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Les Vins de 2018 – Trimestre 4

Compte rendu des vins dégustés d’octobre à décembre 2018,  dont un légendaire Muscat Grande Réserve 1959 de Gustave Lorentz et un émouvant Riesling Grand Cru Muenchberg 2005 d’André Ostertag. Sans oublier les bonnes bouteilles de fin d’année !

Côtes du Jura Chardonnay Les Champs Rouges 2014 – Domaine Labet : un grand vin naturel. Ce chardonnay ouillé très faiblement soufré possède une très belle maturité, avec une robe jaune citron brillante, présentant un disque épais. Le nez est mur, intense avec des arômes d’agrumes, de petits fruits acidulés, et une note boisée. La bouche est franche et intense en attaque, très saline avec une belle densité. L’équilibre minéral est magnifique, renforcé par l’acidité importante du millésime. La finale longue et acidulée reprend la note boisée du nez et affiche un caractère légèrement tannique. Un grand vin plein d’éclat, qui gagnerait à être visible dans la grande restauration, à l’instar des cuvées de Jean-François Ganevat. Nul doute que si le vigneron se consacrait plus à ses marchés plutôt qu’au SO2 total de ses vins, dont il parle sur ses contre-étiquettes, il atteindrait certainement plus les mangeurs de homard ! Excellent

Grüner Veltliner Alte Reben 2005 – Weingut Nigl (Kremstal, Autriche) : un grand GV encore très jeune. La robe est claire, or blanc avec des reflets verts. Le nez est parfumé, très jeune, initialement floral, avec des arômes de poire et une pointe d’épices. La bouche est franche en attaque, avec une pointe de gaz (préservée par la capsule à vis), puis évolue sur un équilibre gras et sec, acidulé et charnu avec une légère amertume en finale. Un style bien typé, d’une belle jeunesse, qui évolue lentement en bouteille. Très Bien

Harmonie R 2005 – Maurice Schoech : #DrinkAlsace un assemblage de cépages issus du Rangen pour un vin déjà évolué. La robe est dorée, le nez initialement légèrement oxydatif, avec des notes de fruits à noyau, de miel et une pointe grillée. La bouche d’équilibre presque sec est dense en attaque, grillée avec de l’amertume et une pointe fumée en finale. L’ensemble reste corsé et les amers souvent présents sur ce terroir se mêlent au caractère grillé pour donner un vin corsé, à apprécier à table. Un mont d’or au four lui convient parfaitement. Les vins du Rangen sont très expressifs dans ce millésime, à l’instar du Riesling de Zind Humbrecht dégusté l’année dernière. Une cuvée singulière à ne pas mettre entre toutes les mains. Bien

Pinot Noir de Rodern 1997 – Rolly Gassmann : #DrinkAlsace un rouge alsacien mur et à maturité. Ne cherchez pas la Bourgogne dans le verre, à Rodern on est sur du granit à marnes bleues, avec un style plus rhodanien ou languedocien que bourguignon. La robe est sombre, profonde, rouge rubis avec des reflets acajou. Le nez est ouvert, de bonne intensité, très mur avec des arômes de pivoine, de petits fruits noirs confiturés, mais aussi une pointe plus végétale autour du poivron rouge. La bouche est ample et souple en attaque, pure et concentrée, avec le caractère surmuri du nez qui ressort, évoluant sur un équilibre riche aux tanins gras, qui se rapprocherait presque d’un porto à maturité. La fin de bouche possède une légère touche alcoolique. Un grand rouge alsacien encore très jeune, qui a eu besoin d’une vingtaine d’année pour gagner en équilibre. Sur un bœuf en daube avec sa sauce sirupeuse, on applaudit l’arrivée de l’automne tout en ayant une pensée émue pour Mme Rolly-Gassmann qui nous a quitté la semaine passée. Très Bien

Côte Rôtie Brune et Blonde 1990 – E. Guigal : un vin frais à maturité. La robe est dense, profonde, rouge profond avec des bords tuilés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, avec des arômes de suie, de lard fumé, de poivre, mais sans trace de fruit. La bouche est souple en attaque, concentrée, acidulée avec des tanins gras qui réapparaissent Légèrement décevant, mais peut-être que les millésimes plus récents ont placé la barre nettement plus haute ? Bien

Pinot Noir Cœur de Bollenberg 2005 – Cave François Schmitt : #DrinkAlsace un Bollenberg jeune et fondu. La robe rouge rubis foncé est encore jeune avec de très légers reflets acajou. Le nez est initialement discret, marqué par le toasté, puis bénéficie de l’aération et propose de beaux arômes de petits fruits noirs, de fumée, de fleurs séchées, avec une belle maturité. La bouche est ample en attaque, corsée, marquée par des tanins gras, une acidité fine, et un équilibre charnu d’une grande pureté. La fin de bouche légèrement chaude possède du gras, et une belle longueur. Un vin à carafer, qui débute son apogée en toute tranquillité. A réserver à une pièce de bœuf grillée. Très Bien

