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Les Vins de 2016 – Trimestre 4

Compte rendu des vins dégustés d’octobre à décembre 2016, dont un puissant Grand Cru Altenberg de Bergheim 1998 du Domaine Marcel Deiss et un lumineux Riesling Grand Cru Mambourg Vendanges Tardives 1997 de Marc Tempé. Sans oublier les vins des fêtes de fin d’année.

Pommard 1er Cru Les Petits Epenots 1999 – Jean-Luc Joillot : Un Epenots racé qui arrive à maturité. La robe est encore dense, sombre avec de légers reflets tuilés sur les bords. Le nez est parfumé, initialement porté par les petits fruits noirs, puis évoluant à l’aération sur des arômes de champignon sec et de fumée, avec une note de cuir. La bouche est ample en attaque, dense et profonde avec des tanins présents mais murs et bien intégrés. La finale possède une bonne longueur et revient sur les arômes secondaires. Un vin qui a mis du temps à s’assagir mais qui possède aujourd’hui un équilibre magnifique. Les Petits Epenots sont moins corsés que les Rugiens, mais possèdent un vrai caractère qui se révèle magnifiquement dans un grand millésime. Très Bien

Côtes du Jura 1990 – Fruitière Vinicole de Voiteur : un vin floral pur qui se montre évolué. La robe est dorée, le nez d’intensité moyenne, avec des arômes de fleurs séchées, de noisette grillée et une pointe d’épices. La bouche est sèche en attaque, de bonne densité avec du gras, montrant plus d’acidité en finale. Un vin qui montre son âge, mais qui se tient encore très bien par rapport à certains bourgognes blancs. Bien

Arbois Vin Jaune 2002 – André et Mireille Tissot : Un jaune d’Arbois fin et épicé. La robe est dorée avec de l’éclat. Le nez est ouvert, épicé et fin avec des arômes de crème fraîche, de noisette et de fleurs séchées. L’éthanal est peu sensible sur ce flacon, dès l’ouverture. La bouche est pure, finement acidulée en attaque avec un goût de jaune élégant, évoluant sur un caractère frais et élégant. La finale est longue et dense avec une belle fraîcheur. Un Arbois élégant et encore très jeune, dont la fraîcheur permet de le servir sur une salade d’endives, pomme, noix et comté avant de passer à un plat plus consistant. Très Bien

Riesling Grand Cru Zotzenberg 2009 – Domaine Armand Gilg : #DrinkAlsace un grand Zotzenberg dans une grande année. Les terroirs marno-calcaires ont souvent du mal à faire murir le riesling, à moins de chercher une récolte en surmaturité. Ce qui explique que le sylvaner et le gewurztraminer réussissent aussi bien sur ces terroirs et y ont historiquement été plantés en majorité. L’avantage des millésimes ensoleillés et chauds c’est que loin de produire des vins souples à l’acidité modérée, ils permettent une maturation idéale des cépages tardifs, propice à la production de grands vins à base de riesling. Ce Zotzenberg possède une robe claire, or blanc avec des reflets verts. Le nez est parfumé, floral, fumé, mais aussi légèrement évolué avec une note de pierre chaude et d’hydrocarbure qui forme un bouquet à la complexité naissante. La bouche est ample et pure en attaque, profonde et fraîche avec un équilibre harmonieux proposant une belle charpente minérale sur un ensemble mur qui rappelle la poire juteuse. Vinifié sec, c’est un grand Zotzenberg à la capacité de garde importante, mais qui se montre déjà charmeur. A réserver aux poissons de mer en sauce : lotte, saint pierre, cabillaud seront de merveilleux compagnon de table. Excellent

Vin de Savoie Gamay 2006 – Domaine de Vens le Haut : un rouge pur et dense aux tanins veloutés. La robe ne montre quasiment aucun signe d’évolution, gardant une teinte sombre avec des bords à peine plus claire. Le nez est parfumé, sur les petits fruits, cerise et mure avec une pointe de cassis. La bouche est pure et souple en attaque, puis dense avec des tanins gras et murs qui apportent une touche veloutée. La fraîcheur rappelle en finale qu’on est sur un gamay. L’élevage sous bois est désormais fondu et discret, et le vin offre une belle jeunesse pour ses dix ans d’âge. Très Bien

Saint-Emilion Grand Cru Classé 2000 – Château Cap de Mourlin : un Saint Emilion suave et riche au boisé fondu. La robe est sombre, brillante et profonde avec des bords encore foncés. Le nez est ouvert, gagnant en pureté après 30 minutes d’aération pour offrir des arômes de fruits noirs, de réglisse, d’épices avec une note toastée discrète. La bouche est souple en attaque, concentrée avec des tanins veloutés, chaleureuse sans excès d’alcool. La finale est longue et complexe avec un retour des arômes de réglisse et une note de cuir. Belle évolution pur ce vin qui présentait jeune des tanins secs sur une grosse matière. 2000 est un grand millésime, et il arrive doucement à maturité. La bonne évolution après 12h d’aération suggère une garde supplémentaire importante. Très Bien

