L'Oenothèque Alsace

Les Vins de 2014 – Trimestre 1

Compte rendu des vins dégustés de janvier à mars 2014,  dont un exceptionnel Riesling Brauneberger Juffer-Sonnenuhr Auslese Lange Goldkapsel 1990 de Fritz Haag (Mosel) et un râre Riesling Grand Cru Geisberg Sélection de Grains Nobles 1985 d’André Kientzler.

Willamette Valley Riesling Sweet Reserve 2012 – Montinore Estate (Oregon, USA) : un équilibre de SGN (10,8% alc, presque 10 g/l d’AT, 100g/l de sucre résiduel) pour cette cuvée de Riesling doux à la grande pureté. Le nez est fin, intense sur des notes d’écorce d’orange et d’agrumes confits. La bouche est douce, cristalline et finement acidulée, avec une grande pureté de botrytis. Une grande qualité pour un riesling moelleux, à faire pâlir d’envie nombre de cuvées Alsaciennes. Vendu US$16 aux US, c’est en outre un très bon rapport qualité prix. Les mentions VT et SGN en Alsace n’ont pas à coiffer la hiérarchie qualitative comme souvent suggéré, le terroir devant rester au sommet. Très Bien

Riesling Vendange Tardive 2004 – Ginglinger-Fix : #DrinkAlsace une bouteille originaire du Goldert sans en revendiquer l’origine, qui présente un joli nez sur les agrumes confits et les fleurs jaunes, d’intensité moyenne mais de bonne pureté. La bouche est légèrement douce en attaque, puis fine et pure mais paraissant très légère voire aqueuse sur ce flacon. A terminer, si cette bouteille est représentative de la cuvée. Bien

Sylvaner Grand Cru Zotzenberg 2008 – Charles Wantz : #DrinkAlsace un vin équilibré, sec et gras. Joli nez sur les fleurs blanches et l’amande, bouche dense, ample en attaque, puis bien structurée avec une acidité droite mais pas dominante. Le vin possède du corps, du gras, et une finale nette et sapide. Tout l’intérêt du sylvaner sur le terroir du Zotzenberg, qui démontre qu’il produit des vins de caractère bien plus facilement que le riesling ou le pinot gris. Un vin à maturité. Bien

Châteauneuf du Pape rouge 2009 – Domaine du Vieux Télégraphe : une belle cuvée encore très jeune mais déjà abordable après passage en carafe. La robe est sombre et dense, le nez parfumé, avec des notes de cacao et de cerise fraîche évoluant sur des arômes de fruits rouges, framboise en tête. L’attaque en bouche est dense et souple, puis le vin se montre corsé, profond avec des tannins gras pas du out asséchant comme en 2003 ou 2005 par exemple. Le caractère velouté de ce 2009 le rend magnifique à boire sur une pièce de bœuf grillée, en espérant pouvoir garder quelques flacons 15-20 ans pour les regoûter à maturité. Très Bien

Alsace Vin de l’A 2004 – Cave de Ribeauvillé : un assemblage de cépages nobles sur l’Altenberg de Bergheim a été tenté en 2004, donnant une belle cuvée. La robe est pâle, le nez fruité sur des fruits à noyau mûrs avec une pointe d’agrumes. La bouche est légèrement douce en attaque, puis ample et équilibrée avec un moelleux discret et fondu. L’ensemble manque de profondeur pour être au niveau du grand cru, mais à bientôt 10 ans d’âge le vin se déguste parfaitement sur une blanquette de volaille. Un essai intéressant. Bien

Meursault 1er Cru Charmes 1989 – François Jobard : Un beau cru au terroir affirmé, malgré une légère oxydation. La robe est dorée, brillante mais foncée. Le nez est net, intense avec des notes de fleurs blanches, d’anis, de fleurs séchées, de noisette, de fumée et une pointe oxydative qui reste discrète. La bouche est ample en attaque, concentrée avec du gras mais conserve une charpente minérale imposante, avec une finale sèche presque tannique. Malgré son nom, le Charmes conserve sa marque de fabrique, et possède une race incontestable. Dommage pour la légère oxydation. Très Bien

Savigny les Beaune 1997 – Domaine Thomas : une bouteille fatiguée, finissant le carton après une carrière longue et agréable. Mais peut-être ne fallait-il pas trop attendre de ce 1997 sur la longue garde. A boire avant 10 ans d’âge sur ce genre de millésime. Bof

Saint Emilion Grand Cru 2001 – Château Tertre du Moulin : une jolie cuvée dans un millésime à point. La robe est encore dense, le nez fumé et fruité avec de légères notes épicées, sans trace d’évolution. La bouche est pure, ample, de bonne densité avec des tanins frais mais fondus. Moins souple que 2000, le millésime 2001 offre aujourd’hui à Bordeaux des vins équilibrés, sapides et très plaisants à table. Cette bouteille a accompagné un bœuf bourguignon aussi bien que de la bavette grillée. Du bon Bordeaux à avoir en cave, surtout que le prix est sage, la qualité régulière et la garde bonne. Que demander de plus ? Bien

