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Les Vins de 2016 – Trimestre 2

Compte rendu des vins dégustés d’avril à juin 2016,  dont un légendaire Crozes-Hermitage Thalabert 1978 de Paul Jaboulet et un minéral Riesling Grand Cru Rangen Clos Saint Urbain Sélection de Grains Nobles 1998 de Zind-Humbrecht.

 

Vin de Savoie Jacquère Vieilles Vignes 2014 – Domaine Grisard : les frères faisant désormais parcours séparé, Jean-Pierre et son fils Benoit sont désormais aux commande du domaine. Ce 2014 est de robe claire, avec des arômes intenses de fleurs blanches et une pointe d’agrumes. La bouche est claquante en attaque, fraîche et saline avec du gras, évoluant sur un caractère léger et friand. Finale nette sur les fruits à chair blanche. Les bourguignons ont leur aligoté, en Savoie c’est la jacquère qui réveille les papilles au printemps. Bien

Hermitage La Sizeranne 1997 – Chapoutier : un rouge corsé patiné par le temps. La robe reste sombre, le nez ouvert mais peu fruité, avec des notes de suie et d’herbes séchées qui sont entachées par une note liégeuse assez présente. La bouche est ample en attaque, souple grâce aux tanins gras et fondus, qui n’arrivent pas à masquer complètement le liège. Une bouteille de millésime moyen qui a malgré tout franchi les années, mais qui se montre difficile à boire sur ce flacon liégeux. Peut-être arrivera-t-on à faire une sauce ? Bof

Muscat Tradition 2002 – Hugel&Fils : #DrinkAlsace la Tradition a du bon. La robe or pâle avec de légers reflets verts est brillante. Le nez est parfumé, conforme à un muscat qui prend de l’âge avec des arômes de tilleul, de menthe sèche, une pointe d’épices et une note de chèvrefeuille. La bouche est sèche, nette et de demi corps, avec un bel équilibre. Un muscat dans sa phase secondaire, très agréable à boire à table. Bien

Pinot Noir Réserve Brand 1983 – Auguste Hurst : #DrinkAlsace un grand 1983 dans la lignée du grand 1985… Bouteille couleuse au bouchon très imbibé, la réussite n’était pas forcément au rendez-vous. La robe est profonde, brillante, sombre avec des nuances tuilées sur les bords. Le nez est parfumé, fruité, très mur, avec des arômes de cerise noire, de fumée, et une pointe de pruneau et d’épices qui font hésiter entre un vin de Rhône nord et un pinot noir. La bouche est souple en attaque, concentrée avec des tanins gras et murs bien patinés. La finale est franche, de bonne longueur, avec des arômes de griotte. Le vin affiche 15% d’alcool, mais ne présente pas de chaleur particulière. Un grand vin produit sur un grand terroir granitique, dans un grand millésime pour les rouges alsaciens. Plus de trente ans après la magie opère toujours. Les bouteilles au niveau parfait sont certainement encore meilleures. Très Bien

Tokay d’Alsace Réserve Personnelle 1983 – Trimbach : #DrinkAlsace un grand pinot gris de grand terroir dans un grand millésime, rien de moins. La robe est brillante, jaune citron avec des reflets dorés. Le nez est finement bouqueté, avec des arômes de fleurs séchées, de poire William, de foin et une note de beurre. La bouche est ample en attaque, pure et dense avec une acidité fine enrobée de gras qui apporte beaucoup d’élégance. Un vin sapide d’une grande jeunesse, long en finale. De noble origine avec une part importante des raisins originaires de l’Osterberg, dans un style sec come souvent sur cette cuvée, le vin se montre de grande jeunesse dans ce grand millésime. Excellent

Beaune 1953 – Leroy : Beaune souple et intemporel… Malgré un bouchon qui s’effrite, la robe est brillante, assez claire, de nuance tuilée avec des reflets rubis. Le nez s’ouvre avec l’aération sur des notes de pivoine, de cerise noire, de fleur séchée et de fumée, à la fois agréable, intense et complexe. La bouche est souple en attaque, moyennement dense, mais pure et charnue, les tanins étant gras, discrets et fondus. Un équilibre remarquable qui ne montre pas les 63 ans d’âge de ce vin magnifique, moyennement corsé mais d’une tendresse remarquable… comme les Beaune savent l’être. Grandiose d’avoir pu déguster une bouteille si bien conservée. Excellent.

