur. Très Bien

Gewurztraminer Grand Cru Pfersigberg 2004 – Paul Ginglinger : #DrinkAlsace un Pfersigberg aux arômes de … pêche ! La robe est dorée, brillante, de bonne intensité. Le nez est ouvert, jeune fruité et épicé, sur des arômes de pêche blanche, de fleurs, d’épices avec une point fumée qui trahit à peine ses 15 ans d’âge. La bouche est dense et douce en attaque, fraîche et très pure, avec le fruité du nez qui accompagne une finale nette et longue. Un millésime parfois difficile à lire, qui se présente très bien sur ce terroir, à l’instar du délicat millésime 2014. Un effet terroir particulier sur les hauteurs d’Eguisheim ? Très Bien

Bugey Mondeuse Octobre 2009 – Domaine de Soléyane : une très grande mondeuse du Bugey. La robe est brillante, sombre, rouge-noir avec des bords encore très colorés. Le nez est ouvert, net et pur avec des arômes de poivre fraîchement concassé, de mûre, de violette, avec une pointe épicée. La bouche est dense en attaque, pure et fruitée avec le caractère acidulé des petits fruits rouges, des tanins frais et mûrs, et le caractère poivré qui revient dans la longue finale. Une cuvée de grande jeunesse, magnifique de sapidité, la meilleure mondeuse du Bugey bue à ce jour. Excellent

Auxerrois H Vieilles Vignes 2001 – Domaine Josmeyer : #DrinkAlsace un vin malheureusement oxydé. Dommage pour une cuvée qui vieillit admirablement bien, quand on a dégusté les 1971 et 1990, on se dit que 2001 avait toutes les chances de suivre le mouvement des grandes années. Les problèmes d’oxydation en ont malheureusement décidé autrement. On retentera un vieillissement sur 2015 ou 2016.

Sylvaner Grand Cru Zotzenberg 2008 – Domaine Wittmann : #DrinkAlsace un vin mur et évolué. La robe or blanc est jeune et brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, mûr et marqué par la confiture d’églantine, avec une pointe d’amande et une note fumée. La bouche est ample en attaque, légèrement douce, puis charnue et profonde avec un petit manque de fraîcheur. L’impression est celle d’un vin qui fatigue, peut-être à cause de la maturité de la récolte dans un millésime tardif ? Pourquoi les Sylvaner du Zotzenberg ont-ils besoin de surmaturité, un bel élevage sur lies ne suffirait pas à donner du gras à un vin vinifié sec ? Bien

Riesling Sigillé 1973 – Domaine Weinbach : #DrinkAlsace un grand vin élégant de grande jeunesse. Dans la cave de la Confrérie Saint Etienne, les vins du millésime 1973 ont été rentrés avant que les étiquettes ne soient disponibles, et les flacons sont restés tel quels dans leur habillage temporaire. Ce Riesling sélectionné par le domaine Weinbach possède une robe jaune citron encore très claire et brillante. Le nez est ouvert, jeune, complexe, marqué par les fleurs séchées, les épices, les fruits à chair blanche avec une légère pointe fumée, mais aucune note d’hydrocarbure. La bouche est délicate en attaque, pure et de bonne densité avec une acidité mure bien intégrée. L’équilibre est parfait, très jeune, avec une finale de bonne longueur. Un style qui suggère une origine majoritaire du coteau granitique du Schlossberg, pour un vin remarquable qui a passé les décennies avec grâce. Excellent

Muscat Grand Cru Goldert 2001 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un Goldert frais et minéral. Une cuvée de grande garde dans un millésime grandissime, ça valait le coup de retarder l’ouverture de la première bouteille du carton, en toute confiance. La robe est or pâle, limpide et brillante. Le nez possède une intensité moyenne, sur les fleurs blanches, la pêche blanche, avec une pointe de sous-bois, de truffe blanche et de pierre à fusil. La bouche est ample en attaque, dense et sèche avec de la salinité, sur un équilibre magnifique de fraîcheur et de sapidité. Longue finale sur la menthe sèche et le sous-bois. Une grande bouteille qui n’est pas au bout de sa longue carrière, on sent même une certaine retenue sur cette bouteille, avec une jeunesse qui ne veut pas passer à l’adolescence. Très bon signe… Très Bien

Nuits Saint-Georges 1er Cru les Pruliers 1999 – Lucien Boillot : une magnifique bouteille qui démontre ce que devrait être un grand bourgogne : du fruit, de la race, et une évolution lente. La robe est dense, rouge sang de bœuf avec des reflets rubis. Le nez ouvert, intense et complexe, marqué par la pivoine et la violette, les petits fruits noirs dans la mûre et le cassis, avec une pointe fumée. La bouche est très équilibrée, ample et profonde en attaque, puis concentrée, charnue avec une belle acidité, révélant des tanins très fins, mais surtout marquée par un fruité encore très jeune. Un vin magnifique de profondeur, issu de vignes centenaires, qui n’a pas dit son dernier mot. Excellent