Pinot Gris Zellenberg 1997 – Marc Tempé : #DrinkAlsace un fond de cave pas si mal que çà. Le rangement estival de la cave fait apparaître quelques flacons rescapés du siècle dernier, dont ce pinot gris au bouchon imbibé, du au bouchage moyennement fiable du millésime 1997. Le niveau reste heureusement encore raisonnable. La robe est dorée, assez claire avec de l’éclat. Le nez est parfumé, typé pinot gris non botrytisé avec de l’évolution, sur des notes de foin, de fleurs séchées, de vanille avec une pointe de poire William. La bouche est légèrement douce en attaque, ample avec du gras, évoluant sur un équilibre pur de bonne densité. Le pinot gris habituellement peu aromatique se satisfait d’un élevage sous bois s’il n’y a pas de botrytis, ou d’un équilibre demi-sec voire moelleux lorsque la pourriture (noble) a fait monter les arômes de miel et de fruits jaunes. Dans une année comme 1997, le passerillage a donné de la concentration et un peu de résiduel, mais on reste sur un profil aromatique fruité et vanillé. Avec la patine du temps le vin se montre alors un très bon compagnon d’un rôti de volaille au jus. Un bon moyen de démarrer un weekend d’automne. Bien

Riesling Pfoeller 2013 – Meyer-Fonné : #DrinkAlsace un bel équilibre frais et charnu. La robe est cristalline, le nez parfumé, frais avec des arômes d’agrumes, de mandarine, carambole et une note de miel. La bouche est franche en attaque, acidulée, charnue et concentrée. Un équilibre sec montrant une acidité mure très salivante, avec du gras apporté certainement par une pointe de botrytis qui apporte du charme et rend la cuvée facile à boire jeune. Délicieux. Très Bien

Auxerrois Vieilles Vignes 2015 – Paul Blanck : #DrinkAlsace un Auxerrois Haute Couture. Alors que certains attendent chaque automne la venue du Beaujolais nouveau, d’autres attendent la sortie du dernier millésime de l’Auxerrois VV de Blanck ! 2015 fait suite à un 2014 plus tendu, et retrouve la plénitude des millésimes chauds. Les arômes sont jeunes, mélange de fleurs et de fruits à chair blanche avec une note de poire mûre. La bouche est ample en attaque, de bonne densité, pure et nette avec un retour des notes florales en finale. Un auxerrois jeune et structuré, qui a fait un bel accord avec une cassolette d’escargots aux champignons, le gras du vin se mariant avec le gras de la crème pour faire ressortir les notes terreuses du gastéropode. Servi au verre dans un restaurant connu d’Ingersheim – tant qu’il en reste – , les flacons ouverts chaque jour n’ont pas le temps de s’oxyder… Très Bien

Languedoc Pezenas Aurel 2008 – Domaine les Aurelles : un rouge corsé aux tanins murs. Composé à majorité de mourvèdre, cette cuvée montre une robe jeune, sombre et dense. Les arômes de petits fruits noirs et d’épices annoncent une bouche corsée, de bonne densité avec des tanins murs et fins. Un vin corsé qui accompagne à merveille un filet de bœuf aux cèpes. Bien

Côtes du Marmandais le Vignoble d’élian 2014 – Elian Da Ros : cabernet franc et merlot avec une pointe de syrah ont donné un vin pur et fruité. La robe est jeune avec un rouge grenat teinté de reflets violacés. Le nez est fruité, sur les petits fruits rouges avec une note florale à dominante de pivoine. La bouche est pure, souple en attaque et de densité moyenne, avec des tanins discrets et une acidité moyenne. Comme souvent chez Elian, une belle buvabilité pour un vin encore jeune. Bien

Riesling Roche Volcanique 2014 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un vin jeune déjà expressif. Issu de jeunes vignes du Grand Cru Rangen, et désormais interdit de mention du village « Thann » comme par le passé, c’est un vin à la robe pâle, marqué par le caillou concassé au nez, avec une légère trace d’agrume qui apporte du fruit. La bouche est sèche, croquante, acidulée avec une légère amertume en finale. Un vin de caractère qui se déguste déjà bien jeune. Très Bien

Gewurztraminer Vendanges Tardives 2005 – Maurice Schoech : #DrinkAlsace un gewurztraminer vendange tardive exemplaire. Produit par le grand millésime 2005, avec des raisins issus en partie du Kaefferkopf, le vin se montre aujourd’hui à son apogée. La robe est dorée, claire et brillante. Le nez est ouvert, présente un beau rôti avec des notes de miel, d’agrumes confits, d’épices et une pointe d’abricot sec. La bouche est moelleuse en attaque, charnue et pure, avec un équilibre cristallin et aérien proche de celui que procurent les granits du Kaefferkopf. Le moelleux est bien intégré et la finale est nette. Un vin de dessert gourmand. Très Bien

