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Les Vins de 2018 – Trimestre 2

Compte rendu des vins dégustés d’avril à juin 2018, avec une série de vins magnifiques dont un magnifique Meursault 1er Cru Charmes 1989 de François Jobard et un minéral Riesling Grand Cru Hengst « Samain » 2008 du Domaine Josmeyer !

Tokay Pinot Gris Cuvée des Comtes d’Eguisheim 2000 – Léon Beyer : #DrinkAlsace un bon vin à maturité. Après une première bouteille liégeuse, celle-ci se montre en pleine possession de ses moyens. La robe est dorée, foncée, brillante. Le nez est moyennement intense, marqué par des arômes de pêche, de miel, de vanille et d’herbe sèche avec une pointe fumée. La bouche est ample en attaque, dense avec du gras et une fine acidité. Un style frais de complexité moyenne, avec un bel équilibre et une finale qui montre une belle puissance avec une pointe d’alcool et une légère amertume. Un tokay sec bien fait mais de style ancien, assez loin des standards actuels élevés sur lie voire en barrique. Bien

Pinot Noir 2004 – Laurent Barth : #DrinkAlsace un premier millésime déjà très prometteur. Laurent a produit quelques pépites dans son tout premier millésime, en particulier deux pinots noirs dont une cuvée « M » issue du Marckrain. Ici il s’agit de la cuvée générique issue de parcelles en marge du grand cru, qui montre déjà un beau savoir-faire. La robe est profonde, éclatante, rubis avec des reflets acajou. Le nez est parfumé, complexe, marqué par la pivoine, la cerise rouge, la groseille et une note toastée bien présente. L’aération apporte des notes de fruits plus mûrs voire confiturés. La bouche est souple en attaque, puis charnue et acidulée avec des tanins bien présents qui accompagnent la fin de bouche. Un équilibre très jeune pour un vin parfaitement vinifié à partir de beaux raisins. Un beau vin qui a accompagné la première Côte de bœuf au barbecue de la saison ! Bien entendu les derniers millésimes sont d’un tout autre calibre, la cuvée « M » s’étant en particulier discrètement imposée (chez les chanceux qui peuvent la déguster) comme un des plus grands rouges produits en Alsace. Très Bien

Saint Julien 2014 – Château Moulin-Riche : un Saint-Julien souple déjà agréable à boire. J’avoue avoir un faible pour les Saint Julien et leur tendresse légendaire, qui nécessitent toutefois quelques années de cave avant de se révéler. Considéré comme le deuxième vin du Domaine Léoville-Poyferré, ce millésime 2014 impressionne par sa robe dense et profonde, ses arômes de petits fruits noirs et d’épices relevées par un léger boisé encore perceptible. En bouche c’est tendre, concentré sans être sirupeux, avec de la fraîcheur et des tanins doux et discrets. Sur des côtelettes d’agneau, un régal ! Très Bien

Riesling Grand Cru Kirchberg de Barr 2005 – Domaine Hering : #DrinkAlsace un grand vin ample et riche à maturité. Robe jaune or dense et brillante. Le nez est ouvert, complexe, riche avec des arômes de fruits murs, d’écorce d’agrume, de miel avec une note de cire et une pointe d’hydrocarbure. La bouche est ample en attaque, puis dense avec du gras, profonde avec une acidité qui se fraye un chemin en milieu de bouche, et apporte une touche plus sèche dans la longue finale. Une légère amertume se ressent en fin de bouche. Terroir calcaire profond, millésime mûr et quelques années de garde ont permis une belle expression du Kirchberg. Très Bien

Côte Rôtie Château d’Ampuis 2001 – E. Guigal : un vin équilibré d’une grande jeunesse. La robe est dense, brillante, de nuance rouge violacé avec des reflets tuilés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, marqué par des notes de mûre, de cassis, de suie, avec de discrètes notes florales présentes à l’aération. La bouche est souple en attaque, portée par les petits fruits noirs, puis ample avec des tanins veloutés. L’équilibre est magistral et témoigne d’une évolution lente de la cuvée. Un millésime 2001 qui a mis du temps à se faire, mais qui se présente sous son meilleur jour en ce moment. A noter qu’une première bouteille s’est montrée très décevante, fumée sans aucun fruit, âpre en bouche ans vraiment qu’on détecte du TCA ou du liège, et ce malgré un bouchon en parfait état. Comme quoi quand les attentes sont fortes, mieux vaut vérifier que la bouteille n’est pas défectueuse. Excellent

Pinot Noir « F » 2005 – Paul Blanck : #DrinkAlsace un grand rouge à point. Beau millésime, beau terroir du Furstentum, et un très bon vinificateur. Le vin dégusté en 2009 se dégustait parfaitement, mais il se déguste encore mieux en ce moment. La robe est dense, rouge sombre avec des reflets tuilés. Le nez est ouvert, intense, jeune avec un fruit très présent autour d’arômes de cerise noir, de cassis, de mûre, avec une pointe fumée. La bouche est ample et souple en attaque, concentrée et fruitée avec des tanins gras bien intégrés. L’équilibre est remarquable de jeunesse et de fruit, et les tanins d’une grande douceur accompagnent la forte concentration. Une cuvée remarquable sur la bouteille dégustée ce soir. Excellent