Mosel-Saar-Ruwer Brauneberger Juffer-Sonnenuhr Riesling Auslese Lange Goldkapsel 1990 – Fritz Haag (Allemagne) : un nom très long pour une cuvée de légende, véritable quintessence de riesling mosellan avec près de 24 ans de vieillissement pour fondre moelleux et acidité. La robe est dorée avec beaucoup d’éclat. Le nez est typé, intense et fondu, avec des arômes d’agrumes confits, de kumquat, d’écorce de mandarine, évoluant sur des notes pétrolées très fines et bien fondu dans les arômes d’agrumes confits. La bouche est moelleuse en attaque, aérienne, soulignée par une forte acidité qui contrebalance bien l’important sucre résiduel, donnant un caractère demi-sec , caractère renforcé par de beaux amers nobles en finale. La fin de bouche est longue et cristalline avec des arômes d’agrumes confits. Un vin de légende, produit en petite quantité, et devenu depuis une rareté. L’archétype du grand riesling de terroir de schistes (ardoise grise) mosellan. Une cuvée qui titre seulement 7 degrés d’alcool, ce qui rend la bouteille d’autant plus facile à partager à deux. A boire pour lui, ou à table. J’imagine à quoi doit ressembler la version Beerenauslese de la même cuvée… Excellent

Riesling Cuvée Drei Exa 2002 – Paul Ginglinger : une cuvée nette au nez marqué par le millésime, au nez dominé par l’écorce d’agrumes et la fumée avec une légère pointe pétrolée. La bouche est sèche, assez vive avec de l’amertume, conservant un équilibre franc et net mais montrant tout de même une évolution prononcée, avec de l’amertume en finale. Pas le plus grand millésime produit par la maison. Un vin à finir. Bien

Riesling Luss 2002 – Domaine Léon Boesch : la robe est moyennement dorée. Le nez est fumé, évolué, à la limite de l’oxydation, évoluant à l’aération sur des arômes d’écorce d’agrumes. La bouche est acidulée, légère, mais évoluée. Le terroir de loess (Luss) produit visiblement un vin à boire rapidement. Pour ce 2002 c’est un peu tard, mieux vaut se précipiter sur le bon 2010. Bof

Sylvaner Cuvée Z 2006 – Domaine Paul Kubler : un sylvaner du Zinnkoepflé élevé en pièce. La robe est dorée, le nez est très mur, marqué par les fruits à noyau mais aussi par le boisé de l’élevage, avec une pointe lactée assez présente. La bouche est souple en attaque, sèche avec du gras, et une légère salinité. La finale est marquée par le caractère lacté avec une pointe d’amertume. Un équilibre sec étrange combinant forte maturité et élevage sur lies, avec une acidité discrète. Entre deux phases ou alors déjà trop vieux ? A revoir. Bof

Riesling Clos Sainte Hune 2000 – Trimbach : nez complexe, de fleurs blanches, d’anis, avec un caractère pétrolé peu évolué et des notes fumées faisant plus vieux. La bouche est sèche, ample avec de la densité, évoluant sur un caractère fin et acidulé plus aérien, avec une finale en dentelle. Un millésime délicat, plus qu’à maturité, à boire sans trop tarder pendant que les 1999 et 2001 dorment en cave encore quelques années. Très Bien

Volnay Santenots 1970 – Leroy : une bouteille au niveau basse épaule qui a conservé une belle couleur rubis, avec des reflets acajou sur les bords. Le dépôt est important. Le premier nez est renfermé, marqué par le champignon sec et les épices grillées, mais gagne en fruit après aération, avec des arômes de rose fanée et de frais écrasée, en conservant une trame de sous bois. La bouche est souple en attaque, de bonne densité avec de la structure et de la chair, évoluant sur le caractère fumé et évolué du nez avec des tanins gras et patinés. Encore plaisant avec un toucher de bouche remarquable, mais à boire sans trop tarder. Bien

Vino de la Tierra de Castilla y Leon Syrah 2007 – Bodega Ribera del Duraton (Espagne) : un vin riche et mur porté par un boisé riche mais moins caricatural que certains vins espagnols. La syrah se plait bien dans cette région du nord-ouest de l’Espagne, où elle murit un peu plu que dans la vallée du Rhône, sans en conserver les notes discrètes et austères de suie et de lard. Le nez se montre richement fumé, avec des notes de fruits noirs très mûrs et un boisé toasté bien intégré. La bouche est ample, riche avec des tanins gras, de bonne concentration avec une évolution qui laisse une impression de densité sur le palais. La finale est élégante, portée par des tanins mûrs. Une belle bouteille pour accompagner une belle pièce de bœuf. Bien

Muscat 2012 – Jean-Marc Bernhard : un joli muscat sec et aromatique, ouvert, léger et frais sans acidité excessive, avec du croquant. Un magnifique vin pour ouvrir le repas. Bien

Pinot Blanc Réserve 2009 – Domaine Weinbach : très belle pureté et grosse maturité pour ce pinot blanc sec aux arômes de poire juteuse et de noisette, souple et ample en bouche avec du gras. Un vin sapide très versatile à table, ce qui explique son succès. On se rend également compte que 2009 est une superbe année pour les pinots blancs, supérieure à 2008 ou 2010. Bien