Muscat Grand Cru Steinert Sélection de Grains Nobles 2001 – Pierre Frick : #DrinkAlsace une demi-bouteille rare et exceptionnelle. Si le muscat représente une partie infinitésimale des surfaces des AOC Grand Cru, en version vendange tardive il devient encore plus rare, et en sélection de grains nobles, on n’en parle même pas. Moins de 4-5 cuvées de muscat SGN sont produites chaque année en Alsace, et quasiment aucune en grand cru. Ce 2001 issu d’un très grand millésime se montre remarquable de complexité, de salinité et de fraîcheur. La robe de nuance vieil or est claire. Le nez est parfumé, ouvert et patiné par le temps, avec des arômes de chèvrefeuille, de muscat, de citronnelle, de fumée, et une note de noisette à l’aération. La bouche est liquoreuse en attaque, acidulée, saline avec une fraîcheur aromatique impressionnante. Si le nez rappelle certains muscats plus sudistes, la bouche reste marquée par les calcaires du Steinert et offre une charpente acide qui replace le vin dans sa région d’origine. Très grand vin. Excellent

Riesling Les Pierrets 2004 Josmeyer : #DrinkAlsace un flacon riche porté par un peu de pourriture noble qui apporte de la vie à cette cuvée, mais la bouche est malheureusement marquée par un liège léger qui raccourcit la finale. Les arômes d’agrumes confits se complètent d’une légère pointe de pétrole. La bouche est sèche, ample avec du gras, mais teintée par le liège en finale. A boire bien frais éventuellement. Dommage. Bof

Pinot Gris Clos Zwingel 2002 – Léon Boesch : #DrinkAlsace un pinot gris aérien typé 2002. La robe est dorée, brillante. Le nez évoque une matière botrytisée, avec des arômes de miel, de noisette, de sous-bois, et une note fumée. La bouche est légèrement douce en attaque, puis fine et acidulée avec un moelleux bien fondu. Un vin élégant dont le moelleux n’a pas encore complètement disparu. Très Bien

Sylvaner le Dauphin 1999 – Ernest Burn : #DrinkAlsace un vin de paille rare. Produit à partir de sylvaners bien murs laissés sur paille pour qu’ils se dessèchent encore plus, et pressés le 1er janvier 2000, c’est un vin liquoreux à la robe dorée, au nez de fruits confits et d’épices. La bouche est moelleuse, confite, faible en acidité et riche comme un vin de paille sait l’être. Pas de botrytis sur cette cuvée au style inhabituel pour un Alsace, mais un bon plaisir de dégustation après le repas. Très Bien

Saint Joseph Vigne de l’Hospice 2005 – E. Guigal : un grand flacon à maturité. La robe sombre possède encore des reflets violacés. Le nez est toasté, fruité sur les petits fruits noirs avec une pointe d’olive et de fumée. La bouche est riche en attaque, dense et veloutée grâce aux tanins mûrs et gras. Belle fraîcheur en milieu de bouche qu’on retrouve en finale. Très Bien

Penedes Gran Coronas Cabernet Sauvignon Reserva 1978 – Torres : le charme confit et boisé de la Méditerranée patiné par le temps. La robe est tuilée, le nez parfumé, riche et toasté avec des arômes de petits fruits cuits, de fruits confits, de fumée avec un boisé fondu encore bien présent. La bouche est riche en attaque, chaleureuse et fruitée avec des tanins souples qui apportent de la charpente. L’acidité est mesurée, mais le caractère charnu emporte l’équilibre et laisse une jolie trace en bouche en finale. Parfait compagnon d’un couscous maison très réussi. Très Bien

Pommard Les Noizons 1998 – Jean-Luc Joillot : un Pommard souple qui montre de l’évolution. J’aime cette cuvée de vieilles vignes située sur un lieu-dit qui produit de belles cuvées d’année en année, et dans le millésime 1998 souvent dur cette cuvée s’est montrée élégante et souple pendant de nombreuses années. Si le caractère charnu et pur perdure, les arômes passent en revanche vers des notes de fruits secs, de fumée, de cuir, montrant une certaine évolution : les quelques rares arômes de cassis sont fugaces et il faut agiter le vin dans le verre pour tenter d’en capter quelques effluves. Dernière bouteille de la série sur ce millésime qui aura fait le job. Bien

Languedoc à L’Improviste 2014 – Mas de la Barben : un rouge corsé aux tanins tendres. A robe est ombre avec des reflets violacés. Le nez est parfumé, simple, épicé et fruité. La bouche est ample en attaque, de bonne densité avec des tanins gras encore légèrement asséchant. Un rouge bien structuré, facile à boire. Bien

Nature 2014 – Julien Meyer : #DrinkAlsace un edelzwicker naturel à base de pinot blanc et de sylvaner, sec et léger. Le plaisir de boire un p’tit coup de blanc sec se complète ici de celui de boire un produit naturel. Le vin se montre croquant, léger et assez court en finale avec de l’amertume. Stable dans le verre, il garde les mêmes arômes discrets de fleurs et de pierre plus de deux heures après l’ouverture de la bouteille. Bien

Pinot Noir Réserve 2015 – Armand Hurst : #DrinkAlsace un vin encore jeune, à aérer ou à garder. La robe est foncée, rouge aux reflets violacés, brillante. Le premier nez est réduit, et le vin demande beaucoup d’aération pour laisser apparaître de fines notes de fruits rouges d’intensité moyenne. La bouche est souple, assez légère, pure et fruitée avec une finale nette de longueur moyenne. A garder un ou deux ans avant de servir sur une table estivale. Bien