Tokay d’Alsace Cuvée du Schlossherr 1961-1991 – Wolfberger : #DrinkAlsace le plus vieux n’est pas celui qu’on croit. Le 1961 est un vin âgé qui se déguste encore assez bien. La robe est dorée, foncée. Le nez est ouvert, de bonne intensité, évolué avec des arômes de fleurs séchées, de figue, de fruits à l’eau de vie. La bouche est ample en attaque, riche avec du gras, puis une finale plus fuyante. Un beau témoignage dans un grand millésime. Bien
Le 1991 est malheureusement fatigué, terreux, passé, sur les deux flacons ouverts, malgré un bon bouchage.

Pauillac 1986 – Château Mouton Baronne : un bon Pauillac de grande jeunesse. La robe est brillante, rouge rubis foncé avec de très légers reflets tuilés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, fumé avec des arômes de cèdre, d’épices et de fleurs séchées, évoluant à l’aération sur de discrètes notes de petits fruits noirs. La bouche est souple en attaque, de bonne densité avec des tanins gras bien fondus, une acidité fine bien présente et une belle fraîcheur. Un vin précis, charpenté, équilibré, encore très jeune. Très Bien

Pinot Gris Clos Jebsal Sélection de Grains Nobles 1996 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un liquoreux extrême qui évolue bien. La robe est dorée, foncée avec des reflets cuivrés. Le nez est intense, complexe, dévoilant à l’aération des nappes multiples autour de la figue, de la pâte de coing, de l’abricot sec, avec des notes de noisette, de fumée et de miel. La bouche est très riche en attaque, dotée d’une forte liqueur (190g/l de résiduel pour 10 degrés d’alcool) mais également d’une forte acidité qui lui apporte du peps. La fin de bouche est très longue, sur la figue et le coing. Un équilibre concentré proche de certains chenins liquoreux extrêmes, que la patine du temps a commencé à arrondir. Excellent

Pinot Gris Patergarten 1994 – Domaine Paul Blanck : #DrinkAlsace étonnant Patergarten, comme souvent avec de la garde. La robe est or jaune, brillante, dense. Le nez est parfumé, complexe avec des arômes de fleurs jaunes, de poire William, de noisette, de vanille, et une pointe de sous-bois. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, de complexité moyenne mais encore jeune. La fin de bouche légèrement chaude est nette, et de bonne longueur. Une belle bouteille parfaite sur un repas d’automne, crème de potiron et bouchées à la reine. Le terroir du Patergarten donne des vins d’apparence simple dans sa jeunesse, mais qui évoluent magnifiquement avec le temps. Très Bien

Riesling Sigillé 2000 – Gustave Lorentz : #DrinkAlsace un riesling à point qui a conservé de la fraîcheur. La robe jaune or foncée est brillante mais montre de l’évolution. Le nez est ouvert, mur, finement pétrolé avec des arômes de citronnelle, de pain grillé, et une note fumée. La bouche est ample en attaque, sèche et légère avec du gras, un corps moyen et une belle pureté. La fin de bouche se montre nette et fraîche. Un beau riesling qui a bien évolué, bon accompagnement d’un poisson en sauce. Bien

Gewurztraminer Sélection de Grains Nobles 1989 – André Kientzler : #DrinkAlsace un monument alsacien. La demi-bouteille possède un beau bouchon et un bon niveau. La robe est or foncé, avec des reflets cuivrés. Le nez est ouvert, intense et complexe, patiné par le temps avec des arômes de miel, de raisin sec, de vanille, de noisette, de pêche jaune et une pointe fumée. La bouche est liquoreuse en attaque, onctueuse, charnue et moyennement acidulée, avec un caractère gras et pur qui magnifie le milieu de bouche. La finale est très longue sur les arômes complexes du nez. La qualité du botrytis de 1989, qu’on retrouvera j’espère avec le prometteur millésime 2018, a donné un vin exceptionnel à la longévité sans faille. Excellent

Pommard Les Noizons 2009 – Jean-Luc Joillot : belle évolution pour cette cuvée phare du domaine. La robe est dense, rouge foncé avec des bords légèrement tuilés. Le nez est ouvert, jeune et frais avec des arômes de pivoine, de cerise noire, de fumée, évoluant à l’aération sur des arômes de cassis avec une pointe épicée. La bouche est ample en attaque, pure et concentrée avec des tanins gras, riche en matière avec une belle densité de fruits. La finale est longue sur les fruits murs, légèrement chaude avec un retour des tanins gras qui apporte un caractère légèrement asséchant. Encore très jeune, c’est un vin taillé pour la garde. Très Bien