Nuits Saint-Georges 1er Cru Clos de la Maréchale 1995 – Maison Faiveley : une demi-bouteille sympathique au nez évolué marqué par des notes de champignon, mais de bonne tenue en bouche. Bien

Gewurztraminer Vendange Tardive 1999 – Hugel et Fils : #DrinkAlsace un vin patiné par le temps, parfait pour la méditation. La robe est dorée, assez foncée, brillante. Le nez est aromatique, patiné par le temps avec des arômes de miel, de pêche mûre, de crème d’amande. La bouche est ample en attaque, charnue et moelleuse sans excès de liqueur, élégante et pure. Un équilibre moelleux qui s’approche du demi-sec, long et net en finale. A sensation de moelleux est atténuée, pourtant le degré d’alcool faible (11.5%) suggère un sucre résiduel assez élevé. Mais la profondeur du Sporen aide à conserver une belle structure. A la tienne, Etienne ! Très Bien

Riesling Heissenberg Vieilles Vignes 2013 – Domaine Armand Landmann : #DrinkAlsace un très bon vin de terroir gréseux. Robe pâle, nez floral, fruité sur les agrumes, avec une note de pamplemousse rose qui se dévoile délicatement à l’aération. La bouche est charnue, ample en attaque, puis élégante et légèrement amère avec une belle impression de croquer du pamplemousse frais. Un vin de complexité et de longueur moyenne, mais très élégant, frais et salin, avec une acidité mûre. Parfait pour réveiller les papilles au printemps, c’est un vin à boire à grandes lampées. Très Bien

Saint-Emilion 2009 – Château Magnan La Gaffelière : propriété du Clos la Madeleine, voilà un château qui a produit un 2009 souple et facile à boire. Robe brillante, foncée, nez de petits fruits noirs et d’épices de belle netteté, bouche souple, moyennement dense, équilibrée par des tanins discrets et gras. Un vin sympathique délicieux sur une volaille rôtie. Bien

Saint-Julien 2010 – Connétable de Château Talbot : un Saint-Julien de maturité moyenne, à boire. La robe sombre et le nez assez fermé, légèrement fruité, traduisent un vin encore jeune. La bouche est franche en attaque, assez légère, acidulée avec des tanins discrets mais secs. Pas une grosse maturité pour ce vin austère à ce stade, qui bénéficiera de quelques années de garde pour le rendre plus attrayant. Mieux vaut cependant ne pas l’enterrer en cave, sa densité n’est à mon avis pas propice à une longue garde. Bien

Pommard 1er Cru Les Croix Noires 1999 – Lucien Boillot : du fruit et de la race pour un grand vin d’une grande jeunesse. La robe est dense, encore jeune, profonde. Le nez est parfumé, floral, fruité avec des arômes de mûre, de cerise noire, et une pointe de cassis. La bouche est ample en attaque, profonde avec des tanins présents, de la chaire, une grande densité de fruit et une pureté remarquable. A l’aération, l’acidité se fait plus précise, renforcée par les tanins, et le caractère corsé apparaît derrière le fruit. Un vin qui paraît avoir 5-6 ans seulement, c’est dire. Longue finale sur le fruit avec des notes fumées. Excellent

Muscat Cuvée Exceptionnelle 2001 – Bott-Frères : #DrinkAlsace un muscat dans la force de l’âge aux arômes complexes. Lorsque je cuisine des courgettes je me demande toujours quel est le vin qui va pouvoir accompagner les saveurs si particulières. En version farcie à la viande avec ail, oignon, tomate et basilic, le tout gratiné, un muscat de quelques années est le compagnon idéal. Né dans une très grande année, ce 2001 à la maturité élevée se présente avec une robe dense et dorée, un nez complexe qui évoque les plantes, la verveine, la menthe sèche, le miel d’acacia. L’aération le fait cependant évoluer assez rapidement. La bouche est ample en attaque, de demi corps, équilibrée, patinée par le temps, avec une très légère douceur encore perceptible. Une cuvée à boire rapidement, pour profiter de ses beaux restes. Bien

Chignin Bergeron Vieilles Vignes 2007 – Jean-Pierre et Jean-François Quenard : un vin sec et évolué, à finir. Le millésime 2007 n’est pas le meilleur de la décennie, malgré tout ce Bergeron de bientôt 10 ans se tient encore à l’ouverture. La robe est dorée, les arômes montrent de l’évolution avec de l’abricot, du miel de bruyère, une note évoluée. La bouche est ample, sèche avec du gras, avec une structure fragile qui évolue rapidement à l’aération pour devenir molle. A terminer. Bof

Sylvaner Réserve 2013 – Domaine Weinbach : #DrinkAlsace la convivialité à son summum. Aromatique, élégant, fruité avec une note florale intense, le nez se montre déjà très engageant. La bouche est sèche, ample, franche avec du gras combiné à une acidité fine. Un Sylvaner qui se laisse boire sans chichi, pour une belle soirée alsacienne à Londres. Très Bien

Saint Julien 1975 – Château Gloria : un flacon encore en forme gâché par un léger bouchon. Robe dense aux bords tuilés, nez parfumé, avec des fruits, du tabac, de la fumée, et une note liégeuse gênante à divers stades d’aération. La bouche est patinée par le temps, fondue et encore dense avec des tanins fins discrets, évoluant sur une note fruitée, avec une finale asséchante marquée par une note de champignon. Dommage que le bouchon soit présent, car la structure était exemplaire pour ce saint julien. Bof