Riesling Sélection de Grains Nobles « S » 2000 – Hugel et Fils : #DrinkAlsace un grand vin de très grande concentration. La robe est dorée, foncée, éclatante avec des reflets cuivrés. Si le nez est envoûtant sur des notes de miel, de safran et de coing, la bouche est riche et charnue, très liquoreuse mais avec une acidité encore masqués par la liqueur. Le vin tapisse la langue tant par son sucre, sa concentration que par son terroir, avec une très longue finale. L’équilibre de liquoreux extrême (6,5% alc, 295 gl/ SR) couplé à un grand terroir de longue garde rend le vin indestructible. Excellent, voire hors norme.

Pinot Gris Clos Windsbuhl Vendanges Tardives 2005 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace #ILoveCLosWindsbuhl une vendange tardive puissante et crémeuse. La robe est jaune dorée, clair pour une vendange tardive. Le nez ouvert, surmuri, complexe avec des arômes de fruits secs, de miel, d’abricot sec, et une pointe de vanille. La bouche est ample et moelleuse en attaque, puis charnue et très acidulée, évoluant sur un équilibre riche, épicé avec une grande longueur. Un caractère tendre et puissant peut-être un poil moins parfait que le gewurztraminer vendange tardive produit sur le même terroir en 2005, mais terriblement séduisant, et en accord magnifique sur une tarte aux quetsches. Excellent

Sylvaner Bollenberg 2008 – Cave François Schmitt : #DrinkAlsace un Bollenberg ample et gras. La robe est limpide, jaune citron avec une belle brillance. Le nez ouvert, net, marqué par une note de froment, de la poire, des fleurs jaunes et une note d’amande qui trahit les 10 ans d’âge. La bouche est franche en attaque, sèche et dense avec du gras, une acidité fine bien présente et une finale nette de bonne longueur marquée par l’amande. Une belle bouteille qui évolue très bien avec le temps, sans aucune fatigue. L’élevage sur lie de qualité a stabilisé le vin pour pas mal d’années encore. Très bien

Arbois Pupillin Chardonnay 2007 – Pierre Overnoy : un chardonnay pur et salin. La robe est claire, légèrement trouble, avec du dépôt. Le nez est parfumé, complexe, avec des arômes de fleurs séchées, de sésame grillé, une pointe d’écorce d’agrumes et une note fumée, sans aucune note oxydative. La bouche est finement acidulée en attaque, sèche et dense avec du gras, évoluant sur les arômes du nez avec une longue finale acidulée. Un vin grand vin frais et complexe. Excellent

Pommard Les Noizons 2009 – Jean-Luc Joillot : un Pommard mur et racé. La robe est sombre, rouge rubis avec des bords légèrement tuilés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe, avec des arômes de casis, de mûre, de fumée et d’épices, évoluant à l’aération sur des notes de poivre et de ronce. La bouche est souple en attaque, fruitée et dense avec des tanins gras bien fondus, évoluant sur le caractère souple de ce millésime qui n’a pas perdu son fruit. Très belle année sur cette cuvée qui tiendra encore en cave. Très Bien

Gewurztraminer Cuvée des Seigneurs de Ribeaupierre 1976 – Trimbach : #DrinkAlsace une grande cuvée à pleine maturité. La robe est dorée, brillante. Le nez est épicé, évolué, avec des notes de miel et de fruits secs. La bouche est dense et dense en attaque, encore charpentée avec une belle présence des épices en finale. Un vin de noble origine, qui a très bien évolué malgré le bouchon imbibé et le niveau assez bas dans la bouteille. Très Bien

Pinot Blanc Strangenberg 1994 – Heim : #DrinkAlsace un Strangenberg de belle tenue dans le temps. La robe est claire, or blanc avec des reflets verts. Le nez est parfumé, complexe, marqué par le miel sec, le tilleul, les fleurs séchées. La bouche de demi-corps est encore bien structurée, pure et de bonne densité avec une légère acidité bien présente en finale. Terroir de prédilection pour les pinots, blancs ou noirs, avec des vins de garde. A boire malgré tout dans les 30 premières années sur les petits millésimes comme 1994 ! Bien

Riesling Grand Cru Rangen 1996 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un Rangen épuré et acidulé. La robe est dorée, brillante. Le nez est ouvert, complexe, avec des arômes de caillou concassé, de pierre à fusil, d’écorce de pamplemousse, de citron vert et une note de sous-bois qui trahit une certaine évolution. La bouche est sèche en attaque, assez vive pour un 1996 et c’est peu dire, de bonne concentration avec une amertume qui se dévoile en finale. De maturité moyenne (12.4%), ce Rangen se présente sur une ligne acidulée renforcée par les amers en bouche. Une belle conservation pour ce vin racé, malgré tout loin des cuvées produites depuis 2007. Très Bien