Riesling Heimbourg 1999 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace une merveille de terroir marno-calcaire à parfaite maturité. La robe est dorée, le nez ouvert et intense, envoûtant avec des arômes de fruits murs, de miel, de pétrole et de fleurs blanches. Le caractère massif et surmuri combiné à la complexité apportée par l’âge rend le nez très agréable, voire addictif… la bouche est ample, charnue en attaque avec une légère douceur encore perceptible, évoluant sur un caractère ample et profond avec une grande pureté. Les puristes souligneront que la jeunesse des vignes n’a pas permis au vin de montrer tout son potentiel, amis dans cette belle année le terroir marno-calcaire du Heimbourg montre tout son potentiel. Taillé dans la même veine géologique que le Grand Cru Hengst, il n’y a pas photo. Un vin riche qui a su dompter avec l’âge ses 22g de sucre résiduel pour donner un grand vin de terroir marno-calcaire parfaitement taillé pour des poissons de mer en sauce. Excellent

Pessac Léognan rouge 1989 – Château de Fieuzal : une demi bouteille en forme sur ce flacon. Mur, complexe au nez avec une évolution normale à ce stade, le vin possède un toucher de bouche soyeux, avec des tanins fins qui complètent une charpente de fruits mûrs. Le petit format le rend idéal pour un diner à deux en semaine… Bien

Riesling Kaefferkopf 2002 – Meyer-Fonné : #DrinkAlsace un Kaefferkopf mur, dense et à maturité. La robe est clair, brillante avec des reflets verts. Le nez est ouvert, fin avec des arômes d’agrumes frais, de fumée et une pointe de citronnelle. La bouche est aérienne, sèche en attaque puis plus dense avec du gras, laissant une impression légèrement amère en finale. Bel équilibre pour un vin très peu évolué, très plaisant à boire pour lui seul ou à table. Très Bien

Nuits Saint-Georges 1er Cru Clos de la Maréchale 1999 – Domaine Faiveley : un millésime 1999 qui apporte de la souplesse au vin. La robe est sombre, et peu évoluée. Le nez est parfumé, fumé et épicée avec une trace discrète de fruit. La bouche est dense, assez souple en attaque, puis plus sèche avec des tanins qui se montrent bien présents en finale. Un bel équilibre qui ne possède pas malgré tout le charme des meilleurs du millésime. Bien

Riesling Le Kottabe 2005 – Josmeyer : #DrinkAlsace une demi-bouteille parfaitement conservée. La robe est jaune citron, claire et brillante. Le nez est discret, floral avec une pointe de fruits à chair blanche. L’attaque en bouche est tendre, sèche avec du gras et une acidité fine et discrète. La finale est délicate, de bonne longueur, laissant une bonne impression de pureté. Un vin issu d’un millésime bien mûr, qui a bien évolué. Bien

Bonnes Mares 2001 – Domaine Bart : un vin grandiose sur tous les aspects. La robe est sombre et opaque avec une belle brillance. Cassis, pivoine, ronce, fumée, le nez est racé et complexe, avec une grande jeunesse aromatique. La bouche est pure et ample en attaque, charnue, fruitée tout en étant marquée par de beaux tanins. Un millésime initialement légèrement austère mais qui offre aujourd’hui une grande pureté de fruit et des tanins bien intégrés. Un grand vin à la finale longue, très sapide, délicieux à boire. Une bonne manière de débuter le weekend. Excellent

Sylvaner Vignoble de Katzenthal 2004 – Jean-Marc Bernhard : #DrinkAlsace un sylvaner bien né, à finir sans tarder. Toujours récolté en légère surmaturité pour lui apporter une touche charnue, ce sylvaner comme celui de ses voisins du village reflète la capacité du terroir local à produire des vins de soif très élégants. Ce 2004 est malheureusement bouché en synthétique, ce qui le destinait certainement à une consommation plus rapide. La robe est dorée, brillante, les arômes de fruits à chair blanches et de fleurs jaunes prennent une note légèrement fatiguée souvent rencontrée sur des 2004 bouchés de cette manière. La bouche se montre tendre et charnue, avec une bonne concentration et une acidité fine discrète. Un vin à finir sans trop tarder. Bien

Riesling Grand Cru Geisberg 2004 – André Kientzler : #DrinkAlsace une grande demi-bouteille à son top. La robe est dense, de nuance jaune or brillant. Le nez est ouvert, mélangeant pierre à fusil, fleurs blanches, fruits à chair blanche avec une pointe fumée. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras et une grande pureté de texture qu’on retrouve souvent dans les vins d’André. Finale de bonne longueur, salivante, laissant une impression de plénitude. Belle réussite dans un millésime pas toujours équilibré sur les rieslings. Très Bien