Pinot Gris Grand Cru Kessler 2005 – Dirler-Cadé : #DrinkAlsace un Kessler tende et moelleux. La robe or reste claire, le nez est fruité, avec des arômes de pêche et de miel. La bouche est moelleuse en attaque, suave, pure mais pas très complexe, avec une acidité discrète qui peine à donner du peps au vin. Difficile à accorder à table, c’est un vin à boire au dessert ou après le dessert. Quel avenir pour ce style de grand cru produits par des pinots gris surmûris ? Les millésimes récents se montrent moitié moins sucré, preuve de l’évolution positive de l’appellation. Bien

Crémant d’Alsace cuvée Prestige – René Muré : #DrinkAlsace une bulle fine pour une cuvée vineuse. Belle complexité aromatique pour ce Crémant d’une grande jeunesse, qui possède une belle vinosité en bouche. La bulle dégaze lentement, la mousse est assez compacte et laisse place à un jus pur et équilibré. Parfait pour réveiller les papilles à l’apéritif. Très Bien

Gewurztraminer Grand Cru Mambourg Vendange Tardive 1996 – Marc Tempé : #DrinkAlsace un Mambourg ample et moelleux à maturité. Robe dorée, nez ouvert avec des arômes d’abricot, de miel, et une touche de truffe noire comme souvent en 1996. La bouche est ample, profonde, moelleuse en attaque puis veloutée avec une acidité présente mais discrète qui donne un caractère charnu. Finale de bonne longueur, sur la pêche et l’abricot. Peut-être pas aussi grandissime que les derniers millésimes produits, mais pour son 3e millésime, Marc Tempé avait déjà montré tout le potentiel du Mambourg. Excellent

Volnay 1er Cru les Angles 1999 – Lucien Boillot : un Volnay tendre et fruité. La robe brillante montre des reflets tuilés. Le nez est parfumé, délicat, avec des arômes de cerise, de fumée, une note de sous-bois. La bouche est souple en attaque, fruitée avec une belle pureté, évoluant sur des tanins fins et soyeux bien intégrés. La finale est nette, sur le fruit. Un volnay parfait sur un quasi de veau aux morilles. Très Bien

Riesling Grand Cru Rangen Clos Saint Urbain Sélection de Grains Nobles 1998 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace une demi-bouteille d’or liquide parfaite sur une tarte à la rhubarbe ! La robe est dorée, intense et brillante avec des reflets topaze. Le nez est ouvert, complexe, avec des arômes de miel, de citron confit, de fumée, et une patine apportée par le temps. La bouche est liquoreuse, finement acidulée, corsée avec un moelleux équilibré. L’acidité du dessert amplifie le peps du vin, qui évolue en finale sur des fruits exotiques. Belle sapidité pour un vin à son apogée, qui tiendra encore longtemps et accompagnera la vie d’adulte de ceux nés en 1998. Excellent

Gigondas 2001 – E. Guigal : une bouteille équilibrée qui évolue bien. Les arômes sont précis, de bonne intensité, de la cerise noire, des petits fruits rouges murs, avec une note de fumée et une pointe de cacao. La bouche de demi corps possède un bel équilibre avec des tanins gras et discrets, un fruité souple de bonne maturité, et une finale nette et pure qui reprend les arômes du nez. 2001 est un millésime qui a pu paraître austère par rapport à ses deux prédécesseurs, pourtant l’évolution lui confirme son statut de grande année. Gigondas n’a alors rien à envier à son voisin papal. Très Bien

Riesling Grand Cru Zotzenberg 2009 – Domaine Haegi : #DrinkAlsace un Zotzenberg expressif et épanoui. La robe est pâle, le nez floral, légèrement fumé, de bonne complexité avec ses quelques années de bouteille. La bouche est ample, sèche avec du gras, pure avec une acidité élégante. Longue finale portée par une fine salinité. S’il peine parfois à murir correctement, le riesling réussit souvent à donner une belle expression du Zotzenberg dans les millésimes plus chauds. Avec la maîtrise en cave du domaine, le résultat est forcément grand. A boire maintenant ou à encaver pour une période indéterminée. Très Bien

Arbin Mondeuse La Noire 2009 – Château de Mérande : une cuvée bien nommée, à la robe sombre et noire, montrant une belle brillance. Le nez marqué dans sa jeunesse par des notes de petits fruits noirs très agréables temps désormais à se montrer plus discret, mais on retrouve malgré tout quelques notes de myrtille derrière la suie et le poivre de la mondeuse. La bouche est très mûre, souple en attaque et portée par des tanins soyeux et gras, mais montre un petit manque de fond en milieu de bouche qui atténue la sensation de puissance. Une belle bouteille à maturité. Bien