Riesling Grand Cru Hengst Vendanges Tardives 2001 – Domaine Josmeyer : #DrinkAlsace un Grand Hengst profond et doux. La robe dorée est claire et brillante. Le nez est ouvert, mur, complexe et patiné avec des arômes de miel, d’agrumes confits, une pointe épicée, une touche de vanille et une note fumée. La bouche est ample en attaque, douce et profonde, puis concentrée, pure et finement acidulée. La finale s’étire en longueur sur un caractère charnu qui ne perd jamais de fraîcheur., avec des arômes d’abricot. Un très grand vin de garde dans un très grand millésime. Excellent

Pinot Gris Tradition 2007 – Domaine Pfister : #DrinkAlsace un pinot gris sec et net. La robe or blanc est claire et brillante. Le nez est ouvert, d’intensité moyenne, avec des notes de poire, de fleurs séchées, de froment. La bouche est sèche en attaque, de bonne concentration avec du gras, une acidité fine et un équilibre sec et pur. Un vin agréable, parfait sur une blanquette de veau. Bien

Pessac-Léognan rouge 2007 – Château La Louvière : un Pessac léger à maturité. La robe est rouge pivoine, assez claire. Le nez d’intensité moyenne est fruité avec de légères touches florales et épicées. La bouche est souple en attaque, de demi corps avec des tanins évoluant sur un équilibre délicat et léger. Un vin tendre prêt et facile à boire. Bien

Riesling Grand Cru Muenchberg 2009 – Pierre Koch : #DrinkAlsace un vin complexe à maturité. La robe est or possède des reflets dorés. Le nez est ouvert, complexe, avec des arômes de fumée, de fleurs blanches et une pointe d’herbes séchées. La bouche est tendre en attaque, aérienne avec une acidité fine qui accompagne le milieu de bouche. La fin de bouche est nette et de bonne longueur. Un beau Muenchberg à maturité, à boire sans attendre plus longtemps. Bien

Riesling Grand Cru Kessler 2006 – Domaine Dirler-Cadé : #DrinkAlsace un superbe 2006 pur et salin. La robe jaune dorée est brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, jeune et pur avec des arômes d’agrumes confits, de pamplemousse rose, une pointe fumée. La bouche est tendre en attaque, pure et saline avec une légère douceur relevée par une amertume élégante. L’équilibre demi-sec est agréable et reste très pur, aucune note de champignon ne vient troubler la longue finale. La cuvée Heisse Wanne pousse cette qualité encore un cran au-dessus, mais sur le simple Kessler le résultat est déjà magnifique ! Très Bien

Sylvaner Brand 1981 – Auguste Hurst : #DrinkAlsace un Brand qui a bien vieilli. La robe est dorée, assez claire avec des reflets vieil or. Le nez est ouvert, sur les fleurs séchées, la poire et le froment. En bouche le vin est ample en attaque, élégant avec une acidité légère et mûre, sec avec du gras, sur un équilibre de demi-corps bien net. La finale est courte et nette. Un Brand qui a bien vieilli, et qui se boit encore très bien. Le Sylvaner Roche Granitique 2017 du domaine Kirrenbourg est d’un tout autre calibre, mais on en reparle ! Bien

Vin de Savoie Mondeuse 2011 – Domaine de Vens-le-Haut : une mondeuse fraîche et dense. La robe est jeune foncée, brillante, rouge grenat avec des reflets violacés. Le nez d’intensité moyenne est délicat, initialement légèrement réduit puis marqué par la violette, la mûre fraîche, une touche de fruits rouges, et une pointe fumée. La bouche est souple, fruitée et acidulée en attaque, puis charnue, de bonne densité et légèrement amère en finale, l’amertume étant soulignée par l’acidité. Un vin délicieux et sapide, parfait à table. Bien

Pessac-Léognan 1995 – Château Haut-Bailly : toute l’élégance et la complexité d’un Bordeaux à maturité. La robe rouge tuilé est brillante, dense et dessine un beau jambage sur les parois du verre. Le nez est ouvert, complexe, marqué par le poivron rouge, les épices, et une note de fleurs séchées. La bouche est dense en attaque, élégante avec des tanins veloutés, une fraîcheur et une jeunesse remarquable, sur un équilibre à parfaite maturité. La fin de bouche est longue, portée par des tanins fins et fondus et les arômes du nez qui prennent une note plus fruitée autour de la pêche jaune. Le bouchon long destinait cette cuvée à une longue garde, pour ses bientôt 25 ans le vin est à point. Acheté 20€ à la fin du siècle dernier, une autre époque… Excellent