Riesling Grand Cru Goldert 2005 – Ginglinger-Fix : #DrinkAlsace un joli Goldert à maturité. On n’entend pas assez parler de ce domaine de Voegtlinshoffen qui produit une très belle gamme de vins, dont un Goldert équilibré. Ce 2005 possède une robe or jaune, claire et brillante, montrant peu d’évolution. Le nez est ouvert, intense et complexe avec une légère évolution, les notes pétrolées se mêlant à des arômes de fruits jaunes, d’épices, de beurre et de fumée. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, une acidité mûre qui structure l’équilibre, et une finale sur les agrumes qui présent une légère amertume. Un vin racé parfait à table dès à présent, mais qui se gardera en cave encore 10 ans si besoin. Très Bien

Sylvaner Rosenberg 2009 – Barmès-Buecher : #DrinkAlsace un Rosenberg sec et harmonieux. La robe or pâle est brillante, avec des reflets paille. Le nez est parfumé, complexe, marqué par un léger toasté, des épices et une note de froment. La bouche est ample en attaque, nette et sèche avec du gras, une légère pointe de gaz et une belle harmonie. Un vin abouti à l’élevage parfait, qui se montre à son apogée. Très Bien

Arbin Mondeuse La Brova 2005 – Louis Magnin : un grand rouge de Savoie. La robe est encore jeune, rubis profond avec une belle densité. Le nez est parfumé, fruit sur les petits fruits acidulés, myrtille et cassis en tête, derrière des notes de violette, avec un léger toasté. La bouche est souple en attaque, charnue et pure grâce à des tanins gras et fins, évoluant sur une acidité franche et mûre qui donne une charpente fraîche au vin. La finale est longue sur le fruité du nez, avec une magnifique sensation de pureté. Un grand vin d’Arbin dans un grand millésime désormais à maturité. Excellent

Riesling Ostenberg 2008 – Domaine Loew : #DrinkAlsace un riesling frais et évolué. La robe est pale, le nez est ouvert, marqué par les agrumes verts, le miel, une pointe de fumée et une note évoluée. La bouche est franche en attaque, portée par une acidité moyennement mur et intense, donnant sur un équilibre plus gras en milieu de bouche avec de l’amertume en finale. L’impression d’un raisin qui a essayé de murir au point de prendre de la surmaturité mais sans atteindre une acidité mûre est assez typique de rieslings sur des terroirs frais. L’évolution est sensible sur cette bouteille, peut-être affectée par un bouchage moyen. Un flacon décevant sur un vin à regoûter. Bien

Engelgarten 2005 – Marcel Deiss : #DrinkAlsace un grand vin droit à maturité : la robe or jaune est brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe avec des arômes qui se dévoilent par couche autour de fleurs, de fruits à chair blanche dont la poire, de noisette, avec une note de bergamote et une pointe fumée. La bouche est ample en attaque avec une légère douceur, puis concentrée, saline et charnue, trouvant un équilibre sapide avec une longue finale acidulée. Un vin qui se déguste très bien cet automne ; il était déjà magnifique jeune mais a gagné en complexité avec le temps. Excellent

Riesling Grand Cru Engelberg 2013 – Domaine Pfister : #DrinkAlsace un Engelberg droit et sec. La robe est pâle, brillante. Le nez d’intensité moyenne possède de la fraîcheur, avec des arômes d’agrumes et de fleurs blanches, tout en délicatesse et en discrétion. La bouche est franche en attaque, ample et droite, sèche avec du gras, sur un bon équilibre au niveau d’alcool modéré. 2013 a produit de grands vins qui arrivent tout doucement à maturité. Très Bien

Crozes-Hermitage Thalabert 2011 – Paul Jaboulet : un grand Crozes encore très jeune. La robe est dense, sombre et profonde, encore très jeune, avec des reflets violacés. Le nez est ouvert, intense, encore jeune avec des arômes de suie, de petits fruits noirs, d’épices, sur un ensemble encore brut de décoffrage. La bouche est riche, ample en attaque avec des tanins gras, évoluant sur un caractère dense et épicé, avec une finale encore légèrement marquée par le tanin. Une cuvée dans un bon millésime, qui pourra encore se garder quelques dizaines d’années. Très Bien

Sylvaner Mittelbergheim 2007 – Domaine Rieffel : #DrinkAlsace un sylvaner déjà évolué. La robe or blanc est intense et brillante. Le nez est parfumé, avec des arômes de lait d’amande, de frangipane, une pointe de chèvrefeuille, sur un ensemble qui paraît évolué. La bouche est dense en attaque, sèche avec du gras, une acidité nette, mais un caractère lacté et vanillé qui évolue à l’aération sur un style plus oxydatif. Cette bouteille a soit un problème de bouchage, ou alors la cuvée a évolué rapidement. La sensation de vieux n’est pas très agréable. Bien

