Compte rendu des vins dégustés d’avril à juin 2013, dont le mythique Riesling Grand Cru Kessler Heisse Wanne 2008 de Dirler-Cadé.
Pessac Léognan Blanc 1989 – Domaine de Chevalier : la robe est or pâle avec des reflets verts, d’une grande jeunesse. Le nez est fin, marqué par un beau boisé puis par des arômes plus végétaux de verveine, mousseron, avec une pointe de miel de bruyère. La bouche est élégante, finement acidulée en attaque, puis de bonne densité, avec une acidité complexe. Seule la finale reste courte à mon avis pour un vin de ce calibre. L’Alsace habitue le palais de l’amateur à des niveaux de salinité élevés, qu’un Bordeaux blanc n’arrive pas souvent à égaler. Un riesling Cuvée Frédéric Emile 1989 de Trimbach se montre d’une toute autre complexité. Très Bien
Pinot blanc Mise du printemps 2004 – Josmeyer : encore de beaux restes pour ce vin qu’il aurait fallu consommer entre 2005 et 2006. Belle tenue à l’air, et bel équilibre qui traduit une vinification et un élevage soignés.
Hermitage Blanc 2004 – E. Guigal : un Hermitage à maturité, de orbe dorée, intense au nez avec des arômes de fruits à chair blanc, de miel et une légère note oxydative qui souligne un boisé discret. La bouche est ample, grasse, légèrement évoluée et pure, avec de la profondeur. Bel équilibre pour un vin qui se comporte bien à table. En l’absence de cuvée ex-voto produite en 2004, toutes les parcelles ont fini dans cette cuvée, donnant un Hermitage complet. Très Bien
Riesling Grand Cru Kessler Heisse Wanne 2008 – Dirler-Cadé : un vin magnifique issu d’un des plus grands terroirs d’Alsace (la fameuse Wanne au cœur du Kessler), et particulièrement réussi en 2008 au domaine. J’ai plusieurs fois proposé cette cuvée en dégustation, et c’est avec grand plaisir que j’ai enfin pu boire une bouteille entière avec des amis, sans en recracher une seule goutte ! Franc au nez avec des notes d’agrumes frais et de silex, salin en bouche avec une acidité intense mais mûre qui donne de la charpente, et un fruité cristallin dont on ne se lasse pas. La finale est salivante, avec une légère amertume sur cette bouteille. Magnifique. Excellent.
Pinot Gris Sélection de Grains Nobles 1989 – Vignoble de l’INRA : Robe cognac, nez de miel, de figue et de fruits confits, façon vin de paille. Bouche onctueuse, forte liqueur qui évoque la crème de châtaigne. Une sélection de grains nobles de grande concentration, qui doit frôler les 150g/l de sucre résiduel. Un style extrême que le pinot gris a su produire dans des millésimes comme 1989 ou 2000. Très Bien
Côte Rôtie Brune&Blonde 2003 – E. Guigal : un vin de belle maturité mais sans exagération, qui se dévoile après aération sur des notes de violette, de cassis et de mûre, avec une pointe fumée encore discrète : le bouquet montre une belle jeunesse, et si on sent moins les arômes de groseille sur un millésime chaud et sec comme 2003, point de notes confites ici, pruneau ou confiture de fruits rouges. La bouche est ample, pure et soutenue par des tanins gras, mettant en avant une belle densité de fruit en milieu de bouche. Finale longiligne, suave et grasse, manquant encore de la complexité qu’apporteront 10 années de garde supplémentaire. Déjà magnifique aujourd’hui après carafage. Très Bien
Chassagne Montrachet 1er Cru Les Chenevottes 1987 – Marc Morey : une belle demi-bouteille qui a atteint la fin de son apogée. Robe dorée brillante, nez ouvert et de bonne intensité, avec des notes de fleurs séchées, de verveine mais aussi une pointe de champignon sec. Bouche ample et pure, de bonne densité avec de la pureté. Le format de demi-bouteille a accéléré l’évolution de ce vin qui montre encore de beaux restes. Et 1987 est un millésime souvent mésestimé en blanc en Bourgogne, comme en Alsace d’ailleurs, qui représente du coup une bonne affaire aux enchères. Bien
Riesling Grand Cru Brand 2000 – François Baur : robe dorée, parfumé au nez avec des notes de fleurs jaunes et de fleurs séchées. Sec et de bonne densité en bouche avec une acidité fine assez présente et dissociée. Belle conservation mais a probablement passé son apogée. Bien
Sarafin Sauvignon Blanc 2011 – Doluca (Turquie) : un sauvignon de Turquie (péninsule de Saros au Nord Ouest) ramené de vacances, qui est une agréable surprise : belle fraicheur aromatique sur le buis et les agrumes, sans note végétale de type haricot ou asperge. La bouche est légère, friande et pure, facile à boire. Délicieux. La robe très pâle suggère un élevage maîtrisé. Bien