Vin de Savoie Gamay 2013 – Domaine de Vens le Haut : grande réussite dans un millésime difficile. La robe est dense, rubis brillant, avec un disque épais. Le nez est ouvert, parfumé, avec des arômes de violette, de petits fruits noirs, mure et cassis en tête. La bouche est souple, pure en attaque, puis de bonne densité avec une acidité fine qui relève le caractère charnu. La finale est longue sur les arômes de fruit du nez. Une grande réussite dans un millésime ou un tri sévère a été nécessaire, donnant des rendements minuscules. Très Bien

Pinot Noir Old Oak 2005 – Stentz-Buecher : #DrinkAlsace un rouge à maturité. L’étiquette ne mentionne pas l’origine du Steingrübler, mais précise que le vin a été élevé en barrique. La robe est brillante avec des nuances rouges qui commencent à tuiler. Le nez est parfumé, marqué par un toasté fondu mais encore très présent, et quelques traces de fruits rouges derrière les épices. La bouche est souple en attaque, moyennement corsée avec une charpente supportée par les tanins, évoluant sur un caractère plus austère. Si cette bouteille est représentative de la cuvée, il ne faudrait pas garder le vin trop longtemps en cave. Bien

Crémant d’Alsace Brut Emotion – Michel Fonné : un crémant sec et vineux, droit comme un i avec une belle structure. Peut-être un peu sévère pour un apéritif entre non connaisseurs, mais surement une bonne pioche à table. Très Bien

Pinot Gris Saint-Georges 2007 – Gustave Lorentz : #DrinkAlsace un pinot gris sapide et équilibré. La robe est claire, de nuance or jaune, brillante. Le nez est net, d’intensité moyenne, avec des arômes de fruits à chair blanche, de fleurs séchées et une pointe de vanille. La bouche est légèrement douce en attaque, charnue et acidulée avec de la sapidité. La finale est nette et confirme l’impression d’équilibre. Première cuvée produite en viticulture biologique du domaine, et grande réussite en 2007. Très Bien

Pinot Noir Clos Saint Imer La Chapelle 2003 – E. Burn : #DrinkAlsace un rouge solaire, surmuri et souple. La robe est rouge rubis, dense et brillante. Le nez est ouvert, aromatique, sur les petits fruits noirs compotés, le pruneau avec une note fumée. La bouche est souple en attaque, légèrement perlante avec une impression de moelleux qui complète une texture douce et charnue. Le vin titre 15% d’alcool mais ne se montre pas chaud, et propose une finale nette et longue. Un 2003 à maturité, qui se conservera encore plusieurs années. Très Bien

Gewurztraminer Vendange Tardive 2007 – Famille Hugel : #DrinkAlsace un grand vin qui se boit sans soif ! La robe est claire, le nez parfumé et pur, avec des notes de miel, d’abricot, d’ananas, une pointe de pralin. La bouche est ample en attaque, presque liquoreuse avec de la chair et une grande pureté de texture. Le milieu de bouche est profond et équilibré par une belle acidité. Une richesse de sélection de grains nobles et une fraîcheur à couper le souffle font de ce vin né dans le grandiose millésime 2007 un must. On aimerait idéalement le garder 40 ans de plus, mais c’est dur de résister parfois. Excellent

Mâcon Vinzelles « Le Clos de Grand-Père » 2015 – La Soufrandière : un infanticide irrésistible. La robe est pâle avec un disque épais, le nez est très jeune, floral avec des arômes de poire et de tilleul. La bouche est fine en attaque, ciselée avec du gras, montrant une bonne maturité relevée par une belle acidité. La finale se montre plus tendre, et confirme le style charmeur de ce vin. Encore jeune mais déjà délicieux. Merci Pierre ! Très Bien

Brouilly 2011 – Château de Javernand : à l’heure du beaujolais nouveau, l’envie était plutôt de sortir un cru avec quelques années de bouteille. La robe est sombre, brillante avec des reflets violacés. Le nez est ouvert, fruité et encore marqué par une légère trace amylique, évoluant sur des arômes de framboise et de cassis. La bouche est souple en attaque, de bonne concentration avec une acidité fine qui complète le milieu de bouche. L’équilibre acidulé du vin en fait un bon compagnon des plats à base de sauce tomate. Bien

Chignin Vieilles Vignes 2015 – André et Michel Quenard : un vin de référence dans son appellation. Les vieilles vignes de jacquère plantées sur les éboulis calcaires du village de Chignin donnent des vins frais et salins, purs et fringant, parfait sur les premières huîtres de l’année. Dommage que certains producteurs arrachent ces vieux plants pour y mettre du Bergeron plus tendre et supposés plus porteur. On ne saurait le leur reprocher, tant le marché connait peu la valeur de ces jacquères. Ce 2015 à la robe pâle possède des arômes de chèvrefeuille, de poire juteuse, avec une pointe d’agrume. L’équilibre en bouche est sec et gras, marqué par un léger perlant, évoluant sur une structure plus acidulée. La finale est nette et pure. A l’opposé du millésime 2009 qui avait surpris par l’équilibre parfois mou des blancs de Savoie, ce 2015 a bien supporté la chaleur et se montre à la fois mûr et frais. Une cuvée très régulière, à ne pas manquer. Très Bien