Auxerrois Vieilles Vignes 2010 – Paul Blanck : #DrinkAlsace un compagnon de cave toujours aussi bon à table. La robe jaune or est dense et brillante. Le nez est parfumé, mur avec des notes de fruits compotés, de pêche, de fleurs jaunes, avec une légère note d’évolution. La bouche est ample en attaque, riche avec du gras, légèrement douce mais soutenue par une belle acidité, évoluant sur un équilibre dense et salin. Un auxerrois récolté avec une belle maturité, qui offre une belle concentration et accompagne le repas avec une grande facilité. Aussi bon au printemps qu’à l’automne, c’est une cuvée de référence au domaine dont il convient d’avoir toujours quelques bouteilles dans la cave pour les petits des grandes occasions. Très Bien

Gewurztraminer Holder 2007 – Domaine Schoenheitz : #DrinkAlsace un gewurztraminer tendre et épicé. La robe or jaune est claire et brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, épicé à souhait avec des notes de fruits jaunes et une pointe de vanille. La bouche est douce en attaque, puis acidulée, d’un équilibre demi sec qui évolue sur des arômes d’agrumes, d’épices avec une pointe légèrement tannique. Après quelques années de garde, voilà un vin d’équilibre demi sec, parfait compagnon de table sur des fromages à croûte lavée. Très Bien

Condrieu Brèze 2011 – Louis Chèze : un Condrieu riche au boisé encore présent. La robe est pâle, brillante avec un disque épais. Le nez ouvert, intense, floral avec des notes de miel, de fruits à chair blanche, mais également un boisé encore assez sensible. La bouche est ample, charnue et sèche avec du gras, évoluant sur un équilibre tendre avec une fine acidité juste suffisante pour apporter de la fraîcheur en finale. Un vin encore marqué par son élevage, mais dans la puissance, qui permet de passer agréablement à table, même sur des fruits de mer. Très Bien

Pessac-Léognan 2007 – Château La Louvière : un Pessac léger à maturité. La robe est rouge pivoine, assez claire, sans marques d’évolution. Le nez ouvert, d’intensité moyenne, fruité avec de légère touche florale et épicée. La bouche est souple en attaque, de demi-corps avec des tanins évoluant sur un équilibre délicat et léger. Légèrement décevant pour un Pessac Léognan, ce vin tendre dans un millésime léger se montre néanmoins très agréable. La douceur d’un tournedos Rossini en a fait un bon compagnon. Bien

Pinot Gris Grand Cru Muenchberg A360P 2007 – Domaine Ostertag : #DrinkAlsace un vin riche et puissant. La robe est dorée, brillante, foncée. Le nez est ouvert, intense, très mur avec des arômes de fruits à noyau, de confiture d’abricot, de miel, avec une note fumée et une pointe d’acidité volatile. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, une légère chaleur, et une forte concentration sur la langue. La puissance se libère en fin de bouche avec un finale longue, chaude, légèrement acidulée, sur les arômes du nez. L’équilibre surmuri tranche avec d’autres millésimes plus frais. Cette bouteille se montre un peu extrême, à regoûter. Bien

Gewurztraminer Grand Cru Altenberg de Bergbieten 2001 – Frédéric Mochel : un Altenberg riche et complexe. La robe est dorée, brillante, le nez confirme une surmaturité évidente, avec des arômes de miel, d’épices, de fruits jaunes et une pointe fumée. La bouche est ample et douce en attaque, puis charnue, acidulée et épicée avec une longue finale. Le moelleux est encore assez sensible surtout pour un vin de la maison Mochel, mais le vin fait déjà un malheur par sa puissance et sa complexité sur un poulet au curry. Un grand millésime 2001 qu’il faudra investiguer plus en détail un de ces jours. Très Bien

Riesling Grand Cru Sommerberg Cuvée Arnaud 2004 – Claude Weinzorn : #DrinkAlsace un grand Sommerberg mur et complexe. La robe est dorée, brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe avec des arômes d’agrumes confits, de fumée, une pointe florale et de légères notes d’écorce d’agrume à l’aération. La bouche est ample et douce en attaque, concentrée, saline et acidulée, avec une très belle fraîcheur et beaucoup d’élégance. La fin de bouche est longue, saline avec une jolie patine laissée par le temps. Un beau vin à maturité, parfait à table. Très Bien

Côte Rôtie Château d’Ampuis 2004 – E. Guigal : un grand vin à point. La robe est rouge sombre avec des reflets pourpre et des bords légèrement tuilés. Le nez est parfumé, frais et fruité avec des arômes de violette, de framboise, de cassis, tout en conservant une note fumée très présente. La bouche est franche en attaque, dense avec des tanins fins et frais, une belle acidité, et un fruit d’une grande jeunesse. La finale est longue, aromatique, sèche avec un tanin encore présent, mais laisse une impression nette sur les fruits noirs. Une bouteille ouverte fraîche et carafée une heure, qui se montre bien meilleure que la précédente. On est sur un Côte-Rôtie entre deux âges, possédant encore le fruité de sa jeunesse mais ayant déjà gagné en patine. Probablement le meilleur moment pour boire ces 2004, en attendant patiemment que les 2003 et 2005 vieillissent encore en cave. Une belle Côte de bœuf poêlée et passée au four, avec sel et poivre comme seuls condiments lui rend un bel hommage. La vie est belle pour les viandards qui ont la bonne bouteille sous la main. Excellent