Gevrey Chambertin 1er Cru Lavaux Saint-Jacques 2008 – Harmand-Geoffroy : un vin parfaitement maîtrisé dans un millésime difficile : les arômes sont purs, avec un mélange de petits fruits noirs et de framboise, surmonté d’une pointe de caroube et d’épices. La bouche est moyennement dense, pure avec des tanins discrets et soyeux, développant de l’amplitude en milieu de bouche. La matière est à maturité, un peu légère, mais l’extraction et l’élevage sont de haut niveau, donnant une cuvée soyeuse délicieuse à boire aujourd’hui. Très Bien
Muscat Réserve 2012 – Cave de Turckheim : un muscat très jeune qui dévoile des arômes de fleurs plus liées à la mise en bouteille récente qu’au grain de raisin, d’équilibre sec en bouche avec juste ce qu’il faut de fraîcheur pour donner une sensation sèche en finale. Plaisant à boire cette année, mais probablement à terminer avant la fin de l’été. Bien
Muscat Grand Cru Mambourg 2009 – Domaine Schoech : ample, profond et puissant en bouche, c’est un vrai Mambourg aux accents muscatés, portés par les notes de fleur d’oranger et de pêche blanche du muscat d’Alsace. Une cuvée rare qui combine de manière assez inhabituelle la délicatesse d’un muscat avec la profondeur du terroir du Mambourg. J’aimerais bien déguster un millésime ancien un jour car j’imagine que le vin vieillit très bien. Très Bien
Vosne Romanée 1er Cru Cuvée Duvault Blochet 2002 – Domaine de la Romanée Conti : assemblage des parcelles déclassées des vignes de grand cru du domaine, produit certaines années seulement, voilà un vin qui se montre à parfaite maturité : robe dense, nez avenant de fumée, d’épices et de fruits noirs évoquant plus la Tâche ou Richebourg que les Grands Echezeaux ou la Romanée Conti. A l’aveugle complet je serais peut-être même parti sur un grand vin du Languedoc 2002. La bouche est dense structurée avec une belle acidité et une trame tannique précise et présente. L’ensemble est cohérent, même s’il manque le petit plus d’émotion des autres cuvées. Très Bien
Riesling Pfoeller Vendanges Tardives 2009 – Meyer-Fonné : la robe pâle indique un botrytis de qualité, confirmé par des notes de citron confit, de zeste d’orange avec une pointe de pamplemousse rose. La bouche est moelleuse, ample et profonde, avec une grande pureté. Une belle bouteille au toucher de bouche soyeux. Très beau terroir du Pfoeller, zone argilocalcaire complexe située sous le Grand Cru Sommerberg, et sur un millésime comme 2009, il fallait probablement renter les raisins tard pour produire un grand vin. C’est le cas ici et la réussite est magistrale. Certains n’y verront qu’un riesling sucré de plus, j’y vois un vin de grande complexité. Excellent
Riesling Grand Cru Steinklotz 2003 – Romain Fritsch : une robe dorée annonce un vin surmuri. Les arômes de raisin sec de mélisse et de fruits à noyau confirment le millésime sec, mais en conservant un fruité présent. Des notes fumées indiquent une petite évolution, qui semble limitée pour 10 ans. La bouche est ample en attaque, douce au palais avec une charpente acide bien présente. Une belle surprise qui confirme que les raisins récoltés à maturité physiologique ont donné des vins de bonne garde, ici dans un style forcément moins sec que d’habitude. Très Bien
Meursault 1er Cru Bouchères 2003 – Buisson-Charles : la chaleur du millésime se ressent sur un équilibre marqué par des arômes de beurre et de fleurs séchées, avec une note de rhum. La bouche est ample, sèche avec du gras, et une acidité en retrait. Un poil moins de fraîcheur et de tension que le Steinklotz de Fritsch. Bien
Pessac Léognan rouge 1990 – Château de Fieuzal : un vin come je les aime, équilibré, droit, classique. Le nez est fruité avec des arômes de poivron rouge, de réglisse, des épices grillées et une pointe fumée. La bouche est sèche, équilibrée avec des tanins présents mais gras et bien intégrés. La fin de bouche est assez courte, marquant le manque d’envergure de ce château dans les années 90, mais on est assurément dans une belle année, et 23 ans plus tard, le vin s’offre sous un très beau jour. Alcool modéré, concentration et extraction équilibrées, et une belle harmonie tanin/acidité. Face à la multiplicité des Bourgognes et à l’hétérogénéité de leurs cuvées sur un grand terroir donné, le classicisme de Bordeaux dans les grandes années reste assurément une valeur sure. Même si je reste attaché aux grands rouges de Bourgogne et de la vallée du Rhône, je comprends très bien que certains puissent être amateurs exclusifs de Bordeaux, pour le coté rassurant et sans surprise des bons millésimes ! Très Bien