Muscat 1988 – Paul Buecher : #DrinkAlsace un muscat à maturité qui dévoile de belles aptitudes à table. La robe est dorée, le nez ouvert, net et typé vieux muscat avec des arômes de bourgeon de cassis, de menthe séchée, et une note épicée. La bouche est pure en attaque avec du gras, puis légère, délicate et finement acidulée. Un vin léger qui a bien tenu les années en cave, et qui se montre agréable à boire. Tentative risquée sur un gratin de choux fleur, qui a donné un bel équilibre. Bien

Riesling Grand Cru Schlossberg 2004 – Paul Blanck : #DrinkAlsace petit format grand plaisir. La demi-bouteille fermée en capsule à visse montre d’une grande jeunesse avec une robe jaune pâle, des arômes frais d’agrumes et d’herbes fraîche avec une pointe d’évolution qui apporte de la complexité. La bouche est sèche, ample en attaque, puis saline, de bonne densité avec une finale longue. Elégant, à maturité, c’est un vin qui montre que le demi-format peut tenir la durée lorsqu’il est bien bouché ! Très Bien

Pinot Gris Grand Cru Vorbourg 2007 – Dopff&Irion : #DrinkAlsace un pinot gris demi-sec équilibré. La robe prend des nuances paille, le nez ouvert, avec des arômes de fruits à noyau, fruits à chair blanche et une pointe vanillée. La bouche est légèrement douce en attaque puis légère, vibrer avec une acidité suffisante, et une finale assez courte. Pas de grosses expressions de terroir sur cette cuvée, mais un pinot gris de bonne facture, qui accompagne agréablement des quenelles de volaille. Bien

Riesling Grand Cru Pfingstberg 2005 – Valentin Zusslin : #DrinkAlsace un Pfingstberg surmuri et salin. La robe est dorée, le nez ouvert et de bonne intensité avec des arômes d’écorce d’agrume, de pamplemousse et une pointe fumée. La bouche est sèche et dense en attaque, saline et acidulée avec une légère amertume. Un grand vin à la finale longue, auquel le botrytis a apporté une touche aromatique et un gras intéressant. A maturité mais à boire sans se presser. Très Bien

Riesling Grand Cru Sommerberg 2003 – Claude Weinzorn : #DrinkAlsace un 2003 en fin de course. La robée dorée, le nez marqué par la citronnelle, les fruits secs, le raisin flétri, le tout enrobé dans une légère note oxydative. La bouche est sèche, d’acidité basse, onctueuse mais manquant cruellement de fraîcheur, voire de complexité. Si cette bouteille est caractéristique de la cuvée, il faudrait la terminer très rapidement. Bof

Riesling Turckheim 1998 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un vin de granit surmuri à terminer. La robe est brillante, de nuance vieille or. Le nez marqué par la surmaturité, intense sur le miel et les agrumes confits. La bouche est riche, légèrement douce en attaque, puis légère, saline et charnue avec une finale de bonne longueur. Le caractère légèrement évolué des arômes encourage à terminer cette cuvée sans trop tarder. Bien

Bugey Mondeuse Octobre 2009 – Domaine de Soléyane : une grande cuvée dans un grand millésime. J’ai eu la chance de déguster ce vin avant sa mise en bouteille, et il m’avait stupéfait par la fraîcheur de ses arômes, et la pureté de sa texture. Ayant la chance de retomber sur quelques flacons plusieurs années plus tard, le plaisir reste intact. La robe est sombre, brillante sans signe d’évolution. Le nez ouvert, de bonne intensité, avec des arômes de poivre noir frais, de mûre, de cassis frais. La bouche est souple en attaque, pure et de bonne intensité, moyennement concentré mais très fraîche par son fruit, et peu évolué. Une très grande réussite pour un millésime qui place le Bugey au niveau des meilleures mondeuses de Savoie. Très bien

Vin de Table Zind 2007 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un vin ample et corsé à l’évolution lente. La robe est claire, brillante. Le nez est aromatique, marqué par des arômes de fleurs blanches, de vanille, de fruits à chair blanche avec une pointe de noisette. La bouche est ample et charnue en attaque, sèche et de bonne concentration avec de la profondeur. La finale est marquée par une légère amertume, et si l’équilibre est inhabituel pour un Alsace, le vin est un très très bon compagnon de table. Très Bien

Meursault 2002 – Domaine Buisson-Charles : Certains vins font juste l’unanimité à l’apéritif… Ample, pur, gras, aromatique sur les fleurs blanches et la noisette fraîche c’est un vin délicieux et intemporel. Une grande réussite dans la qualité de l’élevage qui montre tout le savoir-faire de notre Patrick Essa national ! Très Bien

Riesling Wolxheim 2008 – Domaine Clément Lissner : #DrinkAlsace un vin sec et salin aux arômes évolués. Le caractère de la cuvée Wolxheim montre que ce village possède des terroirs extraordinaires, malheureusement sur ce millésime 2008 les arômes se montrent évolués, voire légèrement oxydés. La bouche est sèche, encore bien vivace avec de la salinité, tendu comme un riesling du millésime 2008 avec une finale de bonne longueur et de bonne complexité. Bien