Napa Valley Cabernet Sauvignon Private Reserve 1993 – Beringer (Etats-Unis) : un grand de la Napa que le temps n’altère que lentement. La robe est profonde, foncée avec des bords tuilés mais encore dense. Le nez est ouvert, parfumé, initialement marqué par un toasté important, bien intégré dans des arômes de petits fruits noirs, de cerise, de fumée. Un style très mûr et boisé caractéristiques des vins du coin, qui ont besoin d’une bonne maturité de fruit pour que les tanins soient mûrs. La bouche est souple, dense avec des tanins soyeux, évoluant sur le fruité du nez sans que le boisé ne domine. Un bel équilibre pour un vin au vieillissement très lent, à l’instar du 1986 dégusté il y a quelques années. Un vin increvable, parfait sur une belle pièce de bœuf grillée (cette fois une magnifique entrecôte de salers maturée 5 semaines). Excellent

Coteaux du Layon 2009 – Château de la Mulonnière : un liquoreux franc, net et simple. La robe est claire et brillante, le nez est ouvert, fruité avec des arômes de miel et d’ananas rôti. La bouche est simple, liquoreuse, fraîche et de bonne pureté, mais sans grande complexité. Un joli vin de dessert. Bien

Gewurztraminer Kaefferkopf 2004 – Jean-Marc Bernhard : #DrinkAlsace un Kaefferkopf qui commence à fatiguer. La robe est claire, le nez évolué avec des arôme de rose, de poivre et de terre qui font plus penser à un 1994 qu’à un 2004. La bouche est légère, épicée et presque sèche, avec un corps léger et une finale nette mais courte. Avant que l’AOC Alsace Grand Cru Kaefferkopf ne vienne couronner le terroir historique d’Ammerschwihr, un encouragement à ne pas garder trop longtemps les vins des millésimes plus frais. Se déguste bien malgré tout sur des fromages à pâte molle. Bien

Pinot Gris Clos Liebenberg 2005 – Valentin-Zusslin : #DrinkAlsace un vin sec et gras avec une note lactique. La robe est dorée, le nez ouvert avec des arômes franc et sans surmaturité évoquant le froment, la poire, la fleur séchée, la paille. Comme un pinot gris sans surmaturité, mais avec également une note lactée trop présente qui trahit l’élevage sur lies. La bouche est ample en attaque avec du gras, puis on sent l’acidité fine et discrète de ce terroir de grès, développant de légers amers, avant que l’évolution reprenne le dessus. La finale assez courte est marquée par des notes d’amande et de beurre. Un vin sec surprenant dans son évolution, pas forcément facile à boire seul, mais qui a fait un malheur en accompagnement d’un saumon fumé. Bien

Côte Rôtie Les Bécasses 1998 – Chapoutier : un vin austère patiné par le temps. La robe est encore dense, le nez est ouvert, avec des notes austères sur le minéral, la fumée, la suie, et une discrète note florale. La bouche est fine, de densité moyenne, structurée autour de tanins fondus et d’une acidité discrète mais efficace. Si le vin se goûte mieux qu’il y a 5-6 ans, l’équilibre rappelle plus un Hermitage racé qu’un Côte-Rôtie soyeux. Est-ce l’effet du millésime moyen ou de la patte du domaine ? Probablement un peu des deux. Les filets de bœuf saisis au barbecue et généreusement poivrés ont en tout cas adoré. Très Bien.

Pinot Gris Sélection Vieilles Vignes 2009 – Guy Wach : #DrinkAlsace un pinot gris tendre et suave. La robe paille foncé aux reflets saumon trahit une macération pelliculaire. Le nez est ouvert, mur, passerillés avec des arômes de vanille, de poire William, de pêche jaune et une pointe de miel. La bouche est douce, pure avec du gras, le moelleux est présent mais bien intégré. Le vin se boit bien à table sans que la douceur soit gênante. Bien

Vin de pays d’Allobrogie Molette 2009 – Domaine de Vens le Haut : belle bouteille qui évolue bien. Robe claire et brillante, arômes de tilleul, de fruits à noyaux avec une point d’herbe sèche, l’évolution est lente. La bouche est ample, pure, sèche avec du gras, une belle texture dense qui tire la finale en longueur. La vinification sec et l’élevage sur lies ont permis à cette cuvée équilibrée et aboutie de passer les années comme peu de blancs de Savoie destinés à une consommation rapide peuvent le faire. Très Bien

Riesling Ahn Palmberg 2003 – Domaine du Clos des Rochers (Luxembourg) : un grand vin de terroir luxembourgeois qui vieillit très bien. La robe est claire avec des reflets verts, le nez est parfumé, avec des arômes d’agrumes frais, de fleurs blanches et une très légère évolution qui apparaît avec une pointe d’hydrocarbure. La bouche est sèche, ample avec du gras, encore jeune et structurée autour d’une acidité suffisante. Très belle réussite sur le Palmberg du village de Ahn, probablement un des meilleurs terroirs du Grand-Duché. Très Bien