Chignin Vieilles Vignes 2017 – André et Michel Quenard : un vin frais et floral, très printanier. La robe or pâle est brillante avec un disque épais. Le nez est ouvert, jeune, primeur, marqué par les fleurs blanches et la poire avec une note de feuille de cassis. La bouche est ample en attaque, sèche et acidulée avec un très léger perlant qui renforce la fraîcheur. L’équilibre est dense, salin, encore très jeune mais délicieux, sur son caractère primeur il se boit très facilement après une belle après-midi de printemps. Ne manquent que quelques huîtres ! Très Bien

Riesling Grand Cru Wineck-Schlossberg 1999 – Vincent Spannagel : #DrinkAlsace un vin à maturité dans une grande année pour le cépage riesling. La robe jaune or est brillante et intense. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe avec une belle patine, évoquant l’églantine, le miel, le beurre, les fleurs séchées, avec une pointe fumée. Un équilibre rencontré souvent sur les rieslings de ce millésime lorsqu’ils sont à maturité. La bouche est souple en attaque, sèche avec du gras, une acidité moyenne très fine, évoluant sur une légère amertume qui allonge la finale. Un Wineck tendre au bouquet délicat, qui se montre très bien sur son plateau de maturité. Bien plus en forme que les 1998 et 2000 qui commencent à fatiguer. Très Bien

Riesling Château de Schengen 2013 – Domaine Thill (Luxembourg) : un riesling de robe or vert pâle, aux arômes frais et jeunes sur le pamplemousse, le mousseron et la pierre à fusil. La bouche est sèche, croquante, acidulée avec une fine amertume en finale. Une acidité froide typique des rieslings de bord de Moselle, qui donne un vin simple, droit et sec, très agréable à boire en ce début de printemps. Bien

Riesling Signature 2017 – Wolfberger : #DrinkAlsace un riesling frais et léger. De robe or pâle et cristalline, le vin possède un nez jeune et fringant, net, d’intensité moyenne avec des arômes d’agrumes et de fleurs blanches. La bouche est sèche et finement acidulée en attaque, légère et pure avec une finale légèrement amère. De maturité moyenne, la cuvée 2017 reste légère au regard des précédents millésimes de cette cuvée soigneusement sélectionnée. Bien

Pinot Gris Grand Cru Kirchberg La colline aux Escargots 2007 – Domaine André et Lucas Rieffel : #DrinkAlsace un vin riche et évolué. La robe est dorée, vieil or, brillante. Le nez est ouvert, légèrement oxydé, avec des arômes de miel, de poire blette, de fleurs séchées, une note de noisette et une pointe de noix, sur un équilibre qui fait vieux. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, de bonne densité avec un caractère lacté qui accompagne la finale. La belle structure est malheureusement gâchée par le nez oxydé. Bof

Pinot Noir Weid 2001 – Lucien Albrecht : #DrinkAlsace un rouge corsé et boisé patiné par le temps. La robe est dense, rouge rubis foncé avec des bords tuilés. Le nez est ouvert, corsé, épicé et boisé avec des arômes de ronce, de pain grillé, de fumée, une note légère de pivoine à l’aération mais peu de fruit. La bouche est ample en attaque avec de la profondeur, des tanins secs encore présents et un équilibre corsé et concentré. Brut de fonderie à sa naissance, l’élevage sous bois a été en partie digéré 18 ans plus tard, mais l’ancienne maison a fait beaucoup mieux sur le terroir du Bollenberg dont est issue la parcelle Weid, comme les magnifique 2006, 2008 ou 2009. Bien

Gewurztraminer Grand Cru Zinnkoepflé Sélection de Grains Nobles récolté en Vin de Glace 2001 – Seppi Landmann : #DrinkAlsace un liquoreux pur et complexe. La robe est dorée, foncée, tirant sur l’ambre avec un bel éclat. Le nez est ouvert, intense, complexe et patiné par le temps, avec des arômes de moka, de pralin, de pâte de coing, de raisin sec, évoluant sur des notes fumées avec une pointe de truffe blanche. Le mention Sélection de Grains Nobles, normalement peu compatible avec l’état sanitaire sain que demande une récolte en vin de glace, semble ici étonnamment à sa place. La bouche est moelleuse en attaque, charnue avec une liqueur pure, une douceur relevée par le caractère épicé et une longue finale sur les fruits à l’eau de vie. Un vin extrême à maturité, parfaitement bouché sur une demi-bouteille qui tiendra encore la distance dans ce grand millésime. Vive les ados nés en 2001 ! Excellent

Lire les détails sur la signification des appréciations et notes données au vin