Auxerrois Cuvée Rare 2006 – Armand Hurst : #DrinkAlsace une sélection de grains nobles remarquable. Produite les bonnes années par une vigne d’auxerrois sensible au botrytis, l’année 2006 a causé le développement rapide de la pourriture, et une récolte bien triée a permis de produire un vin exceptionnel. La robe de couleur or est brillante. Le nez est ouvert, intense, net avec des arômes de miel, de pêche jaune, de fruits confits, avec une pointe de pain grillé et de safran qui apparait à l’aération. Point de champignon ou de mauvais arômes, on est sur un ensemble très pur encore très jeune. La bouche est liquoreuse en attaque, puis charnue, ample et très fruitée, avec un équilibre encore très jeune portée par une liqueur franche. La finale est nette, longue, légèrement chaude. L’étiquette annonce 15 degrés d’alcool mais la liqueur est importante et on doit certainement être proche des 100g/l de résiduel, ce qui laisse imaginer l’important degré potentiel de la récolte – au-delà de 20 degrés. Un tour de force dans un millésime peu connu pour la noblesse de sa pourriture. Le domaine Hurst est un de ces domaines assis sur de beaux terroirs, qui a produit quelques-uns des plus grands vins d’Alsace. Cette cuvée mérite de rejoindre le Panthéon des légendes du domaine. Excellent

Riesling Grand Cru Muenchberg 2009 – Pierre Koch : #DrinkAlsace un vin fumé à maturité. La robe est or blanc, avec des reflets dorés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, avec des arômes de fumée, de poivre blanc, de fleurs blanches et une pointe d’herbe sèche. La bouche est tendre en attaque, de demi-corps avec une acidité fine qui accompagne le milieu de bouche, et se montre net et de bonne longueur en finale. Si l’ensemble manque un peu de concentration et de tonus, c’est un joli Muenchberg qui se montre déjà à maturité. Bien

Pommard Premier Cru « Le Clos Blanc » 2007 – Louis Jadot : un Pommard jeune et fruité. Typique des vins réussis du millésime qui ont combiné bonne maturité et extraction moyenne, on retrouve une robe rouge rubis claire, un nez de bonne intensité sur les petits fruits rouges acidulés avec une pointe fumée, et une bouche tendre, de demi-corps et de grande jeunesse. Un beau vin qui se déguste à table avec plaisir à 10 ans d’âge. Très Bien

Muscat Les 3 Demoiselles 2016 – Domaine Pfister : #DrinkAlsace un muscat frais et mûr pour célébrer le printemps. De robe pâle, le vin se montre intense au nez, avec des arômes de raisin frais, de fruits murs, de fleur de sureau et une pointe de pomme. La bouche est franche en attaque, concentrée et croquante, portée par le fruit avec une finale sèche de bonne longueur. Après quatre millésimes souvent imparfaits pour le muscat, 2016 signe une grande année avec des vins magnifiques à boire dès à présent. Très Bien

Crémant d’Alsace Chardonnay Extra Brut 2012 – E. Boeckel : #DrinkAlsace un crémant très apéritif. La robe est or paille, avec une bulle fine qui dessine un cordon persistant. Le nez est ouvert, délicat, floral avec une note de biscuit, très charmeur. La bouche est sèche en attaque, la mousse est dense et dégaze lentement avec des petites bulles, puis le vin se montre sec et frais avec une finale très nette. Très Bien

Muscat Fronholtz 2014 – Domaine Ostertag : #DrinkAlsace un muscat mûr au joli fruité. La robe pâle, le nez est ouvert, de bonne intensité avec des arômes de raisin frais, de pêche blanche, mais surtout une note de fleur d’oranger très agréable. La bouche est ample en attaque, sèche avec du croquant, puis prend un caractère charnu porté par le fruit. Un muscat de bonne maturité, sec et salin, parfait sur de la cuisine aux herbes. Très Bien

Riesling Grand Cru Hengst « Samain » 2008 – Domaine Josmeyer : #DrinkAlsace un grand vin qui entre dans sa seconde phase. Si le vin se dégustait magnifiquement jeune, quelques années de garde lui ont apporté un surcroît de complexité. La robe reste pâle, de nuance or blanc avec des reflets argentés. Le nez est ouvert, élégant, avec des arômes de pierre à fusil, de fruits à chair blanche, et une note fumée. La bouche est ample en attaque, sèche et minérale avec de la profondeur. La finale propose une très grande longueur. Un vin qui entre doucement dans sa seconde vie, mais qui se conservera probablement encore 30 ans de plus. Excellent

Riesling Hengst Cuvée de la Saint Martin 1987 – Domaine Josmeyer : #DrinkAlsace l’ancêtre de la cuvée Samain a bien franchi les années. La robe or est brillante, le nez est très complexe, avec des arômes de fruits secs, de sous-bois, de fleurs séchées, avec une note fumée. La bouche est sèche en attaque, ample avec du gras, puis acidulée avec une finale nette. On est loin des standards qualitatifs des dernières années, mais ce Hengst de plus de 30 ans se déguste magnifiquement bien, et surtout réalise un accord magnifique à table. Très Bien