Pinot Gris Réserve Personnelle 2000 – Trimbach : #DrinkAlsace un grand pinot gris à maturité. La robe or est brillante, avec des reflets paille. Le nez est parfumé, complexe et patinée, avec des arômes de fruits à noyau, de noisette, de vanille et une pointe de miel. La bouche est ample en attaque, d’équilibre sec avec du gras, juste ce qu’il faut d’acidité pour donner de la charpente, et une grande pureté qu’on ressent dans la longue finale. Né dans un millésime chaud, la présence de raisins issus de l’Osterberg permet de conserver de la fraîcheur. L’équilibre est plus tendre que sur les grandissimes 2001 ou 1971, mais ce 2000 a de très beaux atouts et s’est montré un très bon compagnon sur une fricassée de sot-l’y-laisse de dinde aux champignons et lardons. Garde supplémentaire importante pour ce vin encore très jeune. Très Bien

Gewurztraminer Cuvée Saint Urbain 2003 – Vinent Spannagel : #DrinkAlsace un gewurztraminer demi-sec à l’évolution lente. La robe jaune or est brillante, le nez ouvert et parfumé avec des arômes de citronnelle, de mélisse, d’épices douces et de fruits jaunes, un registre marqué par la sécheresse du millésime. La bouche est douce en attaque, d’équilibre demi-sec avec du gras, fraîche avec un léger tanin qui apporte de la structure. La fin de bouche possède une belle longueur. Un millésime singulier pour cette cuvée souvent réussie dans la gamme, qui a particulièrement bien réussi en 2003. Très Bien

Riesling Grand Cru Rangen Clos Saint Urbain 1998 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un Rangen surmuri et complexe. La robe est dorée, foncée et brillante. Le nez est ouvert, intense avec des arômes de fumée, de raisin sec, de fruits jaunes et de miel, avec une note tourbée. La bouche est moelleuse en attaque, puis acidulée, dense avec de beaux amers qui accompagnent la puissance, évoluant sur un équilibre demi-sec avec une belle longueur. Un vin hors norme dans un millésime exceptionnel sur ce terroir – deux sélections de grains noble ont été produites cette année aussi avec du riesling et du pinot gris – qui se dévoile progressivement dans son équilibre si typique. A garder jusqu’à trouver le plat qui le sublimera. Des Saint-Jacques laquées aux trompettes de la mort par exemple ? Excellent

Pinot Noir Brand 1983 – Domaine Hurst : #DrinkAlsace un pinot noir très mûr dans une grande année. La robe est dense, brillante, rubis profond aux reflets tuilés. Le nez est ouvert, intense, avec des arômes de suie, de fruits noirs compotés, d’épices, sur un équilibre au fruité surmuri intense, tirant à l’aération sur la cerise noire façon Porto. La bouche est ample en attaque, dense avec des tanins gras, charnue avec toujours cette note de fumée persistante qui accompagne la longue finale. Un grand rouge de granit qui se déguste comme un grand Hermitage, très mur (15% d’alcool affichés, probablement plus en réalité) et bien structuré. Très Loin des bourgognes dont il partage le cépage, c’est plutôt vers la Vallée du Rhône qu’on se tourne à l’aveugle. Un vin hors norme dans un grand millésime à rouges en Alsace. Marié avec succès à une paella dont il épouse les contours multiples, des encornets au chorizo. Très Bien

Muscat Clos Saint-Landelin Vendanges Tardives 2004 – Domaine Muré : #DrinkAlsace un grand muscat moelleux. La robe est foncée, topaze brillante avec des reflets cuivrés. Le nez est mur, intense, complexe, avec des arômes de miel, de fruits secs, de pâte de coing, évoluant à l’aération sur une note de menthe poivrée et de verveine. La bouche est moelleuse en attaque, puis concentrée, pure, offrant un magnifique toucher de bouche. Une douceur charnue finissant sur une petite pointe citronnée délicate, dans le style des grands Muscat de Beaumes de Venise. Un grand vin à maturité. Excellent

Chignin Vieilles Vignes 2017 – André et Michel Quenard : un Chignin frais et salin. La robe est pâle et cristalline, le nez ouvert, floral, encore très jeune, avec une note herbacée. La bouche est fraîche en attaque, avec une légère pointe de gaz qui titille la langue, puis de bonne densité, sèche et saline avec une bonne longueur dans une finale acidulée. Un grand vin de terroir calcaire, secret bien gardé de certains connaisseurs… Les Huîtres de fin d’année n’ont qu’à bien se tenir. Très Bien