Gewurztraminer Kritt Vendanges Tardives 1985 – Marc Kreydenweiss : une pièce d’histoire alsacienne en un seul flacon. L’étiquette indique encore « Domaine Fernand Gresser », pour montrer la transition entre Marc et son grand père maternel. La mention vendange tardive est très discrète, à une époque où cette mention évoquant plus un vin sec et gras récolté à forte maturité, façon « spätlese trocken » allemand, qu’un vin moelleux. 30 ans plus tard, ce vin offre une robe jaune citron peu évoluée, une belle palette d’épices grillées au nez, avec une bouche sèche, racée et finement acidulée. L’aération fait apparaitre des notes de fruits à chair blanche en finale. Bien conservé, et parfait sur un menu chinois pour célébrer le nouvel an chinois : salade de soja aux crevettes, poulet aux noix de cajou, nems de crevettes asiatique. Très Bien

#Mini-masteclass oenoalsace ce soir sur le thème des vendanges tardives. En faisant varier âge, cépage et terroir, on trouve presque toutes les caractéristiques possibles des vendanges tardives alsaciennes résumées en 3 vins.
– Premier exercice : les VT jeunes, c’est le top. Exemple parfait avec le Pinot Gris Altenbourg Vendanges Tardives Trie Spéciale 2009 du Domaine Weinbach. Robe pâle, nez d’une pureté ultime, marqué par le citron, les fruits jaunes, le miel d’acacia. Bouche à la fois très pure et puissante, saline et acidulée, masquant ses plus de 100g/l de sucre résiduel pour donner un équilibre sapide et cristallin particulièrement savoureux. Un grand terroir calcaire et un botrytis d’exception pour cette Trie Spéciale qui infirme plus d’un lieu commun sur le soi-disant mollasson millésime 2009. Quelques copeaux de foie gras d’oie en feront une mise en bouche magnifique. Excellent
– Deuxième exercice, les VT avec un peu de bouteille ça devient complexe au nez. Parfaitement illustré par ce Riesling Herrenreben Vendanges Tardives 1998 du Domaine Schoenheitz. Farandole d’arômes d’agrumes confits avec une pointe fumée sur ce vin du grand terroir granitique dans un millésime tardif, et une bouche qui combine la salinité du granit et l’acidité du riesling sur un équilibre demi-sec qui fait saliver. C’est à la fois frais et gourmand, mais en même temps doux et patiné par le temps. Quelques morceaux de Jambon de Bayonne confirment que c’est aussi un vin à déguster à l’apéritif.
– Enfin, l’apogée des grandes vendanges tardives se fait après une longue garde. Illustration exemplaire avec ce Gewurztraminer Vendange Tardive 1983 de Hugel et Fils, à la robe jaune clair, au nez marqué par les épices grillées mais surmonté d’une note citronnée façon citronnelle très fraîche. La bouche est sèche, ample avec du gras plus que du moelleux, à l’époque les VT étaient des vins quasi secs. Un équilibre intemporel des gewurztraminers de terroir à dominante marno-calcaire arrivés à leur apogée, qui magnifient le comté et autres fromages affinés.
En à peine 3 vins, on ouvre un horizon incroyable sur les vendanges tardives d’Alsace : oui, on peut les garder longtemps, oui elles se dégustent magnifiquement jeunes quand le botrytis est pur, oui le riesling comme le pinot gris et le gewurztraminer peuvent en produire de superbement équilibrées, et enfin oui, le terroir apporte son caractère à l’équilibre du vin.

Rotenberg 2007 – Marcel Deiss : un vin à la robe dorée, parfumé au nez avec des notes terriennes surmontées d’écorce d’agrumes, avec une pointe fumée. La bouche est ample et profonde, marquée par un léger moelleux en attaque, puis d’une grande finesse et de forte puissance. Un vin parfait sur des saint jacques poêlées, mur à souhait et très abouti. 2007 signe un grand millésime sur cette cuvée. Excellent.

Rioja Gran Reserva 1976 – Bodegas Faustino (Espagne) : une cuvée largement disponible en France en GMS, mais qu’on trouve aussi parfois en millésime plus ancien aux enchères. Ce 1976 n’a pas démérité, offrant un caractère très mûr aux accents méditerranéens épicés et confiturés, avec un boisé toasté désormais largement fondu. La bouche est souple, fondue, avec un joli fruit qui se dévoile en finale. Une cuvée patinée par le temps, qui a agréablement accompagné un couscous princier. Bien

Burgenland Zweigelt 2011 – Weingut Umathum (Autriche) : Une des conséquences du scandale qui a touché l’Autriche viticole dans les années 80 a été une amélioration radicale de la qualité des vinifications. La région de Burgenland est connue pour ses rouges produits à base de deux cépages principaux, le Zweigelt et le Blaufränkisch. Les deux cépages produisent des vins rouges souples et fruités, à l’image des vins produits par le gamay dans le Beaujolais, si ce n’est qu’en Autriche la qualité est très régulière et beaucoup plus homogène, à défaut de produire de nombreux très très grands vins. Ce Zweigelt est très facile à boire, avec un nez sur les petits fruits rouges dominés par la cerise, et une bouche légère et souple, de bonne pureté avec une finale sur le fruit. Un vin léger et fruité originaire d’un terroir de quartz, très facile à boire jeune, et qu’on trouve avec bonheur pour une trentaine de d’euros au restaurant. Bien