Riesling Grand Cru Brand 1998 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un Brand surmuri de style sec. La robée dorée, avec une belle brillance. Le nez est très parfumé, ouvert et complexe, avec des arômes d’aubépine, de miel, de bergamote, et une note de cire à l’aération. Le vin se montre sec en bouche, ample et salin, avec une légère amertume, de la salinité et une touche d’alcool sensible en finale. La grande cuvée 1998 a été récoltée à forte maturité mais a fermenté quasiment tous ses sucres, finissant à quasiment 15° d’alcool. La différence d’ampleur avec les jeunes vignes de la cuvée Turckheim du même millésime est ici flagrante. Très Bien

Gewurztraminer Grand Cru Mambourg Sélection de Grains Nobles « S » 50cl 1998 – Marc Tempé : #DrinkAlsace parfois il faut acheter les grains nobles par 12… voilà une cuvée que je ne me lasse pas de faire déguster et de déguster lors des grandes occasions. La robe est brillante, dorée à souhait avec des reflets rouges. Le nez est un festival de fruits à noyau, pêche, abricot, mais surtout mirabelle, avec une note de miel. La bouche est moelleuse en attaque, ample et onctueuse avec une liqueur d’une grande pureté et d’une grande intensité. L’élevage sous bois est complètement fondu, et cette cuvée S originaire des plus vieilles vignes du domaine a produit en 1998 un grand vin d’exception. Intemporel et simplement grand. Excellent

Chablis Grand Cru Les Clos 2005 – Jean-Paul Droin : un grand Clos minéral et gras, de grande finesse. La robe est pâle, avec de légers reflets paille. Le nez possède une intensité moyenne, mais déjà une grande complexité. Des arômes de fleurs blanches, de noisette fraîche, complétés d’une pointe épicée forment un bouquet pur loin des archétypes de Chablis. La bouche possède une grande précision, sèche et saline en attaque puis dense, pure et minérale, sans acidité excessive. Une grande année pour un grand cru qui arrive doucement à maturité et possède encore un excellent potentiel de garde. À mettre un jour côte à côte face à quelques grands vins de terroir alsaciens… Excellent

Riesling Grand Cru Brand 2006 – Domaine de l’Oriel : #DrinkAlsace une grande réussite dans un millésime difficile. Le nez est surmuri, avec des arômes de miel, de noisette, une pointe de muscade, et une touche de raisin sec. La bouche d’équilibre demi sec possède du fond, après une attaque légèrement douce, un corps charnu et une belle salinité qui accompagne la longue finale. Produit par une vieille vigne idéalement située au cœur du grand cru Brand, qui à montrer tout son potentiel dans le délicat millésime 2006. Très Bien

Pouilly Fumé 2010 – De Ladoucette : un grand classique pour accompagner les huîtres, avec ce vin aromatique au bouquet de bourgeon de cassis, sec et droit en bouche avec une acidité vive sans être trop agressive. L’équilibre est intense, franc, mais sans grande complexité. À boire sans trop tarder pour éviter que l’amertume n’apparaisse. Bien

Ermitage ex voto rouge 2001 – E. Guigal : Un grand vin en début de carrière. La robe est profonde, rouge sombre avec une forte brillance et aucun signe d’évolution. Le nez est frais, jeune, avec des arômes de cassis, de mure, de fumée et une note toastée bien intégrée. La bouche est ample, très concentrée en attaque, puis profonde, marqué par des tanins fins et gras relevés par une acidité fine. Le vin est encore très jeune, probablement à son tout début d’apogée, et rien ne suggère qu’il ne sera pas encore en grande forme dans 30 ans. Excellent

Châteauneuf du Pape 1990 – Domaine de la Font du Loup : Châteauneuf du Pape sait produire de grandes cuvées de garde dans les grands millésimes chauds, à l’instar de ce millésime 90 en pleine forme. La robe commence à tuiler sur les bords, le nez est aromatique avec des notes de fruits confiturés, de fumée, et une pointe de champignon. La bouche est souple en attaque, pure avec des tanins discrets et gras, évoluant sur un caractère de petits fruits très mûrs se rapprochant de l’équilibre d’un porto. Onctueux et suave, sans excès d’alcool. Très Bien

Pinot Gris Rotenberg Vendange Tardive 1998 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace bel équilibre pur un vin au moelleux intense. Le nez est ouvert, intense, complexe et patiné par le temps, marqué par le miel d’acacia, l’abricot, la menthe séchée et le pralin. La bouche est moelleuse en attaque, ample et concentrée, pure, fraîche avec une acidité relevée par un soupçon de gaz carbonique. Un vin à maturité, au moelleux digne d’une sélection de grains nobles, la fraîcheur en plus. Excellent