Pinot Noir Linsenberg 2013 – Domaine Schoenheitz : #DrinkAlsace un rouge épicé de belle densité. La robe dense et brillante est encore très jeune avec des nuances violacées mêlées de rouge ocre. Le nez est parfumé, fumé, épicé avec des notes discrètes de petits fruits noirs acidulés. La bouche est fine en attaque, concentrée et acidulée avec des tanins fins qui se combinent à une belle amertume en finale pour donner un équilibre puissant et élégant à la fois. Un style de rouge granitique plus proche d’un Crozes-Hermitage que d’un Bourgogne, et pour cause ! Une belle cuvée malheureusement trop rare. Très Bien

Pinot Noir Clos Saint Landelin 2013 – Domaine Muré : #DrinkAlsace un rouge ample et corsé. La robe est dense, rouge-noir avec des reflets tuilés. Le nez est ouvert, intense, toasté avec des arômes de fumée, d’épices, et un fruité discret. La bouche est ample en attaque, concentrée, charnue et riche en tanins murs qui apporte un caractère velouté à l’équilibre. La fin de bouche se montre plus sèche mais toujours portée par la bonne concentration. Un grand rouge qui arrive doucement à maturité. Très Bien

Premier Cru Huebuhl 2005 – Domaine Marcel Deiss : #DrinkAlsace un vin surmuri de terroir argilo calcaire. La robe est dorée, brillante, avec un beau jambage. Le nez est frais, jeune, marqué par le miel, les fruits exotiques, l’abricot et les fruits confits. La bouche est ample en attaque, moelleuse et franche avec une acidité nette qui atténue le moelleux tout en apportant de la définition. Le vin est salivant et possède beaucoup de gras. Les quelques années de garde lui ont apporté un équilibre remarquable, le vin se montre splendide sur un comté affiné 18 mois. Excellent

Gewurztraminer Grand Cru Mambourg Vendanges Tardives 2009 – Marc Tempé : #DrinkAlsace un grand vin puissant et épicé. La robe est jaune citron, dense et brillante. Le nez est ouvert, intense, complexe, marqué par les épices douces, la citronnelle, la vanille, avec une pointe fumée. La bouche est ample en attaque, onctueuse et moelleuse avec une charpente acide impressionnante qui donne un caractère demi-sec à l’équilibre. Un vin vibrant de fraicheur qui dévoile un bouquet d’épices avec une touche citronnée en finale. Adapté à une cuisine riche, il a fait un malheur sur un munster bien affiné accompagné de cumin. Excellent

Riesling Silberberg Sélection de Grains Nobles 2009 – Rolly Gassmann : #DrinkAlsace un grand vin riche et très élégant. La robe est or blanc, claire et brillante. Le nez est parfumé, délicat, d’intensité moyenne, avec des arômes de rhubarbe, de fraise des bois, d’agrumes frais, et une touche de miel de fleurs. La bouche est moelleuse et très pure en attaque, puis finement acidulée, douce et élégante, encore très jeune. Un équilibre fin sur un terroir qui apporte la puissance, cette cuvée est un véritable tour de force. On pourra le garder quelques décennies mais malheureusement il se boit déjà magnifiquement bien dès à présent ! Excellent

Nuits Saint-Georges 1er Cru Les Porets Saint-Georges 1999 – Domaine Thomas : Un Nuits … au crépuscule de sa vie. Robe dense, sang de bœuf avec des bords tuilés. Le nez de bonne intensité possède des arômes de fumée, de suie, d’épices, mais manque cruellement de fruit. La bouche est corsée en attaque, tannique et fumée avec des tanins asséchants et une acidité franche. Un style corsé mais sans beaucoup de charme ni de race, limite rustique. Je doute qu’il se bonifiera encore avec l’âge. Heureusement c’était la dernière bouteille ! Bien

Auxerrois Vieilles Vignes 2010 – Paul Blanck : #DrinkAlsace une rencontre avec un vieil ami toujours aussi agréable. Une cuvée bien née, qui continue de se déguster à merveille. La robe or est claire et brillante, avec de légers reflets verts. Le nez est parfumé, mûr, marqué par des arômes de fleurs, de fruit à chair blanche, de pêche, sur un registre encore très jeune. La bouche est ample et souple en attaque, de bonne concentration, riche et acidulé avec un caractère épicé en fin de bouche. Un vin de printemps qui régale les papilles. Très Bien

Meursault 1er Cru Charmes 1989 – François Jobard : quand la bouteille est top, le vin est somptueux. Après être passé par une précédente bouteille oxydative, ce flacon est en parfaite condition. La robe est dorée, vieil or brillant avec des reflet cuivrés. Le nez est intense, complexe, se dévoilant avec des couches multiples à l’aération, autour du miel, des fruits secs, des fleurs séchées, puis du beurre frais, de la noisette grillée avec une pointe de cuir et de verveine. La bouche est ample en attaque, concentrée, puissante avec une acidité fine et intense qui réveille la minéralité du milieu de bouche. L’ensemble possède beaucoup de gras, et une finale longue sur les arômes du nez. « Ah, Charogne ! » comme s’exclamerait l’Ancien, qui m’a donné le goût des grands Meursaults à maturité. Meursault n’a pas de Grand Cru… officiellement 🙂 Excellent