Cahors 2009 – Château Du Cèdre : Un Cahors délicieux et facile à boire jeune, marqué par une robe brillante et profonde, très sombre avec des reflets violacés. Les arômes sont purs et très murs, marqués par la pivoine, la violette, puis un florilège de petits fruits noirs, accompagnés par une note fumée. La bouche est souple en attaque, puis concentrée et nette avec des tanins fins bien intégrés. Le vin est très bien vinifié, ce qui permet de le boire déjà jeune après un passage en carafe. Magnifique compagnon d’un filet de bœuf poêlé, et un style à l’alcool modéré qui le rend très digeste. Très bien

Sylvaner Vieilles Vignes 2010 – Cave de Turckheim : Les caves coopératives offrent souvent une palette large de vin étalonnés sur des gammes nombreuses, et y trouver les perles rares qui sortent du lot est parfois difficile. Curieusement, dans de nombreuses maisons les pinots blancs et sylvaner vieilles vignes sont de très bonnes affaires car issues de vignes plantées sur de beaux coteaux. J’ai eu par le passé beaucoup de plaisir à déguster cette cuvée de sylvaner vieilles vignes dans le millésime 2005, et l’envoi d’échantillons de la cave me permet de déguster ce 2010 avec un bonheur égal. Le nez est marqué par une belle maturité, les notes d’agrumes et d’herbe coupée rappelant toutefois la fraîcheur du millésime. L’attaquant bouche est initialement un peu sévère, mais gagne en gras et en souplesse après une longue aération. Puis le vin se montre de bonne concentration, à la fois franc et de bonne pureté avec une acidité plus importante qu’en 2009 ou 2011. Un vin à boire dès à présent, mais qu’on oubliera en cave 4-5 ans sans problème. Vendu 6,15€, on est dans les prix des bonnes affaires alsaciennes. Bien

Pinot Noir Bio 2011 – Cave de Turckheim : #DrinkAlsace un joli pinot noir alsacien au nez de cerise griotte et de mûre, souple en bouche avec des tanins discrets. Un vin léger et fruité dont la finale légèrement compotée marque le style alsacien. Un bon résultat dans le délicat millésime 2011, et un vin à boire chambrer plus que frais, pour conserver sa souplesse. Bien

Morey Saint Denis 1er Cru Les Monts Luisants 1989 – J-M Ponsot : une cuvée intéressante car c’est la seule produite en blanc par le domaine Ponsot, et l’hectare de vigne planté au début au 20e siècle comprend encore en 1989 une large majorité d’aligoté (60%), du chardonnay (25%), et du pinot blanc. La robe est encore claire et le nez sans oxydation sur ce blanc à maturité. Le nez est parfumé, avec des arômes de fleur séchée, de foin et une note fumée. La bouche est franche en attaque, concentrée, pure et fraîche avec une acidité proche de celle d’un Chablis. Le peu de FML s’explique par la bonne maturité des raisins. La finale est nette, légèrement épicée, avec une bonne longueur. Un vin d’une grande fraîcheur à quasiment 25 ans d’âge. Très Bien

Pinot Gris Grand Cru Furstentum 1998 – Marc Tempé : un des premiers millésimes de Marc Tempé, marqué par la recherche de maturité parfaite. La robe est dorée, profonde et épaisse, trahissant l’absence de filtration. Le nez est aromatique, mélange de fruits jaunes, de miel et de foin avec une note lactée et un caractère boisé. La bouche est ample en attaque, douce et ronde au plais avec une bonne fraîcheur, évoluant sur le gras et le caractère lacté du nez avec une finale sur la noisette. Riche et plein mais manquant de précision, c’est un vin qui se montre à peine évolué 15 ans plus tard. Bien

Gevrey-Chambertin Clos Prieur 2007 – Harmand-Geoffroy : Robe brillante, jeune, de nuance rubis. Nez parfumé sur les fruits frais, cerise noire et framboise, avec une légère touche épicée. La bouche est souple en attaque, de demi-corps en bouche avec des tanins fins très élégants, finissant sur une note fruitée fraîche. Belle réussite dans un millésime délicat, et un vin à boire dès à présent. Bien

Pinot Gris Réserve 2007 – Trimbach : la robe claire laisse place à un nez de fruits compotés avec une note de sous bois très agréable. La bouche est fine en attaque, ample avec du gras et une très légère douceur à peine perceptible. Très agréable sur des petites tagliatelles à la truffe noire. Bien

