L'Oenothèque Alsace

Les 24 heures 2005 du Riesling Alsacien

Week-end les 24 Heures du Riesling Alsacien
12-13 Novembre 2005

Les années passent, le programme change. Après avoir tenté de couvrir toutes les facettes du riesling,  tant au niveau des millésimes des producteurs et des terroirs, cette année fut organisée avec un peu plus de précision, laissant place à un apprentissage plus rigoureux.


Le programme s’est déroulé en cinq étapes :




 



 


Conclusions du Week-end

Les 24 Heures du riesling… Troisième édition, avec une formule différente à chaque fois. Je crois qu’on ne se lasse pas de passer du temps avec ce cépage, même s’il n’est qu’une facette des vins d’Alsace.


Découvrir le riesling… le terme porte bien son nom, tant le fait de découvrir s’apparente au soulèvement d’un voile d’opacité. En 70 vins de 35 producteurs, sur 23 millésimes et sur 15 grands crus, nous avons pu couvrir une large variété de styles. Mais plus qu’un week-end consacré au riesling, nous avons doucement mais sûrement dévié notre attention vers un week-end consacré aux terroirs. Plus que les autres années nous avons été attentifs à la minéralité gustative, à la présence et à la nature de l’acidité en bouche, en cherchant à comprendre l’équilibre global du vin. A dégustation à la confrérie Saint-Etienne a permis d’assouvir notre soif de vieux millésimes, et nous avons pu nous concentrer quasiment exclusivement aux millésimes 1999 et 2000 lors du dîner de samedi. Le déjeuner de dimanche comportait beaucoup moins de flacons que la veille et a permis de passer plus de temps avec les bouteilles d’exceptions.


Lors du week-end, il y a bien entendu de nombreux thèmes qui nous sont venus à l’esprit pour les sessions suivantes. Une dégustation de rieslings génériques 2001 et 2002 arrivant à maturité serait par exemple l’occasion de regarder l’évolution de offre d’entrée de gamme de beaucoup de maisons, avec des vins de très bon rapport qualité prix. Une autre idée qui nous a semblé intéressante suite à la visite chez Blanck serait de passer plus de temps dans les vignes pour comprendre la géologie et le climat d’un terroir particulier, avant d’en goûter différentes expressions. Enfin, si nous avons pu faire une fois de plus de magnifiques repas à la Taverne Alsacienne, les accords n’étaient pas forcément au centre des conversations, probablement à cause du nombre toujours élevé de vins. Faire un repas autour de quelques plats et rechercher les accords avec des rieslings de style et d’origine différents serait une bonne idée pour comprendre quels sont les éléments gustatifs ou aromatiques qui font qu’un accord fonctionne bien ou pas. Le programme des sessions à venir est déjà bien rempli !


Merci à tous ceux qui ont rendu ce week-end possible.


Thierry Meyer