Saint-Joseph Vigne de l’Hospice 2005 – E. Guigal : un grand vin à maturité. La robe est dense, rouge foncé avec encore de discrets reflets violacés et des bords qui commencent à virer. Le nez est ouvert, mûr, floral avec des arômes de suie, de fruits rouges et une note de papier d’Arménie. L’aération fait du bien au vin, qui gagne en fruit au bout d’une heure. La bouche est souple en attaque, fruitée et charnue avec rapidement des tanins fins et mûrs qui viennent se mêler aux notes fumées pour donner un équilibre puissant et élégant. La fin de bouche est sapide, acidulée, de bonne longueur sur le caractère fruité. Un grand plaisir avec cette bouteille bue sur une tranche de filet de bœuf grillée, sauce béarnaise. Très Bien

Gewurztraminer Bollenberg La Chapelle 2005 – Valentin Zusslin : #DrinkAlsace un Grand Bollenberg à maturité. La robe est jaune citron, encore très claire. Le nez est intense, complexe, mélangeant épices douces, beurre, fruits murs et fleurs séchées. La bouche est ample en attaque, onctueuse, légèrement douce avec de la profondeur et une grande pureté. Le caractère sphérique du Bollenberg s’exprime totalement dans cette version 2005 d’un gewurztraminer à parfaite maturité, encore très frais à un âge où certains vins commencent à fatiguer. Un grand vin de terroir calcaire. Excellent

Gevrey Chambertin 1993 – Confuron-Cotétidot : un vin épicé et austère. La robe est claire avec des reflets tuilés. Le nez est parfumé, épicé, toasté avec une note de cacao. La bouche est austère en attaque, fumée avec des tanins frais qui sont fondus, une acidité franche et une légère amertume en finale. Le fruit est très discret comme souvent à Gevrey, mais sur ce 1993, il est vraiment très discret. Pas fâché de boire la dernière bouteille. Bien

Pinot Blanc 2016 – Rolly-Gassmann : #DrinkAlsace un vin jeune et aromatique. La robe est or blanc, brillante, assez pâle. Le nez est fruité, mûr, avec des arômes de fleurs blanches, de poire William, très jeune. La bouche est tendre en attaque avec un moelleux sensible, puis saline avec un caractère charnu qui évoque la poire juteuse, finissant net et pur, avec une finale longue sur les arômes du nez. Un vin ample et riche qui possède du corps, à boire frais pour absorber une partie du moelleux. Bien

Riesling Réserve Exceptionnelle 1959 – Kuentz-Bas #DrinkAlsace un grand vin historique. La robe est brillante mais très dorée sur ce vin au niveau bas et au bouchon imbibé. Le nez est parfumé, complexe, gagnant en fraîcheur avec l’aération, sur des notes d’herbe sèche, de miel, de noisette, de fruits à noyau compotés, avec des notes fumées. La bouche conserve le toucher légendaire des vins très murs du millésime 1959, avec du corps, du gras et une belle pureté. Le caractère légèrement odydatif témoigne d’un bouchage imparfait sur cette bouteille couleuse. La prochaine sera certainement top ! 1959 est certainement avec 1971 et 1990 sur le podium des grands millésimes alsaciens d’après-guerre, même si d’autres grandes années ont marqué cette période. Très Bien

Pinot Noir Weid 2006 – Lucien Albrecht : #DrinkAlsace un grand Bollenberg rouge par une maison aujourd’hui disparue. La robe rouge pivoine clair est encore très jeune, sans trace d’évolution. Le nez est parfumé, floral avec des notes de petits fruits noirs frais, avec un léger toasté. La bouche est ample en attaque, frais et fruité avec des tanins fins bien présents, évoluant sur un caractère charnu, concentré et pur, porté par la pivoine et les fruits frais. L’élevage en barriques en partie neuves a été digéré et le vin se montre puissant, pur et équilibré, avec une longue finale sur le fruit. Le terroir du Bollenberg produit de très grands rouges et a la chance d’être choyé par de très bons producteurs. Très Bien

Ermitage blanc « ex-Voto » 2005 – E. Guigal ! Un très grand Hermitage. La robe est dense, dorée, brillante, avec de l’éclat. Le nez est parfumé, marqué par l’herbe coupée, la vanille, le rhum et une pointe de gentiane. Le caractère légèrement oxydatif est parfaitement intégré à ce stade. La bouche est ample en attaque, très concentrée, riche avec du gras, une acidité discrète et une grosse puissance. Ca envoie les chevaux en fin de bouche, avec une légère chaleur sur la fin. Une cuvée magnifique mais encore très jeune, qu’il faudra attendre patiemment au moins jusqu’à sa majorité. Excellent