Riesling Grand Cru Geisberg Sélection de Grains Nobles 1985 – André Kientzler : une demi-bouteille à boire en amoureux, et c’est de saison. La robe est dorée et foncée, avec des reflets orangés. Le nez est un mélange complexe d’écorce d’agrumes, de fumée, de miel, d’encaustique et d’épices, avec une patine très agréable. la bouche est ample en attaque, moelleuse et concentrée avec une liqueur discrète qui laisse une grande place à la forte concentration du jus. La finale est pure, longue et portée par le fruit et le miel. Un délice à savourer par petites gorgées, à deux. Excellent

Riesling Grand Cru Kaefferkopf 2010 – Jean-Baptiste Adam : des arômes frais et nets au nez laissent place à une bouche vive, saline, mais marquée par une acidité un poil trop malique évoluant sur une légère amertume. Moins pure que la cuvée bio issue des vignes du domaine, c’est un vin qui aura besoin de 3-4 ans de garde supplémentaire pour assagir cette amertume et trouver un équilibre moins dur. En attendant, bel accompagnement de sushis haut de gamme. Bien

Graves rouge 1995 – Château du Grand Bos : une belle bouteille à maturité, classique et simple avec au nez des arômes de fumée, de réglisse, et une note épicée, montrant peu d’évolution. La bouche est souple en attaque, légère, fruitée avec des tanins mûrs très bien intégrés, la finale souple et de bonne longueur, marquée par le réglisse. L’équilibre obtenu par la belle maturité des raisins donne une grande jeunesse à ce vin de presque 20 ans. Une belle surprise et dommage que ce soit la dernière bouteille du carton ! Très Bien

Riesling Elsbourg 2009 – Domaine Otter : un riesling mur et charnu au nez de fruits à noyau avec une pointe d’agrume, pur et salin en attaque avec une bonne densité et de la chair. La finale est malheureusement raccourcie par une astringence élevée qui détonne par rapport au reste de l’équilibre du vin. Problème non lié au bouchon puisque c’est un nomacork. Dommage. Bien

Gewurztraminer Grand Cru Hatschbourg 2005 – Ginglinger-Fix : #DrinkAlsace une bouteille à la robe encore claire, marqué par les fruits à noyau, les épices et une note lactée très présente à ce stade. La bouche est moelleuse an attaque, de bonne densité, puis présente un fruité charnu qui reste aérien. L’ensemble manque un peu de fond pour un Hatschbourg, et si le vin se goutait plus moelleux dans sa jeunesse, le vieillissement a atténué ce sucre mais sans faire ressortir l’ampleur attendue de ce cru. A boire sans trop tarder. Bien

Chablis Grand Cru Les Preuses 1983 – Domaine Régnard : Un vieux chablis décevant, car encore trop jeune ! Dernier millésime produit par la famille Régnard avant son rachat par le Baron Patrick de Ladoucette, ce 1983 présente une robe jaune clair d’une grande jeunesse, avec de légers reflets verts. Le nez est complexe, marqué par des arômes de fleurs blanches, de fleur séchées, de tilleul, avec une réduction fine très agréable. La bouche est ample, possède du gras et une acidité fine qui lui confère une belle fraîcheur. parfait compagnon d’une raclette, c’est un trentenaire vraiment impressionnant à déguster, et à regoûter dans 15 ans. Très Bien

Niagara Peninsula Riesling Icewine 2008 – Hillebrand (Canada) : une bouteille à la robe dorée intense, aux reflets cuivrés. Nez intense et fin de pomme cuite et d’agrumes confits, bouche liquoreuse en attaque, puis fortement acidulée, c’est un vin qui possède beaucoup de peps, même si l’ensemble reste assez simple avec une finale de longueur moyenne. Un riesling vin de glace canadien très agréable par petites gorgées avec le dessert (nid d’abeille, crème pâtissière et fraises avec amandes glacées). Très Bien

Riesling Grand Cru Kitterlé 1991 – Domaines Schlumberger : un grand Kitterlé à maturité. Les pentes fortes du Kitterlé captent facilement le soleil, et donnent dans les années moyenne des vins souvent forts en caractère. Ce 1991 n’échappe pas à la règle avec une robe éclatante, jaune or, un nez parfumé, marqué par le silex, l’encaustique, la fumée et le poivre blanc dans un registre très minéral et peu fruité rappelant les rieslings à maturité. Le bouche est sèche en attaque, dense avec une bonne concentration, puis fraîche avec une amertume assez marquée. la finale de bonne longueur possède du gras, ce qui rééquilibre l’ensemble et laisse une sensation nette. Accord presque parfait avec un pot au feu maison, auquel la moutarde n’a pas réussi à remplacer le raifort. A maturité et de grande race. Très Bien

Grüner Veltliner Eiswein 2003 – Weingut Nigl (Autriche) : La robe est jaune claire comme souvent avec des vins de glace, les arômes sont complexes, mêlant les fruits à noyau, les épices douces, une touche vanillée et des fruits confits. La bouche est liquoreuse en attaque, plus charnue et équilibrée avec une acidité fine bien intégrée, qui ne domine pas. Un vin ample qui possède une belle texture et un joli grain en bouche. Dans une année chaude comme 2003 j’ai du mal à imaginer comment les baies n’ont pas flétrir avant de geler plus tard dans la saison. Le goutte à goutte aura permis de conserver une bonne alimentation en eau de la vigne ? Excellent