Chiroubles 2011 – Château de Javernand : un Beau Chiroubles au fruit toujours présent. La robe est encore jeune rouge foncé avec des reflets violacés. Le nez est parfumé, fruité avec des arômes de petits fruits rouges et de cassis. La bouche est ample, souple en attaque, de bonne densité, franche avec des tanins fins et discrets. Finale fruitée et nette, un joli vin qui a perdu de sa prime jeunesse et qui se déguste très bien à table. Bien

Riesling Grand Cru Muenchberg 2005 – Domaine Ostertag : #DrinkAlsace un grand Muenchberg à maturité. La robe or est foncée. Le nez est ouvert, intense et complexe, avec des arômes de fruits mûrs, de miel, de fleurs séchées, d’épices et une pointe fumée. La bouche est dense en attaque, riche avec du gras, une légère salinité et une fine acidité qui souligne une légère amertume. Un grand vin puissant et long, qui ne dit pas son mot en attaque mais qui dévoile sa puissance en bouche. Dégusté pour lui seul en évoquant de grands souvenirs personnels. Excellent

Auxerrois Vieilles Vignes 2016 – Jean-Baptiste Adam : #DrinkAlsace un délicieux Auxerrois pur et parfumé. La robe est pâle, brillante, encore jeune. Le nez est parfumé, pur et de bonne intensité, avec des notes de fruits à chair blanche, d’abricot, de fleurs blanches. La bouche est ample en attaque, pure et de bonne densité avec la belle fraîcheur du millésime, qui donne un équilibre frais et gourmand. Un auxerrois exemplaire, parfait compagnon de table. Très Bien

Zind 2010 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace #ILoveClosWindsbuhl un vin nerveux et jeune qui a besoin d’aération. La robe or blanc est brillante. Le nez ouvert, intense et encore très jeune, avec des arômes d’abricot, de fleurs blanches, et une pointe de noisette fraîche. La bouche est ample en attaque, vivace et concentrée, puis montre de la profondeur avec une acidité assez marquée qui rend la longue finale sèche. Quelques heures d’aération font beaucoup de bien à ce vin qui gagne en ampleur et en gras. Un vin à garder en cave ou à carafer avant de le boire. Très Bien

Chardonnay Cuvée Alexandre 1995 – Casa Lapostolle (Chili) : un vin riche étonnant de jeunesse. La robe est dorée, de bonne intensité, avec un éclat qui lui donne des reflets pratiquement fluorescents. Le nez est aromatique, très riche, avec des arômes de fruits exotiques, de vanille, de fleurs jaunes, avec une note de truffe. La bouche est ample en attaque, avec beaucoup de gras, puis riche, beurrée, voire lardée, avec des arômes de fruits exotiques, de fumée et une légère chaleur qui accompagnent la longue finale. Un chardonnay du Nouveau Monde dans le style marqué par la surmaturité et le boisé, qui flatte le palais à la première gorgée, mais qui peut se révéler fatigant à la fin de la première bouteille. Je retrouve néanmoins avec joie les notes de dégustation que j’avais prise à la fin des années 90 sur les premières bouteilles de ce millésime, sur un vin qui a finalement très peu évolué. Très bien

Gigondas 1989 – Domaine du Cayron : un vin très mûr, à maturité. La robe est brillante, rouge sombre tuilé avec un disque épais et un jambage épais sur les parois du verre. Le nez est ouvert, intense et complexe avec des arômes de petits fruits compotés, de fumée et malheureusement une note liégeuse. La bouche est souple en attaque, fruitée et dense avec des tanins discrets donnant une touche veloutée, évoluant sur un équilibre souple et dense autour des petits fruits très murs. Dommage que cette note liégeuse gâche un peu le plaisir, sinon le vin se déguste comme un grand Châteauneuf du pape. Bien

Pommard 1er Cru Les Petits Epenots 1999 – Jean-Luc Joillot : Un Epenots racé, à maturité. La robe est dense, rouge sombre avec des reflets et des bords tuilés. Le nez est ouvert, complexe, avec des arômes de petits fruits noirs, de fumée, une touche épicée et une note d’écorce d’orange. La bouche est ample en attaque, puis dense, montrant une belle acidité et un fruité encore très jeune autour de notes de cassis et de framboise, avec tout l’ensemble fumée et racé qui accompagne cet équilibre. Les tanins sont bien présents, contribuant à la charpente de ce vin encore très jeune, mais qui offre déjà une belle palette aromatique et gustative. Un grand millésime à Pommard qui se révèle d’année en année. Excellent