Pommard 1er Cru Les Petits Epenots 1998 – Jean-Luc Joillot : un Pommard ferme à maturité. La robe est soutenue, couleur rouge brique avec des reflets rubis. Le nez est ouvert, peu fruité, avec des arômes de fumée, de suie et d’épices douces. La bouche est ferme en attaque, puis concentrée, fraîche avec un tanin frais et fondu qui manque un poil de maturité. L’équilibre est plus souple en bouche que ce que le nez suggère, mais le tanin reste marqué par le millésime. Une belle conservation malgré tout. Bien

Riesling Grand Cru Florimont 2002 – Bruno Sorg : #DrinkAlsace un riesling d’une autre époque. La robe est dorée, or vert. Le nez est parfumé, avec des arômes à faire pâlir d’envie de bonhomme de Cetelem : chèvrefeuille, vétiver, pamplemousse, citron vert. La bouche est fraîche en attaque, légère et acidulée avec une légère amertume en finale. L’acidité est moyennement mûre ce qui donne un caractère austère qui manque de finesse. La précédente bouteille était mal bouchée et sévèrement altérée, celle-ci est nette et montre une belle conservation dans le temps, mais témoigne d’une période où le riesling grand cru se contentait d’être un riesling un peu plus mur et concentré que le riesling ordinaire. Sur un Florimont où ce cépage a du mal à murir, le résultat est forcément moyen lorsque la maturité n’est pas là. A boire comme un jeune riesling vif. Bien

Riesling K 2015 – Paul Kubler : #DrinkAlsace un riesling exemplaire. Robe dense, or blanc, bilante. Le nez est parfumé, sur les agrumes murs, le chèvrefeuille avec une note de poire. La bouche est franche en attaque, dense avec du corps, acidulée et fraîche avec une belle maturité. L’équilibre est sec avec du gras et présente une fine salinité qui allonge la finale. Un vin remarquable à ce niveau de l’appellation. Très Bien

Riesling Grand Cru Zinnkoepflé 2005 – Cave de Pfaffenheim : #DrinkAlsace une bouteille fatiguée. La robe est dorée, le nez présente une oxydation derrière des arômes de citron. La bouche est nette, sèche et légère avec une acidité légèrement mordante. Evolution rapide ou mauvais bouchage, le résultat n’est pas enthousiasmant. Bof

Riesling Grand Cru Winzenberg 2005 – Domaine Auther : une cuvée rare à maturité. Si la bande de Turckheim à Kaysersberg a le quasi monopole des grands crus de terroir granitique, le Gloeckelberg et le Winzenberg offrent un peu plus au Nord deux beaux crus sur des terroirs similaires. Ce 2005 a bien muri et présente une robe dorée. Le nez est floral, évoluant rapidement sur des arômes de fleurs jaunes séchées, montrant de l’évolution. La bouche est tendre, délicatement acidulée, de bonne concentration avec du gras. Petit manque de tension et de salinité pour être vraiment grand, mais un vin encore agréable à boire. Bien

Pinot Gris Cuvée Tradition 2005 – Domaine de l’Oriel : #DrinkAlsace un pinot gris de bonne longévité. La robe or pâle est encore jeune. Le nez est ouvert, légèrement évolué avec des arômes d’amande douce, de fleurs séchées et une pointe de miel. La bouche est tendre en attaque, de demi-corps, pure avec du gras, une légère douceur encore perceptible et une acidité discrète. La finale est ronde, sapide, nette et de bonne longueur. Pas forcément meilleur qu’il y a dix ans, mais bien conservé malgré tout. Bien

Vin de Pays des Collines Rhodaniennes Saxeolum 2005 – Louis Chèze : une magnifique syrah Rhodanienne dans le grand millésime. Dans la foulée du trio Pierre Gaillard, Yves Cuilleron et François Villard qui ont lancé les vins de Vienne, la maison Louis Chèze et deux autres partenaires se sont lancés dès 2000 dans les vins de Seyssuel. Les demandes pour une appellation autrement plus qualitatives que Vin de Pays sont en cours, mais avec une vingtaine d’années d’histoire le secteur a désormais regagné sa réputation d’antan. Ce 2005 est magnifique de fruit. La robe est dense, profonde, rouge sombre avec des bords légèrement tuilés. Le nez est ouvert, de bonne intensité, initialement fumé et épicé avec une légère réduction, puis marqué par les petits fruits noirs après aération avec toujours cette note lardée. La bouche est ample en attaque, corsée, acidulée et marquée par des tanins mûrs qui contribuent à la charpente. La fin de bouche est fraîche et fumée, avec un caractère légèrement végétal. Les vignes sont encore jeunes et la cuvée n’a pas encore donné son maximum. Le T-bone sur le grill a été un magnifique accompagnement de ce vin à maturité. Très Bien

Bordeaux Cuvée Réserve 2011 – Château Bonnet : un rouge fruité et mûr. La robe est dense, brillante. Le nez est parfumé, sur les petits fruits noirs, avec une touche de cerise. La bouche est souple en attaque, parfumé et de bonne concentration avec des tanins murs et discrets. Un vin de fruit au toucher de bouche très agréable. Bien