Côtes de Castillon Cuvée Prestige 2000 – Château La Roche Beaulieu : Un vin sympathique au nez fruité, élégant et digeste en bouche, bien conservé malgré sa structure légère. Bien vinifié, sans surmaturité, un vin magnifique sur des lasagnes maison. Bien

Gewurztraminer Réserve Personnelle 1990 – Bott Frères : #DrinkAlsace malgré les trémas signe d’un passé très ancien en Alsace, il s’agit bien de gewurztraminer français ! La robe jeune doré montre une belle brillance, le nez évoque la vanille, les épices douces avec une jolie patine. La bouche est légère, douce, bien fondue avec un moelleux présent et du gras. La fin de bouche est de bonne longueur, portée par le caractère onctueux de la texture. Un vin à maturité, très agréable sur un munster à point. Bien

Rheingau Hochheimer Stielweg Riesling Alte Reben Trocken 2011 – Weingut Künstler (Allemagne, Erstes Gewächs) : un vin caractéristique de cette nouvelle générations de vins de terroir allemands, secs et cristallins, qu’on trouve de plus en plus sur les grandes tables parisiennes, en place et lieu des grands rieslings alsaciens… J’ai eu la chance de déguster deux fois cette cuvée dans deux restaurants allemands, avec le même plaisir. Cette cuvée de classement premier cru provient des bords du Rhin à quelques kilomètres à l’Ouest de Francfort, sur un joli terroir de loess assez argileux orienté plein Sud. Pur et intense au nez, fruité sur les agrumes avec une note fumée et une pointe de coquille d’huître, le vin se montre cristallin en bouche avec un équilibre aérien, sec et dense, qui possède plus de gras qu’un simple QbA. La longue finale vibre comme un verre de cristal. Et si les Sommeliers parisiens avaient finalement raison ? Très Bien

Gewurztraminer Grand Cru Marckrain 2009 – Laurent Barth : #DrinkAlsace deux ans après la grêle de juin 2007 qui a ravagé la Marckrain, la vigne et Laurent nous montrent une belle revanche sur les éléments. Robe claire, nez complexe, intense et puissant, marqué par les épices grillées, le girofle et le gingembre, évoluant sur des arômes d’abricot sec et de miel. La bouche est ample, moelleuse et puissant en attaque, puis étoffée, épicée, onctueuse et profonde, avec de la longueur. Le caractère du Marckrain est renforcé par ces notes de girofle et de cuir en finale qui rappellent parfois celles du Hengst ou du Mambourg. Les grands terroirs marno-calcaires riches en argile produisent souvent de très grands vins avec du gewurztraminer, celui-là est assurément une des stars du millésime 2009 en Alsace. Un vin délicieux jeune sur un plat riche et épicée, mais qui se gardera certainement 20 ans voire plus, et se dégustera avec le même plaisir que celui qu’on ressent aujourd’hui en ouvrant les grands gewurztraminers des années 60. Ceux qui pensent comprendre les terroirs alsaciens en ne dégustant avec attention que des rieslings passent malheureusement à côté de la vraie complexité alsacienne. Excellent

Gevrey Chambertin 1er Cru Craipillot 1997&1998 – Confuron Cotetidot : deux millésimes délicats pour cette cuvée qui ne pinote que rarement, et qui fait ressortir le caractère épicé de Gevrey Chambertin. Le 1998 est dense, profond de robe, avec des arômes de suie, de petits fruits noirs discrets. La bouche est charnue, de bonne concentration avec des tanins fins qui soulignent la finale épicée. Le style est corsé et encore jeune, même si on reste sur un équilibre austère (Bien). Le 1997 est plus clair de robe, avec des reflets tuilés manifestes. Le nez est plus fatigué, marqué par des fruits à l’eau de vie, de la cerise griotte et une pointe fumée. La bouche est fluide, légère, peu tannique. Est-ce le bouchon mouillé qui apporte cette touche plus âgée sur ce 1997, ou le millésime simplement plus léger (Bien) ? Dans les deux cas je pense qu’il aurait fallu boire ces vins 6-7 ans plus tôt. Pas grand chose à envier au Côtes du Rhône 2005 bu par ailleurs.

Côtes du Rhône 2005 – E. Guigal : si la robe reste dense et brillante, les bords commencent légèrement à tuiler. Le nez est élégant et fruité, marqué par les fruits rouges et noirs compotés avec une pointe de cacao. La bouche est ample, de bonne pureté, assez concentrée avec du fruit évoluant sur un caractère plus chaud en finale. Le simple Côtes du Rhône est magnifique en 2005, et à bientôt 10 ans d’âge, ne montre aucun signe de vieillissement. C’est le successeur assuré des illustres 1995 et 1998. Très Bien