Vin de Savoie Mondeuse Noire 2013 – Domaine de Vens le Haut : une mondeuse encore très jeune. La robe est rouge foncée, brillante, avec des reflets violacés. Le nez est initialement réduit, puis présente des arômes de pivoine, de mûre, de poivre noir. La bouche est franche en attaque, dense et veloutée avec une acidité fine qui rend les tanins encore légèrement asséchants. Bien née, c’est un vin à attendre. Bien

Vin de Savoie Mondeuse 2006 – Domaine de Vens le Haut : une grande mondeuse à maturité. La robe est sombre, pourpre avec des bords violacés, opaque, brillante. Le nez est net, fumé comme un Pauillac, puis épicé avec une note de petits fruits noirs. La bouche est souple en attaque, concentrée, pure, puis plus sèche avec une belle acidité, évoluant sur des tanins encore légèrement asséchants. Une bonne extraction en 2006 et un élevage en fût lui ont donné du corps, mais loin d’être fatigué le vin évolue très lentement. Très Bien

Riesling Grand Cru Brand « K » 2007 – Albert Boxler : #DrinkAlsace une bouteille décevante. Foncée de robe, avec un nez montrant de l’évolution, sur des arômes de miel, d’agrumes murs, d’herbe séchée, le vin se montre riche et charnu en bouche, mais ventripotent, sec avec du gras et une finale sur le miel mais avec également un petit manque de fraîcheur. Espérons qu’il s’agit d’un problème de bouteille. A regoûter. Bien

Mazis-Chambertin Cuvée Madeleine Collignon 1996 – Hospices de Beaune : un grand vin à la robe dense, légèrement tuilée sur les bords. Le nez est complexe, intense, sur les petits fruits noirs, la mûre, le cassis, avec une touche de framboise, évoluant sur un caractère épicé, fumé, avec une touche de papier d’Arménie. La bouche est ample en attaque, dense et fraîche avec une texture aux tanins fins. Un caractère encore très jeune qui combine un fruité encore présent et une race indéniable. Grande réussite. Excellent

Cabernet Sauvignon 1995 – Beringer (Napa Valley) : la générosité d’un millésime mûr sur un vin peu évolué. La robe est dense, couleur café avec des bords plus clairs. Le nez est parfumé, sur les fruits compotés avec une note toastée et vanillée bien intégrée. La bouche est souple en attaque, concentrée et charnue avec des tanins gras et une longue finale. Les habits sont ceux de la cuvée « Private Reserve » mais l’étiquette ne le mentionne pas. Très Bien

Riesling Herrenreben Sélection de Grains Nobles 2005 – Domaine Schoenheitz : #DrinkAlsace un vin magnifique de fraîcheur et de complexité. La robe or est brillante. Le nez est ouvert, intense et complexe avec une belle déclinaison d’agrumes confits et d’écorce d’orange. La bouche est moelleuse en attaque, acidulée, évoluant sur une aromatique patinée par le temps avec des arômes de tisane et d’agrumes. Longue finale salivante. Un vin exceptionnel à la pureté remarquable. Excellent

Muscat Grande Réserve 1959 – Gustave Lorentz : #DrinkAlsace un vin légendaire. Lorsque le bouchon est bon et la bouteille bien conservée, le miracle de Noël se produit. Un flacon magnifique avec un vin qui présente une robe or vert encore bien claire, possédant des reflets éclatants limite fluorescents ! Le nez est net, intense, complexe marqué par des fleurs séchées, de la menthe sèche, de la fumée et une pointe de cuir. La bouche est ample en attaque, jeune et dense avec du gras, montrant une belle concentration et une immense jeunesse. De fines notes fumés et beurrées accompagnent la longue finale. Un vin très certainement témoin du cru Altenberg de Bergheim dont il reprend l’ampleur et la profondeur. Un vin immortel lorsque le bouchage et la conservation sont de ce niveau, qu’il faut avoir goûté une fois dans sa vie pour comprendre le potentiel de bonification avec l’âge des grands Alsace. Excellent, voir plus

Sancerre 2016 – Domaine Vacheron : un grand Sancerre au fruité acidulé délicat. La robe est pâle avec des reflets verts. Le nez est parfumé, sur le bourgeon de cassis, la mangue, le silex et une pointe fumée. La bouche est dense en attaque, finement acidulée avec de la salinité, riche avec une longue finale. Belle expression épurée pour ce vin déjà délicieux jeune. Très Bien

Nuits Saint-Georges 1er Cru Clos de la Maréchale 1996 – Faiveley : un flacon moins expressif que le précédent. La robe est soutenue, rouge sombre avec des reflets acajou. Le nez est épice, fumé, avec des arômes de ronce et de mûre discrets. La bouche est sèche en attaque, puis de bonne densité, montrant des tanins fins bien fondus, et un équilibre de demi-corps qui reste asséchant. Après une première bouteille liégeuse, ce flacon me convainc moins que la bouteille dégustée plus tôt cette année. Des variations de bouteille pas surprenantes sur cette cuvée jadis produite à volume importants pour la bourgogne (plus de 200 pièces). Bien