Tokay d’Alsace Réserve Personnelle 1971 – Trimbach : #DrinkAlsace une bouteille couleuse et oxydée qui laisse malgré tout imaginer ce qu’est la cuvée en forme. Le bénéfice de trier les couleuses dans la cave est que cela permet parfois de déguster des flacons qui ne sont pas complètement morts. Ce 1971 possède un niveau bas, un bouchon chevillé, ainsi qu’une robe dorée tirant sur l’ambre. Le nez a cependant encore du répondant, avec des arômes de noisette, de miel de fleur, de cuir et de foin, avec une noté fumée. La bouche est sèche avec du gras, une bonne densité évoluant sur un caractère terreux qui trahit le défaut de bouchage. Un vin qui a du fond, gâché par le bouchage sur ce flacon. La cuvée à son meilleur est magnifique, j’ai eu la chance de la déguster il y a quelques années sur un ris de veau dans un restaurant connu d’Ingersheim… Ici ce sera surtout l’occasion d’évoquer ce souvenir. Bof

Crozes-Hermitage Thalabert 1978 – Paul Jaboulet : une belle bouteille au meilleur de sa forme. La robe est dense, sombre avec des bords qui tuilent. Le nez est ouvert, intense avec des arômes de lard fumé, de suie, d’olive noire. La bouche est ample, riche et mûre avec des tanins gras bien fondus. L’acidité encore bien présente apporte de la fraîcheur à l’équilibre. 1978 millésime intemporel qui évolue lentement, cette cuvée est à son apogée mais très loin de décliner. Malgré tout, on est encore loin de la richesse, de la complexité et de la suavité de l’Hermitage La Chapelle 1978, c’est dire le caractère mythique de cette cuvée ! Excellent

Chignin-Bergeron La Bergeronnelle 2004 – Les Fils de René Quenard : une bouteille bien élevée à maturité. La robe et claire, le nez d’intensité moyenne marqué par des arômes de fruits à chair blanche, de fleur séchée et de miel de bruyère. La bouche est sèche, de demi corps, bien structurée avec du gras, mais montre une finale plus courte marquée par une pointe lactée. Le vin se montre très bon à table, mais semble arriver au bout de son plateau de maturité. A boire. Bien

Gewurztraminer Cuvée Saint-Urbain 2003 – Vincent Spannagel : #DrinkAlsace une belle bouteille à l’évolution lente. La robe de nuance paille possède de l’éclat et des reflets dorés. Le nez est ouvert, intense, complexe avec des arômes de vanille, d’épices, de fleurs séchées et une pointe de girofle. La bouche est ample en attaque, d’équilibre sec avec du gras, montrant un équilibre charnu, épicé et de bonne densité avec une finale longue sur le girofle et la vanille. Un 2003 très abouti coté maturité sans toutefois avoir la surmaturité qui aurait donné un vin moelleux. La grande stabilité dans le temps de cette cuvée signe sa qualité intrinsèque. Un style jugé inhabituel en son temps, mais que l’âge a fait évoluer avec grâce. Les vins du secteur de Katzenthal vieillissent souvent lentement en conservant un joli fruit, cette cuvée en est un exemple parfait. Très Bien

Puligny-Montrachet 1er Cru Les Pucelles 2005 – Domaine Leflaive : un grand vin qui arrive doucement à maturité. Le premier nez est marqué par de la réduction façon sésame grillé, puis le vin prend des notes plus fraîches de fleurs blanches, de poire, avec une petite note de surmaturité évoquant le rhum. La bouche est serrée en attaque, puis dense et pure avec une fine salinité. La fin de bouche est longue, mais encore austère. Un vin taillé pour la garde qui se boit déjà bien après aération suffisante. Les arômes reprennent alors une note anisée et une pointe de tilleul, et la bouche gagne en gras. A aérer ou garder. Très Bien

Chignin Bergeron Vieilles Vignes 2005 – Jean-Pierre et Jean-François Quenard : un bergeron à point, à boire. La robe est dorée, foncée. Le nez est parfumé, légèrement évolué avec des arômes de miel, de cuir, de vanille et de fleurs séchées. La bouche est ample, sèche en attaque avec du gras, puis dense et acidulée avec une légère amertume en finale. L’évolution est marquée mais l’équilibre reste bien structuré. Parfait à table. Bien

Côtes du Rhône Blanc Valvigneyre 2014 – Alain Paret : un joli blanc frais et parfumé, aux arômes de fleurs blanches et de fruits à chair blanche. Souple et léger en boche avec une acidité présente mais discrète, c’est un blanc qui appelle les légumes primeurs parfait sur un carpaccio de tomates anciennes sauce au pesto. Très Bien

Lirac Lou Caminé 2013 – Domaine Ogier : la robe est sombre, le nez fruité sur des petits fruits noirs très murs avec une pointe épicée. La bouche est riche, souple en attaque puis marquée par des tanins qui apportent du corps. La fin de bouche reprend les notes de fruits murs du nez. Un rouge plaisant parfait sur une pintade rôtie. Bien

Beaune Blanc 1er Cru 2010 – Louis Jadot : la robe est pâle, le nez est ouvert, floral avec des arômes de fruits à chair blanche et une touche boisée bien intégrée. La bouche est ample en attaque, tendre avec du gras et une belle pureté en finale. Un vin bien élevé, équilibrée et facile à boire. Très Bien