Côtes du Rhône 2011 – E. Guigal : un rouge mûr et fruité. La robe est profonde, avec peu d’évolution. Le nez est parfumé, simple, sur les petits fruits confiturés avec une pointe fumée. La bouche est souple en attaque, pure avec une bonne densité, montrant un joli fruit accompagné de tanins discrets et murs. Un joli Côtes du Rhône sur une belle année. Bien

Pinot Blanc Les Lutins 2013 – Domaine Josmeyer : #DrinkAlsace un vin ample et parfumé. La robe est pâle, le nez jeune, floral avec une note de bergamote. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, une bonne densité, et une finale légèrement acidulée. Un pinot blanc haute couture toujours agréable à boire sur un déjeuner froid et printanier. Très Bien

Nuits Saint-Georges 1er Cru Clos de la Maréchale 1995 – Faiveley : un vin fondu qui reste austère. Joli bouchon long seulement imbibé sur la moitié de sa longueur. Le nez est peu intense, fumé et épicé avec un fruité discret. La bouche est souple en attaque, les tanins sont fondus, sur un équilibre de bonne concentration qui peine à montrer du fruit. La structure tannique mure convient bien à un une bavette d’aloyau grillée, c’est un vin de table de bonne structure. Mais le charme de la Bourgogne n’opère plus sur ce millésime difficile. Bien

Bonnezeaux 1985 – Domaine Croix de Mission (René Renou) : une belle bouteille patinée par le temps. La robe est brillante, vieil or avec un bel éclat. Le nez est parfumé, complexe, de style liquoreux évolué avec des arômes de mangue, d’acacia, de coing, de vanille, d’herbe séchée, et une pointe d’ananas rôti. La bouche est ample et moelleuse en attaque, puis se montre sur un style plus demi-sec que liquoreux, avec de la concentration, du gras, une belle acidité et une légère amertume dans la longue finale. Une très belle bouteille qui a franchi les années sans problème, et un clin d’oeil à René Renou. Très Bien

Côtes du Rhône Rouge Parallèle 45 2014 – Paul Jaboulet : un standard toujours bien exécuté. Un beau Côtes du Rhône de robe foncée, fruité au nez avec une note fumée, et souple en bouche avec une belle concentration. Pas de grande complexité mais un vin franc et très agréable à table, sur une cuvée constante d’une année à l’autre. Bien

Carmenere Cuvée Anderra 2017 – Baron Philippe de Rothschild (Maipo Valley, Chili) : un vin fruité et équilibré. La robe est dense et brillante, rouge sombre avec des reflets violacés. Le nez est parfumé, fruité avec des arômes de ronce, de confiture d’églantine et une note de petits fruits rouges acidulés. La bouche est souple en attaque, de demi-corps avec des tanins gras, présentant un bel équilibre. La fin de bouche est assez courte mais nette, sans excès de boisé ou de sucrosité. Un équilibre européen pour ce vin du Nouveau Monde, techniquement bien fait. Bien

Vin de Savoie Mondeuse 2004 – Domaine de Vens-le Haut : un vin encore très jeune, aux tanins fondus. La robe est sombre, profonde. Le nez est légèrement réduit à l’ouverture puis fruité après aération, montrant des arômes de violette, poivre, mûre et une note fumée. La bouche est dense en attaque, acidulée, profonde avec tanins murs qui donnent un velouté agréable en finale. Une belle réussite dans un millésime pas toujours facile en rouge. Très Bien

Bandol 1988 – Château de Pibarnon : un trentenaire fringant et profond. La robe dense se pare de reflets tuilés. Le nez est complexe, d’intensité moyenne, avec des arômes de fumée, d’humus, d’épices et une pointe de fruits secs. La bouche est ample en attaque, dense et soutenue par des tanins mûrs bien intégrés, reprenant de la fraicheur en milieu de bouche avec une acidité nette. Belle charpente et évolution lente pour ce vin qui devait être austère dans sa jeunesse. Très Bien

Zind ZO13 – Zind-Humbrecht : #DrinkAlsace un grand vin qui arrive à maturité. La robe or blanc est brillante et dense, avec un disque épais. Le nez est initialement discret et nécessite de l’aération pour qu’il prenne son aise, dévoilant des notes florales, des arômes de poire juteuse et de vanille, avec une pointe anisée. La bouche est ample en attaque, dense avec du gras, une acidité fine et intense qui créer une longue finale saline. Un vin du Clos Windsbuhl qui arrive doucement à maturité, formidable compagnon de table. Très Bien

Sylvaner Bollenberg 2008 – Cave François Schmitt : #DrinkAlsace un Bollenberg de grande jeunesse. Je continue d’être impressionné par cette cuvée aux apparences simples mais qui sur le millésime 2008 montre un équilibre et une maturité exemplaires. La robe jaune citron est encore très jeune. Le nez est frais, ouvert et intense, marqué par la carambole, les fruits à chair blanche, avec une note épicée. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, dense et pure avec de la salinité. Un grand vin qui montre une belle profondeur, encore très jeune, et au potentiel de garde important. Très Bien