Riesling Grand Cru Wineck-Schlossberg 1998 – Vincent Spannagel : #DrinkAlsace une cuvée délicate qui a conservé son moelleux. Récolté en surmaturité pour ce 1998 à la robe dorée, éclatante avec un disque assez épais. Le nez est ouvert, très mûr avec des notes de miel, de confiture d’églantine (comme souvent sur cette cuvée), et une trace d’hydrocarbure qui rappelle qu’on est face à un riesling. La bouche est douce en attaque, délicate, fine, le moelleux apportant la corpulence. Une cuvée légère, sauvée par une acidité fraîche, mais qui n’a pas perdu de son moelleux, contrairement à ce qu’on pouvait croire en 2000 lorsque le vin encore jeune se dégustait déjà doux. Belle conservation. Bien

Saint-Emilion Grand Cru 2000 – Château La Fleur Picon : une cuvée sympathique au nez de petits fruits rouges, de réglisse avec une pointe épicée. La bouche est légère, simple aux tanins fins et fondus. Pas un grand caractère mais plaisant à boire sur un poulet fermier rôti. Bien

Pinot Gris Bruderbach Clos Marienberg 2008 – Domaine Loew : nez de fruits à chair blanche compotés, avec une pointe fumée. Bouche saline et douce en attaque, puis fraîche et de bonne densité avec une fine salinité mêlée d’amertume qui allonge la finale. Un terroir calcaro-gréseux qui produit de beaux pinots gris, surtout dans des millésimes comme 2008 où le botrytis vient tardivement pour apporter une touche compotée à un vin d’équilibre demi-sec. Très Bien

Saint-Joseph Les Granits 1995 – Chapoutier : l’étiquette n’a pas bien vécu la cave humide, mais le bouchon a adoré, à peine mouillé sur le tiers de sa longueur. La robe est très dense pour un vin de presque 20 ans d’âge, rouge sang foncé avec de très légers reflets tuilés. Le nez possède une intensité moyenne, marqué par les épices, le poivre, une légère note de mûre et de ronce. La bouche reprend ce caractère austère mais élégant et digeste, avec une densité moyenne, une acidité franche et des tanins présents mais fondus. La fin de bouche est charnue, de bonne longueur avec un arrière-goût plus sec. Une belle cuvée de bonne tenue dans le temps, encore très plaisante sur un morceau d’onglet grillé. Très Bien

Pinot Gris Grevenmacher Fels Grand Premier Cru 2002 – Domaine du Clos des Rochers (Luxembourg) : je bois moins de vins du Luxembourg depuis mon départ du pays, mais j’ai conservé quelques bouteilles en cave, dont un trio de demi-bouteilles du millésime 2002 que j’inaugure aujourd’hui. Un pinot gris récolté sans surmaturité, au nez de fleurs et de fruits à chair blanche, gras et sec en bouche avec une bonne densité, et un équilibre d’une grande stabilité qui ne montre aucun signe de vieillissement. Le style ressemble plus à un auxerrois alsacien de bon terroir qu’à un pinot gris surmuri. Lorsque la maturité est belle, que les rendements sont raisonnables et le terroir argilocalcaire des bords de la Moselle profond, on obtient un résultat impeccable, parfait à table. Belle surprise pour une demi-bouteille, et un vin qui mérite son classement Grand Premier Cru. Très Bien

Côte Rôtie Brune et Blonde 2001 – E. Guigal : un beau flacon qui se présentait sur un style assez austère il y a quelques années encore, mais qui se montre complètement ouvert aujourd’hui. Beau bouchage, le bouchon étant imbibé sur 2mm seulement. Le nez est élégant, ouvert avec des arômes de suie, d’olive noire et une note de pêche blanche qui apparaît à l’aération. La bouche est souple en attaque, puis de bonne densité avec une belle acidité et des tanins gras complètement fondus. La finale est nette, longue avec un retour sur le caractère charnu du fruit. L’alcool modéré contribue à la sensation de sapidité. Voilà un Côte Rôtie classique, à maturité, vraiment facile à boire. Très Bien

Muscat 2011 – Paul Blanck : #DrinkAlsace le vin idéal pour célébrer le printemps. Si je ne suis pas un grand buveur de muscat en hiver, ce vin sec alsacien représente ce qui se fait de mieux pour arroser un apéritif le dimanche en mars, lorsque le soleil brille, que la verdure pousse dans le jardin et qu’on commence à ouvrir les fenêtres. Ce 2011 a une belle maturité, offrant des arômes de raisin frais, et pêche et de fleurs blanches. la bouche est souple, sèche et charnue, avec une belle pureté. Une belle célébration du printemps, qui appréciera quelques produits de saison en accompagnement comme des radis roses, quelques jeunes pousses avec une vinaigrette à la mangue, ou les premières asperges à venir. Bien

Gewurztraminer Grand Cru Kessler 2001 – Domaines Schlumberger : #DrinkAlsace grand terroir et grand millésime, à son apogée. Belle robe jaune éclatante avec des reflets dorés. Le nez est marqué par l’abricot, le miel, évoluant sur l’ananas et les agrumes confits. La bouche est moelleuse an attaque, puis aérienne, pure et saline. Une cuvée en dentelle, qui conserve le toucher de bouche délicat et l’acidité fine du Kessler malgré la surmaturité. La finale est longue mais montre une légère évolution. Le bouchage n’est pas parfait, gageons qu’il ne s’agit là que d’un problème ponctuel à cette bouteille. Parfait sur des fromages affinés. Très Bien