Morey-Saint-Denis 2009 – Domaine Pierre Amiot : un rouge magnifique et bien équilibré. La robe est colorée, brillante, le nez parfumé, avec des arômes de mure et de cassis rehaussé d’une note fumée. La bouche est ample en attaque, de bonne densité de fruit, souple en évolution avec des tanins murs bien intégrés. Point de surmaturité sur ce vin au fruité frais, aux tanins mûrs, parfaitement équilibré et délicieux à table sur un carré d’agneau. Une belle référence. Très Bien

Pinot Blanc Klevner 2014 – Jean-Paul Ecklé : #DrinkAlsace un pinot blanc souple et fruité. La robe est pâle, le nez fruité et net sur des notes de poire et de fleurs. La bouche est tendre, ample avec du gras, légère et équilibrée. Un blanc gouleyant, bonne réussite en 2014. Bien

Bordeaux Ronan 2012 by Clinet – Château Clinet : un Bordeaux souple et bien travaillé qui n’efface pas la maturité moyenne des merlots en 2012. Robe sombre aux reflets pourpre, nez subtilement boisé, sur les fruits murs avec une pointe végétale, bouche souple en attaque, puis sèche et fruitée avec des tanins secs. Un Bordeaux de bonne facture dans un millésime moyen. Bien

Marsannay Les Champs Salomon 2002 – Domaine Bart : une cuvée plaisante aux tanins qui se montrent secs. La robe est dense, faiblement évoluée. Le nez est parfumé, agréable avec des arômes de mure et de réglisse, moyennement complexe. La bouche est pure en attaque, de bonne densité avec une acidité bien présente, mais présente sur ce flacon des tanins plus secs que sur les précédents flacons. L’équilibre est du coup sur la réserve, et si le vin reste agréable à table, en dégustation pure il parait moins souple que d’habitude. A boire. Bien

Riesling Grand Cru Kessler Heisse Wanne 2006 – Dirler-Cadé : #DrinkAlsace un grand vin à l’évolution lente. La robe est dorée, le nez est pur, surmûri avec une note d’hydrocarbure légère et intégrée aux arômes de fruits mûrs et de miel. La bouche est tendre, saline en attaque avec une légère douceur encore perceptible, puis évolue sur le caractère dense et salin avec une longue finale. Belle réussite en 2006, et un vin très stable au vieillissement, ce qui n’était pas évident pour tous les vins récoltés très murs en 2006. Très Bien

Pinot Gris Grand Cru Brand 2010 – Josmeyer : #DrinkAlsace un vin au style désormais fondu. Je n’ai pas reconnu ce vin dégusté à l’aveugle. Le nez est pur, sur les fruits mûrs et la vanille avec une légère note fumée. La bouche est tendre en attaque, très légèrement douce, puis ample avec du gras. L’acidité de sa jeunesse est désormais fondue dans un équilibre suave et pur, je m’attendais à retrouver plus de tension sur ce vin référence. Très Bien

Puligny Montrachet 1er cru Les Perrières 2010 – François Carillon : la robe est pâle, le nez floral avec une note de noisette fraîche. La bouche est franche en attaque, dense avec du gras et une acidité bien présente mais très fine. Une belle évolution pour un vin équilibré encore jeune. Excellent

Riesling Grand Cru Engelberg 2008 – Domaine Pfister : #DrinkAlsace un Engelberg à maturité. La robe est pâle, le nez ouvert, floral et légèrement évolué avec une belle maturité. La bouche est aérienne, pure en attaque, puis sèche, dense et saline avec une finale nette de bonne longueur. L’acidité est désormais bien intégrée, et à l’aveugle on croirait boire un 2007. Un vin arrivé à maturité, qui se dégustera bien ces 10 prochaines années. Excellent

Grave blanc 1978 – Domaine de Chevalier : Le bouchon imbibé et en parti noirci est un mauvais présage. La robe est claire, mais le nez montre une évolution marquée sur un fond végétal marqué par le fenouil et une note légumineuse. La bouche est franche, sèche et de maturité moyenne, avec une acidité importante et des arômes de carambole. 1978 n’est peut-être pas le plus grand millésime en blanc sec dans cette région, et cette bouteille est de plus gâchée par un bouchage défectueux. Dommage

Muscat Réserve Exceptionnelle 1967 – Hugel&Fils : #DrinkAlsace un vin de légende toujours aussi bon. La robe est or pâle avec des reflets verts, le nez ouvert sur des arômes de menthe sèche, de fruits à chair blanche et de fumée. La bouche est sèche, ample en attaque puis de bonne densité avec une acidité fine qui allonge la finale. Originaire du Schoenenbourg, voilà un grand vin que le temps n’altère pas. Dégusté à deux reprises par le passé avec un plaisir similaire, surtout à table. Excellent