Crémant d’Alsace Rittersberg Brut Zéro – Jean-Paul Schmitt : #DrinkAlsace un crémant vineux et complexe. Produit par les millésimes 2007 et 2008 et dégorgé il y a plusieurs années, le vin se montre encore très jeune. La robe paille montre une bulle fine dessinant un coron persistant. Le nez est parfumé, sur les fruits secs, le biscuit, les fleurs séchées avec une belle complexité. La bouche est sèche en attaque, complexe et dense avec une belle acidité, évoluant sur un équilibre vineux et fin. Un équilibre magistral qui place la barre très haut sur l’appellation. Très Bien

Tokay d’Alsace Réserve Personnelle 1983 – Trimbach : #DrinkAlsace un grand vin à maturité. La robe vieil or possède un bel éclat. Le nez est ouvert, intense et complexe, avec des arômes de beurre, d’herbe coupée, de vanille, une pointe de sous-bois et une note fumée. La bouche est ample en attaque, sèche avec du gras, dense et pure avec une longue finale plus acidulée. Une grande cuvée qui se montre parfaite grâce à un bouchage parfait sur ce flacon. Un grand vin à parfait maturité dans une grande année sur le secteur de Ribeauvillé. En accord sur une fricassée de sot-l’y-laisse de dinde à la crème et aux champignons, le vin complète magnifiquement le plat en restant équilibré. Excellent

Bonnes-Mares Vieilles Vignes 1972 – Clair-Daü : Pour la fête des pères, je suis allé chercher un Bonnes-Mares à maturité. Une bouteille au niveau élevé et au bouchon encore bien formé. La robe est claire, rubis brillant avec des reflets tuilés. Le nez est ouvert, complexe, avec des arômes de mûre, de pivoine, d’épices douces et de fumée, évoluant à l’aération sur une note de ronce. La bouche est souple en attaque, pure et dense avec des tanins fins et une acidité fine qui apportent beaucoup d’élégance. La fin de bouche est racée, longue et légèrement amère. Une belle empreinte du terroir pour ce vin qui en a encore sous la pédale. Excellent

Côtes du Rhône 2005 – E. Guigal : un vin de beau millésime qui traverse les années sans broncher. La robe est encore sombre, brillante, avec de légers reflets tuilés. Le nez est parfumé, de bonne intensité, marqué par les petits fruits rouges cuits et une note fumée. La bouche est souple en attaque, de demi-corps, fruitée avec une note de cacao en milieu de bouche, évoluant sur une finale plus sèche mais nette. Un Côtes du Rhône qui ne fait pas son âge, parfait pur finir un soirée barbecue. Très Bien

Riesling Clos Windsbuhl 1997 – Zind-Humbrecht #DrinkAslace #ILoveClosWindsbuhl un grand vin à maturité. La robe est dorée, brillante avec un disque épais. Légèrement pétrolé au nez avec des arômes de citronnelle, le bouquet est patiné par le temps et possède une belle complexité. La bouche est ample en attaque, profonde, d’équilibre sec avec une acidité puissante bien présente en milieu de bouche, qui accompagne la longue finale. Un vin ample à maturité, qui conserve une structure acide importante même dans un millésime réputé chaud. Excellent

Gewurztraminer Grand Cru Engelberg 2006 – Domaine Pfister : #DrinkAlsace un vin pur à maturité. La Robe est claire, or jaune avec de l’éclat. Le nez est ouvert, jeune, de bonne intensité, avec des arômes de fleurs, de pêche, et une pointe épicée. La bouche est ample en attaque, douce avec une belle pureté, une acidité fine qui apporte un caractère charnu, et une finale longue et fine qui reprend les arômes du nez. Une belle cuvée et une grande réussite pour le premier millésime de Mélanie. Très Bien

Pommard 1er Cru les Croix Noires 1999 – Lucien Boillot : un pommard mûr et racé. La robe est évoluée, rubis clair avec des reflets acajou. Le nez est ouvert, intense et complexe, avec des arômes de pivoine, de fleurs séchées, de ronce, de fumée, ainsi qu’une touche de fruits noirs. La bouche est souple en attaque, jeune et fruitée, avec une sensation de mûre très présente, évoluant sur un caractère racé, légèrement tannique avec de très beaux amers. La finale est longue, sur le tanin et les amers très fin. Un vin de grande classe dans un grand millésime, aujourd’hui à parfaite maturité. Excellent

Muscat Tradition 2014 – Jean-Marc Bernhard : #DrinkAlsace un vin frais et croquant. La robe de nuance or pâle est brillante, le nez est ouvert, parfumé, mûr, avec ses arômes de raisin mûr, de pomme jaune et une pointe de chèvrefeuille. La bouche est nette en attaque, sèche et charnue avec une acidité fine et discrète. Un style de muscat peu herbacé, plutôt sur les fruits mûrs, qui n’en demeure pas moins croquant. Parfait sur un flan aux asperges. Bien

Chablis 1er Cru Vaillons 2005 – William Fèvre : un Chablis mur et minéral. La robe paille est cristalline. Le nez est ouvert, complexe, légèrement évolué, avec des arômes de tilleul, de fruits à chair blanche, avec une note iodée. La bouche est ample en attaque, dense, saline avec une acidité fine et mûre, évoluant sur un équilibre sec et concentré avec du gras. L’impression de puissance est agréable, avec une finale de grande longueur. Un très beau vin dans une année qui arrive doucement à maturité, comme en Alsace ! Excellent