Riesling Grand Cru Mambourg Vendanges Tardives 1997 – Marc Tempé : #DrinkAlsace un Mambourg lumineux ! La vieille vigne plantée juste après la bataille de la poche de Colmar à la fin des années 40 produit régulièrement des raisins de grande complexité, atteints de surmaturité. En 1997 Marc tempe et a choisi de laisser le botrytis installé et de produire une vendange tardive de grande garde. Près de 20 ans plus tard, le vin se montre remarquable d’équilibre, de stabilité, avec une faible évolution. La robe lumineuse, jaune doré avec des reflets quasi fluorescents. Le nez est complexe, parfumé, avec des arômes d’hydrocarbure, de citronnelle, d’agrumes confits, et une pointe fumée. La bouche est tendre en attaque, avec un moelleux bien fondu, puis ample et profonde avec une acidité très nette qui renforce la sensation de salinité. Un équilibre qui se montre plutôt demi sec à ce stade, sur un vin de grand caractère. Dommage que les variations de bouteille soient si fortes. Excellent

Grand Cru Altenberg de Bergheim 1998 – Marcel Deiss : #DrinkAlsace le grand vin qui arrive doucement à maturité. La robe est dorée et cristalline. Le nez est parfumé, fruité et de grande complexité avec des arômes de fruits à noyau, d’agrumes confits, de petits fruits rouges, de miel, et d’épices douces. La bouche se montre riche en attaque, concentrée avec un moelleux bien fondu qui reste discret, exprimant une forte complexité avec des arômes délicieusement patinés qui accompagnent la longue finale. Un des premiers millésimes à revendiquer le nom de « grands vins de l’Altenberg », à une époque où la notion de complantation était encore très peu connue. Je crois me souvenir avoir acheté le vin sous la dénomination « grand vin de l’Altenberg sélection de grains nobles ». Près de 20 ans plus tard, on se rend compte que la notion de grains nobles n’est pas nécessaire. Excellent

Crémant d’Alsace Grand Millésime 2011 – Domaine Muré : #DrinkAlsace un crémant sec et austère. Un crémant extra brut, sans fioritures, tendu comme un arc, avec des arômes de craie, de fleurs blanches, une bouche sèche marquée par une bulle vivace, et une finale franche marquée par de l’amertume. Je ne suis pas un grand fan à titre personnel de cette tendance à l’extra brut, au brut zéro ou au brut nature, qui tend à oublier que le dosage est une composante importante d’un vin mousseux. À condition bien entendu de maîtriser les quantités. Les convives auraient certainement apprécié le caractère moins sauvage de la cuvé prestige. Bien

Champagne 1er Cru Clos du Moulin – Cattier : produit avec des millésimes des années 90, c’est une cuvée qui a été dégorgée il y a plus de 10 ans. Le bouquet est complexe, marqué par des arômes de biscuit, de fruits secs, d’écorce d’agrumes avec une pointe épicée. La bouche est franche, acidulée avec une bulle fine qui dégaze lentement, évoluant sur un équilibre vineux et acidulé. La finale se montre plus courte. Un champagne de bonne origine et de caractère. Très bien

Riesling Grand Cru Brand Cuvée Numérotée 2007 – Domaine A. Hurst : #DrinkAlsace une cuvée intrigante. Pâle de robe, aromatique, floral au nez, le vin présente un caractère sec, acidulé, net, mais son équilibre termine par une amertume assez désagréable, qui déstabilise l’équilibre global de la cuvée. Fermé par un bouchon de verre, s’agit-il d’une réduction excessive ? Le carafage améliore légèrement l’équilibre, sans le rendre plus plaisant. Dommage car la cuvée se dégustait très bien jeune. Bien

Muscat Herrenweg 2000 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un muscat de récolte tardive et d’équilibre sec. Robe dorée, foncée, nez de fruits confits, pêche, pointe fumée. Bouche ample, pure, du gras et de la concentration, acidité basse, équilibre puissant sur terroir aérien. Bien conservé. Bien

Pinot Gris Grand Cru Muenchberg A360P 2009 – André Ostertag : #DrinkAlsace un Muenchberg pur et équilibré. La robe est pâle, le nez parfumé, avec des notes de fruits à noyau, d’épices, de noisette avec une note boisée. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, de forte concentration avec de la fraîcheur et une amertume légère qui apparaît en finale. Un vin dense et salin, marqué par le feu du Muenchberg sur ses rebords les plus argileux, qui donne un vin complet et concentré. Un met riche et puissant comme les gambas qui domptent sa puissance et accueillent son amertume avec grâce. Excellent

Chambertin Clos de Bèze 1998 – Bruno Clair : un Chambertin sérieux, jeune aux tanins frais. La robe est dense, avec peu d’évolution. Le nez initialement discret est fumé, puis s’ouvre avec des notes de petits fruits noirs. La bouche est riche, ample en attaque, puis séveuse avec des tanins frais encore un peu fermes. L’équilibre du millésime 1998 sur un élevage remarquable donne pour ses 18 ans un grand vin frais et équilibré, parfait sur un onglet de bœuf grillé. Plus surprenant, le vin prend une dimension supplémentaire le lendemain après aération : le caractère fumé et les notes de suie dominante font toujours autant penser à un Cornas de belle année, mais les tanins se montrent plus souples, et on retrouve une trame fruitée en finale. Un grand vin quoi. Excellent

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