Saint Emilion Premier Grand Cru Classé 1978 – Château Ausone : petite déception qui traduit la maturité moyenne du millésime. La robe est dense, pourpre avec des reflets tuilés. Le nez est ouvert, marqué par des notes de fruits noirs cuits mais montre également une forte évolution. La bouche est riche, très mure aromatiquement façon porto, mais marquée par des tanins secs et peu murs qui apportent une touche végétale. Moyennement plaisant, mais le millésime est réputé grand alors que le vin se montre moyen, je ne comprends pas les critères de notation. Bof

Pomerol 1990 – Vieux Château Certan : un bon Pomerol à maturité. La robe est dense, couleur café avec des bords tuilés. Le nez est ouvert, chaleureux, fruité et épicé avec une évolution marquée qui apporte une belle patine. La bouche est souple, veloutée en attaque, suave et corsée avec des tanins tendres, murs et complètement fondus. Un vin à maturité, qu’il ne faudra peut-être pas garder 20 ans de plus en cave. Très Bien

Pommard 1er Cru Rugiens 1995 – Pothier-Rieusset : un 1995 muet, loin des attentes de son étiquette. Léger de robe, discret au nez, fluet en bouche, le vin dégusté à l’aveugle semble fermé et évolué. Un de ces 1995 énigmatiques qui seront en déclin avant de ne s’être jamais ouvert. Bof

Charmes Chambertin 2007 – Domaine Humbert Frères : un grand Bourgogne en début d’apogée. La robe est sombre, brillante avec des reflets violets. Le nez est parfumé, jeune, floral avec des arômes de pivoine puis plus fruité avec de la cerise noire, de la mûre et une pointe fumée. La bouche est dense en attaque, serrée avec des tanins frais et une belle concentration. Un style qui n’est pas sans rappeler celui des Pruliers de Lucien Boillot, remarquable dans un millésime réputé difficile. Longue finale fraîche, et un bon potentiel de garde. Excellent

Riesling Herrenreben Vendanges Tardives 2007 – Domaine Schoenheitz : #DrinkAlsace un grand classique indémodable. Le nez est typé avec ses notes d’ananas frais, d’agrumes murs et une pointe d’écorce d’orange. La bouche est franche, salivante, fruitée comme le riesling botrytisé sait l’être, avec une acidité intense adoucie par un moelleux complètement fondu. Un vin qui se déguste à toute heure, dont il va être difficile de conserver les bouteilles très longtemps en cave. Excellent

Riesling Bollenberg 2007 – Valentin Zusslin : #DrinkAlsace un Bollenberg à son apogée dans un millésime qui souligne sa profondeur. La robe est vieil or, brillante et dense. Le nez est parfumé, avec des arômes de fleurs blanches, de fumée, d’hydrocarbure et une pointe pêche. La bouche est ample en attaque, dense et sèche avec du gras et une sensation de profondeur soulignée par une fine acidité. La finale est longue avec les arômes du nez, complétée par une pointe de vanille. 2007 est tout à fait adapté à ce terroir et a produit un riesling qui arrive doucement à maturité, qu’il ne faut pas boire trop vite. Sur 2007, le Bollenberg se montre probablement plus abouti que le Pfingstberg. En 2008 ce sera l’inverse ! Très Bien

Pommard 1999 – Jean-Luc Joillot : un joli Pommard à maturité dans une grande année. La robe est sombre, brillante avec de légers reflets tuilés. Le nez est ouvert, complexe, de bonne intensité avec des arômes de cerise noire, de mûre, d’épices, de fumée avec une pointe de pierre à fusil. La bouche est dense en attaque, souple et de demi-corps avec des tanins mûrs et bien intégrés. La fraîcheur et la jeunesse des arômes de fruits sont soulignés en finale par l’acidité discrète mais bien présente. Un simple Pommard très plaisant à 17 ans d’âge, dans une année fabuleuse en Côte de Beaune. La gourmandise du vendredi soir qui se boit sans peine ! Très Bien

Sylvaner Vieilles Vignes 2011 – Domaine Ostertag : #DrinkAlsace un vin de soif d’élite. La robe est pâle, le nez parfumé, typé avec des arômes de carambole, de mousseron, d’herbe coupé, et une pointe fumée. La bouche est sèche, franche en attaque, puis saline avec un caractère légèrement herbacé donnant du caractère au vin. La fine est nette, franche et de bonne longueur, chaque gorgée en appelant une autre. Gouleyant, de bonne complexité, c’est un vin facile à boire à n’importe quelle occasion, mais à plus de 10€ la quille, on est loin du vin des copains et du bon p’tit blanc sec à moins de 5€ la bouteille. Un accompagnement chic certainement parfait pour ceux qui mangent des sardines en boite dans les restaurants étoilés 🙂 Très Bien

Saint-Estèphe 1970 – Château Phelan Ségur : un Bordeaux d’âge vénérable qui a de beaux restes. La robe est dense, couleur café avec des reflets tuilés. Le nez est parfumé, simple et e bonne intensité avec des arômes de mûre, de fumée, une pointe de champignon sec et un fruité qui s’ouvre avec l’aération. La bouche est tendre, souple en attaque, puis fondue avec des tanins gras et fins, de demi-corps avec une acidité fine qui apporte de l’élégance à la finale. De beaux restes pour un vin de grande garde, parfait sur un confit de canard. Bien