Morgon 2003 – Jean Descombes : un Morgon délicieux, ouvert et complexe. Si les Morgon quittent leur phase purement fruitée après 10 ans de garde, ce millésime 2003 marqué par la canicule conserve une fraîcheur impressionnante. La robe est encore foncée, profonde, mais commence à montrer des reflets tuilés et des bords plus clairs. Le nez est parfumé, encore très jeune, sur des arômes de violette, de mure et de myrtille avec une pointe fumée. La bouche est souple et corsée en attaque, charnue et fruitée avec une acidité discrète qui apporte une touche de légèreté. Le Fruité reste frais contre toute attente, aucune note confiturée perceptible, et la fin de bouche est jeune et nette. Une grande réussite pour un vin à l’évolution très lente. Excellent

Pinot Gris Grand Cru Wineck-Schlossberg Sélection de Grains Nobles 1998 – Vincent Spannagel : #DrinkAlsace un vin liquoreux à maturité. La robe vieil or est foncée, très brillante, avec des reflets cuivrés. Le nez est ouvert, complexe, avec des arômes de miel, de fruits confits, d’abricot sec et une pointe de noisette grillée. La bouche est liquoreuse en attaque, pure et finement acidulée, avec une longue finale sur la pâte de fruits. Un vin tout en finesse, à l’instar de son terroir granitique qui se déguste aujourd’hui à parfaite maturité. Excellent

Muscat Grand Cru Altenberg de Bergheim Vendanges Tardives 2003 – Gustave Lorentz : #DrinkAlsace une cuvée ample de grande garde. La robe est or brillant. Le nez est ouvert, complexe, patiné par le temps mélangeant mélisse, citronnelle, épices douces sur des notes de pêche jaune. La bouche est ample en attaque, souple avec un moelleux discret bien intégré, une belle densité et une finale nette et longue. Le vin se montre très stable à l’aération. Les buveurs de muscats secs seront déçus, mais les amateurs du Grand Cru Altenberg de Bergheim en revanche seront comblés par ce vin profond, abouti, et taillé pour une très longue garde. Très Bien

Pinot Blanc 2016 – Trimbach : #DrinkAlsace un pinot blanc jeune et frais. La robe est claire, or pale avec des reflets paille. Le nez est ouvert, de bonne intensité, floral avec des notes de pêche blanche. La bouche est souple en attaque, sèche avec du gras, de demi-corps avec une fine acidité. Un équilibre léger et friand qui termine sur une sensation plus dense avec une belle longueur. Un pinot blanc exemplaire dans une belle année. Bien

Saint Julien 2012 – Château La Bridane : un vin souple et fruité. La robe est dense, brillante, le nez est fruité et de belle maturité avec un léger toasté et une pointe épicée. La bouche est souple en attaque, de demi corps, nette avec des tanins de velours bien intégrés. Une belle expression pour un vin bien réalisé. Bien

Riesling Grand Cru Eichberg 2008 – Domaine Zinck : #DrinkAlsace un riesling sec et vif. La robe est pâle, le nez marqué par les agrumes verts, avec une ointe fumée. La bouche est vive en attaque, très sèche avec un caractère malique bien présent, évoluant sur un caractère plus charnu avec une finale sèche. L’Eichberg est encore bien caché dans ce riesling à la maturité juste, à réserver aux amateurs du cépage riesling vinifié très sec. Dommage pour le terroir, ce vin est une belle explication des vins du millésime 2008 récoltés trop tôt pour être parfaitement aboutis. Bien

Pinot Blanc La Fontaine aux Enfants 2014 – Domaine Kreydenweiss : #DrinkAlsace un pinot blanc nature très salin. La robe est or brillant avec de l’éclat. Le nez est ouvert, de belle intensité, avec des arômes de fruits acidulés, de fumée et une pointe épicée. Le caractère oxydatif est très léger. La bouche est fine et saline en attaque, puis, pure, de belle densité avec de la sapidité. La fin de bouche portée par l’acidité est longue, et le vin se boit très très facilement. Une belle cuvée. Très Bien

Pinot Noir Hommage à Gérard 2005 – Domaine de l’Oriel : #DrinkAlsace un bien bel hommage dans un grand millésime. La robe est dense, sombre et légèrement tuilée sur les bords. Le nez est parfumé, marqué par les fruits noirs, les épices et une pointe fumée. La bouche est souple en attaque, charnue et concentrée avec une belle pureté. La finale est nette, de bonne longue et reprend les arômes du nez en rétro-olfaction. Une cuvée originaire de vignes sur le Grand Cru Brand, très réussie en 2005. Très Bien

Pinot Blanc 1990 – Gérard Schueller : #DrinkAlsace un vin frais et pur qui a bien vieilli. La robe or est encore jeune et brillante. Nez frais avec des arômes de carambole, de fruits secs, de fleurs séchées. La bouche est ample, sèche, de demi-corps avec du gras, évoluant sur un équilibre stable qui présente une légère amertume en finale. Une belle origine pour un vin qui a bien vieilli. Parfait sur des bouchées à la reine. Bien

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