Riesling Grand Cru Eichberg 2006 – Domaine Zinck : nez de noisette et de champignon avec une touche de bois sec qui rappelle la cuvée Patergarten de Blanck. Bouche tendre, mûre et de bonne densité avec une pureté moyenne. Un vin qui a du corps mais qui est marqué par la surmaturité du millésime. Malgré tout, face à des rieslings grands cru manquant de maturité, juste aptes à plaire aux amateurs d’acide malique qu’on rencontre dans d’autres millésimes au domaine, cette année le domaine Zinck s’est distingué par la maturité des raisins. Bof
Corton Clos des Cortons Faiveley 2008 – Domaine Faiveley : petit millésime et grand vin sur cette cuvée qui n’a rien à voir avec les cortons un peu durs produits il y a 15 ans. La robe est claire, le nez est divin, avec des senteurs de mûre, de menthol, de cassis frais et de fumée. La bouche est élégante, mesurée coté extraction, avec un fruité et une profondeur remarquables pour l’année. Délicieux dès à présent, pas le peine de l’attendre pour que les tanins se fondent. Une bouteille déjà facile à boire. Comme quoi, Patrick Essa est un prescripteur fiable en Bourgogne. Excellent
Crémant d’Alsace Chardonnay Extra Brut 2009 – E. Boeckel : Une cuvée millésimée produite depuis plusieurs années avec une régularité sans faille malgré les variations de millésime. En 2009 le vin est frais, floral, sec, friand, c’est un crémant délicieux qui laisse la bouche propre, pur au niveau aromatique avec une bulle fine. Testé seul mais aussi agrémenté d’une goutte de liqueur de rose pour la fête des mères. Très Bien
Saint Croix du Mont Réserve 1990 – Domaine des Mailles : fruité très confit au nez avec une note toastée, équilibre demi-sec en bouche avec une belle fraîcheur, voilà un vin facile à boire, frais avec du miel et des fruits confits en finale. Très Bien
Riesling Grand Cru Brand 2008 – Cave de Turckheim : frais, fruité et fumé au nez, bouche dense, pure et saline, avec une fin de bouche en deux partie : d’abord une salinité très présente qui envahit toute la bouche, puis une puissance qui s’affiche clairement, continuant de prolonger la finale. Une belle bouteille qui signe un grand millésime. Redégusté pour la première fois depuis que le vin a gagné le trophée régional du concours de Decanter en catégorie rieslings sec le mois dernier, c’est un choix évident confirmé une nouvelle fois.
Un grand vin vendu à peine plus de 16 € départ cave, tant qu’il en reste… Excellent.
Pauillac 1986 – Château Pichon Comtesse de Lalande : une belle bouteille que j’aime ouvrir pour faire découvrir les charmes d’un grand Bordeaux à maturité, et qui n’a pas déçu ce midi. Le bouchon est bien imbibé aux ¾ mais encore élastique et étanche. La robe est encore dense, profonde sur des nuances café, avec des bords à peine tuilés. Le nez est mûr, mélangeant la fumée, les fruits rouges et noirs et les épices douces, de manière très plaisant sans entrer dans le style parfois austère et les arômes de cèdre de certains Pauillac. La bouche est une caresse, souple en attaque, puis plus ferme, concentrée avec une présence tannique en finale qui accompagne bien la puissance du vin. A pleine maturité, et pour plusieurs dizaines d’années encore, voilà un Grand Pauillac très séduisant dans un style personnel que j’aime beaucoup. Surtout sur une côte de bœuf grillée. Excellent
Maipo Valley Cabernet Sauvignon Don Melchor 1995 – Concha Y Toro (Chili) : Le nez possède un boisé fondu laissant place à des notes fumées, épicées, mais aussi une pointe de poivron pas complètement mûr. La bouche possède de la densité, une bonne pureté, des tanins bien intégrés mais encore présents de manière un peu rêche, et une finale relativement courte. Le vin se montre désormais sous son jour, la qualité de la matière première et du bois ne remplaçant pas le terroir. Un vin décevant compte tenu de son statut de vin haut de gamme. Payé environ 25€ à l’époque, c’était le prix en GMS de mes Haut Bailly 1995. Au moment où nombre de bons Bordeaux 1995 de la Rive gauche arrivent à leur majorité, se mettent en place et possèdent une finale multidimensionnelle, ce vin Chilien se montre un peu à la peine. Etait-ce prévisible lorsque le vin était jeune ? Je me souviens des premières années où le boisé dominait un peu mais finalement masquait ce petit manque de maturité phénolique en apportant un supplément de suavité. En tout cas, Parker qui l’a bien noté, a conseillé de ne pas le garder trop longtemps. Bien vu ! Bien