Riesling Grand Cru Schoenenbourg 2007 – Pierre Sparr Successeurs : #DrinkAlsace un Schoenenbourg de grand millésime, à maturité. La robe est pâle avec un bel éclat. Les arômes sont intenses, ouverts, dominés par les fleurs blanches avec une note d’anis, de fumée et une trace pus épicée. La bouche est sèche en attaque avec du gras, puis de bonne densité avec une belle charpente acide mûre. L’ensemble est équilibré, légèrement salin, à parfaite maturité mais reste court en finale. Un vin déjà approchable, qui est parti pour une longue conservation supplémentaire si vous le souhaitez. Depuis la faillite de la maison de négoce Sparr et sa reprise par la cave de Beblenheim, les vins de la maison historique de Sigolsheim ont gagné en précision. Je ne suis en revanche pas convaincu par la forme torsadée de la bouteille. Bien

Bandol Cuvée Mourvégué 2001 – Domaine La Badiane : Premier millésime pour le négoce de Jean-Luc Poinsot, et un Bandol rouge de grande qualité, à parfaite maturité à plus de 12 ans d’âge. Robe sombre, violacée, profonde et brillante. Le nez est parfumé, épicé avec des notes de petits fruits noirs, évoluant sur des notes fumées à l’aération. La bouche est ample en attaque, puis riche avec des tanins gras, avec une longe finale sur les petits fruits noirs. pas de boisé excessif sur cette cuvée dans un beau millésime de garde, et un vin à parfaite maturité qui ferait presque penser à un beau Pauillac. Très Bien

Vin de pays de l’Hérault blanc 1999 – Mas de Daumas Gassac : « Un terroir légendaire qui exalte le saveurs. Un climat septentrional qui protège l’acidité. Respect de la nature et refus des clônes. Culture organique et rendements faibles. Vendanges manuelles, vinification à l’ancienne. Un très grand vin éblouissant de charme. »
Malgré la mise en condition préalable de la contre-étiquette, ce 1999 se montre orange dans le verre, terreux et oxydé au nez, et aigre en bouche. A terminé à l’évier, hélas.

Vin de pays d’Allobrogie Molette 2009 – Domaine de Vens le Haut : une cuvée de vin de Savoie haute couture, de robe claire et cristalline. Le nez d’intensité moyenne possède des arômes de fleurs séchées et de fruits à chair blanche, la bouche se montre pure, sèche et ample avec du gras, évoluant sur une salinité fine qui lui donne un équilibre aérien très précis. La finale se montre un peu monolithique et assez courte. Très bon à boire dès à présent sur un fruit d’une grande précision. Très Bien

Sylvaner Grand Cru Zotzenberg 2007 – André et Lucas Rieffel : #DrinkAlsace un beau Zotzenberg à maturité. La robe de nuance or blanc possède un bel éclat. Le nez d’intensité moyenne possède de la finesse, une trame de fruits à chair blanche avec des épices douces et une pointe vanillée. L’attaque en bouche est ample et légèrement douce, puis le vin se montre pur, cristallin avec du gras et une acidité bien intégrée. Longue finale suave. Beau millésime 2007 sur les terroir marno-calcaires en Alsace, et une belle évolution sur cette cuvée mûre et élevée longuement sur lies qui se montre aujourd’hui à son apogée, et s’y tiendra dix ans encore au moins. Et bravo en passant pour l’étiquette sobre et lisible. Très Bien

Riesling Gueberschwihr 2010 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace dernier millésime portant ce nom de cuvée, le mot Gueberschwihr devenant règlementé à partir de 2011, et une grande année pour finir en beauté. La robe est brillante, or blanc avec des reflets dorés. Le nez est ouvert, aromatique sur des notes de pierre à fusil, d’ananas et de pamplemousse rose. La bouche est dense et fraîche en attaque, puis plus charnue avec une belle acidité et une amertume en finale qui rappelle la peau de pamplemousse. Une belle bouteille facile à boire dès à présent, qui a fait merveille sur des tagliatelles aux gambas accompagnée d’une bisque de homard. Très Bien

Gewurztraminer Clos Windsbuhl 2001 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace une demi-bouteille légèrement évoluée, au nez marqué par les épices, légèrement moelleuse en bouche avec de la profondeur. Le léger perlant perçu en attaque mais aussi en finale suggère un départ en fermentation sur ce vin. A regoûter. Bien

Pinot Gris Grand Cru Wineck-Schlossberg Vendanges Tardives 1997 – Vincent Spannagel : #DrinkAlsace un vin délicat d’une grande fraîcheur. Je m’attendais à une cuvée souple, moelleuse et évoluée et j’ai été agréablement surpris. La robe est claire, avec de l’éclat. le nez évoque les fruits jaunes, la vanille, le miel. la bouche est suave en attaque, moelleuse sans lourdeur, puis saline avec une belle fraîcheur en finale. Le vin se déguste très bien sur un fraisier. Bien

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