Riesling Grand Cru Brand Vendanges Tardives 2004 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un grand vin moelleux racé et complexe. La robe est dorée, foncée, avec des reflets cuivrés. Le nez est délicatement parfumé, sur une déclinaison d’agrumes et d’écorce d’agrumes, avec une touche de miel. La bouche est ample en attaque, pure et saline avec de la chair, un moelleux bien intégré, et une fin de bouche longue et parfumée sur les agrumes confits. Un vin moelleux qui se déguste sans lourdeur en fin de repas. La buche de Noel, pâtissière ou glacée ne lui fait même pas peur ! Excellent

Auxerrois de Jean-Baptiste Adam 2016 – Jean-Baptiste Adam : #DrinkAlsace une cuvée franche et délicieuse dans une belle année. La robe est pâle, brillante avec de légers reflets verts. Le nez ouvert, floral et délicatement fruitée avec des arômes de poire et de pêche blanche. La bouche est franche en attaque, nette et sèche avec du gras, évoluant sur un équilibre pur et sapide. La fin de bouche de longueur moyenne est nette et appelle une nouvelle gorgée. Un auxerrois magnifique dans un très bon millésime pour ce cépage, on apprécie de déguster à table autour de spécialités alsaciennes. Bien

Riesling Clos Häuserer 2008 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un vin ample mais une bouteille aux arômes déjà évolués. La robe est brillante, dorée mais déjà foncée. Le nez est ouvert, complexe avec des arômes de miel, d’agrumes confits, de beurre, de pain grillé, d’hydrocarbure, dans un style déjà fatigué pour un vin de 10 ans d’âge. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, évoluant sur un équilibre profond et acidulé qui termine sur de beaux amers. L’équilibre évolué est inquiétant sur cette cuvée bien née qui se dégustait encore très jeune l’année dernière. Espérons qu’il ne s’agit que de variation de bouteille. Bien

Gewurztraminer 2006 – Mader : #DrinkAlsace un vin doux et épicé au fruité intense. La robe or blanc est claire et brillante. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe avec des arômes d’épices douces, de fruits confits, de miel avec un pointe de citronnelle. La bouche est douce et épicée en attaque, puis pure, moelleuse et acidulée avec une persistance des arômes du nez, surtout la citronnelle en finale. Une belle réussite dans un millésime pas évident. Bel accord sur un poulet au gingembre et au sake (karaage). Très Bien

Riesling Grand Cru Hengst Cuvée de la St-Martin 1990 – Domaine Josmeyer : #DrinkAlsace un grand Hengst à dans sa plénitude. La robe est jeune, limpide et brillante avec des nuances or intenses. Le nez est ouvert, de bonne intensité, complexe et fondu avec des arômes d’hydrocarbure, de beurre frais, d’épices, d’herbes séchées et une pointe de miel. La bouche est ample en attaque, pure et concentrée, évoluant sur un caractère charnu et acidulé avec de discrets amers dans la longue finale. Equilibré, jeune et bien fondu, c’est un vin magnifique sur son plateau de maturité. Il y restera au moins 10 ans encore, à l’instar des grands 1979, 1983 ou 1989 de la cuvée. Excellent

Riesling Grand Cru Geisberg 2012 – Kuentz-Bas : #DrinkAlsace un premier millésime très réussi. La robe or blanc est dense et brillante. Le nez d’intensité moyenne est complexe, fin, marqué par des arômes de pamplemousse, d’herbe coupée, de citronnelle avec une pointe fumée discrète qui se dévoile à l’aération. La bouche est ample en attaque, pure et dense avec du gras, montrant rapidement une acidité mûre et fine qui se mêle à des amers discrets pour créer un équilibre magnifique, frais et salin. La longue finale est sapide, avec une belle persistance des arômes du nez. Un grand vin issu d’un grand terroir, encore très jeune mais déjà très plaisant. Pour son premier millésime sur le Geisberg la maison frappe très fort, avec de petits rendements et une sélection rigoureuse. Excellent

Gewurztraminer Grand Cru Mambourg Vendanges Tardives 1997 – Marc Tempé : #DrinkAlsace oubliez le gewurz VT, voilà le Mambourg ! La robe est jaune doré, brillante et intense. Le nez est ouvert, parfumé, marqué par les épices douces, les herbes sèches, le miel, le caramel au beurre salé, avec des notes plus précises de girofle et de muscade à l’aération. La bouche est douce et ample en attaque, puis de caractère plus sec, profonde et épicée, avec une acidité fine qui accompagne la longue finale. Un vin qui gagne en maturité et révèle sa vraie personnalité après 20 ans de garde, montrant une puissance remarquable. Oublions les desserts aux fruits, ce vin est taillé pour un foie gras poêlé, des fromages à croute lavée, ou des curry endiablés. Excellent

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