Riesling Grand Cru Wineck-Schlossberg 2008 – Jean-Marc Bernhard : #DrinkAlsace un vin de granit équilibré et à maturité : la robe jaune doré possède un bel éclat. Le nez est ouvert, intense, dominé par les agrumes frais, citron et pamplemousse avec une note de carambole et une touche florale très jeune. La bouche est juteuse, saline en attaque, acidulée et charnue avec une finale de bonne longueur portée par l’acidité et marquée par une légère amertume. Rien à voir avec la bouteille oxydée bue l’année dernière, la cuvée est heureusement encore en forme lorsque le flacon est bon ! On retrouve l’élégance et le peps du Wineck-Schlossberg, et une salinité qui a parfaitement accompagné des toasts de saumon fumé accompagné d’oignon et de jus de citron. Très Bien

Sardon de Duero Seleccion Especial 1998 – Abadia Retuerta (Espagne) : assemblage de Tempranillo dominant, cabernet et merlot élevé 18 mois sous-bois. La robe est sombre, café avec des bords légèrement tuilés. Le nez est mur, boisé et fondu avec des notes de poivron et d’épices. La bouche est tendre en attaque, corpulente avec des tanins soyeux et un boisé bien intégré. Bel équilibre pour une cuvée gourmande sympathique à ouvrir un vendredi soir sur des grillades ! La bouteille me semble moins jeune que celle bue l’année dernière, suggérant qu’il est temps de finir le carton. Bien

Vosne-Romanée 1er Cru Les Petits Monts 2004 – Forey Père et Fils : un Vosne fruité et extrait, sur les tanins du millésime. Belle réussite dans un millésime difficile pour ce vin de robe sombre, brillante et opaque. Le nez de bonne intensité est porté par une pointe d’acidité volatile, affichant des arômes de petits fruits noirs et de fumée. Après une très longue aération il se dévoile plus charmeur, avec des notes de cassis, de violette, et de cerise noire. La bouche est sèche en attaque, dense et tannique avec une acidité bien présente, laissant doucement apparaître un beau fruité sur la mûre et le cassis, avec une note discrète de rose derrière les tanins encore fermes. Un vin charpenté qui nécessite de l’aération dès à présent, probablement quelques années de garde supplémentaires et qui ne perdra pas son fruit. Très Bien

Crémant d’Alsace Brut Cuvée Prestige – Domaine Muré : #DrinkAlsace un crémant parfait à l’apéritif et tout au long du repas. La robe est claire, la bulle est fine et dessine un cordon persistant. Le nez est ouvert, de bonne intensité, avec une belle complexité aromatique sur les fruits à chair blanche, les fleurs blanches avec une note de pêche. La bouche est ample en attaque, avec une mousse qui dégaze lentement, dévoilant un vin d’une bonne densité, pur et net avec une finale franche. Un crémant dégorgé en juillet 2015, qui possède la vinosité d’un Champagne. Très Bien

Muscat Moenchreben 2004 – Rolly-Gassmann : #DrinkAlsace un muscat frais à maturité. La robe est jaune citron dense, le nez aromatique sur des arômes de fruits acidulés, groseille, passion, carambole et agrumes, avec une pointe de pierre à fusil. La bouche est ample, légèrement douce avec une acidité renforcée par un léger perlant encore présent, évoluant sur un équilibre dense et frais. La finale est longue et saline. Un muscat de noble terroir, taillé pour la garde, et à maturité. Délicieux sur des sushis. Très Bien

Côte Rôtie Brune et Blonde 1995 – E. Guigal : grand millésime à maturité. La première bouteille est malheureusement bouchonnée, et il faut sortir une deuxième quille pour trouver la bonne cuvée : robe brillante et profonde, avec des bords plus clairs. Le nez est parfumé, mur avec des arômes typiques d’olive noire et de suie, évoluant sur un caractère légèrement épicé. La bouche est souple en attaque, pure et dense avec des tanins gras bien intégrés. Le fruit est légèrement en retrait mais la cuvée offre un toucher de bouche très soyeux, avec une finale pure et longue. Une belle bouteille qu’il fallait attendre. Très Bien

Riesling Clos Sainte Hune 2001 – Trimbach : #DrinkAlsace une demi-bouteille déjà évoluée. La robe possède de l’éclat, mais des nuances vieil or foncé, tirant sur l’ambre. Le nez est parfumé, évolué, sur des arômes de pierre à fusil, de fleur séchée, de noisette avec une pointe oxydative. La bouche est ample en attaque, profonde et pure, relevée par une acidité fine et intense qui accompagne la longue finale. Dommage que l’évolution du nez cache le plaisir gustatif. Déjà trop tard sur ce format. Bien

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