Chignin Bergeon La Bergeronnelle 2004 – Les Fils de René Quenard : une cuvée exemplaire d’avant le rachat du domaine familial par Claire Taittinger. Si la cuvée la Cigale propose un style surmûri aux accents d’abricot et d’amande grillée, cette cuvée en est tout le contraire avec un style sec sans surmaturité. Le nez est marqué par une légère évolution se traduisant par des arômes de miel de bruyère et de verveine. La bouche est droite, de bonne densité avec un fruit encore jeune. Une cuvée presque parfaite mais pas tout à fait aboutie, qui se conserve néanmoins très bien. Accord idéal sur une quenelle de Brochet bien entendu ! Bien
Eichberg 2003 – Weingut Nigl (Kremstal Autriche) : un vin rouge typique des cuvées haut de gamme autrichienne, produit avec du Blauer Zweigelt récolté mûr à petit rendement, macéré à froid, vinifié et élevé en barrique pour apporter le maximum de fruit et de souplesse. Le vin se montre très fruité et jeune pour un 2003, dans un style qui rappelle la gourmandise des meilleurs crus du Beaujolais. Les tanins sont mûrs et assez discrets, le boisé fondu. Une cuvée agréable à boire. Bien
Riesling Grand Cru Rangen 1996 – Bruno Hertz : malgré une belle acidité et une bonne concentration, le vin est jaune foncé, oxydé au nez et cuit en bouche. Comme nombre de riesling 1996 malheureusement. Dommage.
Hermitage Blanc 2004 – Guigal : un bel Hermitage au nez de fruits à chair blanche, avec une léger boisé et une pointe de gentiane qui signe comme souvent le millésime. La bouche est ample, dense avec du gras, dans un style droit qui possède juste ce qu’il faut d’acidité pour rester frais. Beau vin qui arrive doucement à son apogée. Très Bien
Gewurztraminer Grand Cru Hatschbourg 2009 – Domaine Otter : voilà un grand cru de bonne taille, qui produit bon an mal an pas mal de vins agréables, en particulier grâce à son exposition Sud-Sud Est et à son climat doux au Sud de l’Alsace qui permet au muscat d’éviter la coulure. Malgré tout, les très grands vins sont rares sur ce cru dont la notoriété est à mon avis plus le fait de la portée des quelques grandes caves coopératives et négociants qui le distribuent largement que par la qualité ultime de ses vins. Comme toujours, pour réveiller une belle endormie, rien de tel qu’un vigneron un peu plus pugnace que les autres, et sur le Hatschbourg ce sera Jean-François Otter. Décidé à produire de grands vins, la fougue des premières années d’essais dans toutes les dimensions laisse peu à peu place à une production plus régulière en style et en qualité, avec parfois de belles réussites. Ce 2009 montre une belle pureté aromatique avec comme souvent sur ce type de terroir marno-calcaire des arômes de fleurs blanches, de jasmin et de rose, avec une pointe légèrement épicée. La bouche est ample en attaque, profonde et pure avec une acidité fine qui se présente en milieu de bouche, contribuant à l’équilibre demi-sec. Dans quelques années il sera parfait sur un plat thaï ou un risotto aux gambas et lait de coco, pour le moment c’est un régal sur une tarte aux pommes alsacienne, avec son flan et sa cannelle. Très Bien
Riesling Grand Cru Wineck Schlossberg Vendanges Tardives 1997 – Vincent Spannagel : une beau flacon aux arômes complexes de fleurs jaunes, de verveine, d’herbes de Provence avec une note de miel. La bouche est tendre, pure et de bonne densité, avec un léger moelleux fondu. Un vin agréable à l’apéritif, à essayer à table sur des dim-sum. La même bouteille en version non VT s’est révélée bouchonnée. Dommage, la comparaison aurait été intéressante. Très Bien
Nuits Saint Georges 1er Cru les Damodes 1985 – Machard de Gramont : la robe possède des reflets tuilés mais présente encore une dominante rubis assez brillante. Le nez est très agréable, mélange de fumée, de petits fruits rouges mûrs avec une note de réglisse. La bouche est tendre, avec un fruite dense et très présent qui regorge de notes de fraise, de framboise, de groseille et de cassis. La finale est souple, de bonne longueur, et de complexité moyenne. Un très bon vin dans une grande année, parfaitement à maturité. On l’imagine bien sur une volaille grillée, voire du gibier à plume. Très Bien
Riesling Grand Cru Kastelberg 2005 – Guy Wach : la robe possède une belle brillance et des reflets dorés. Le nez est mûr, typé avec des arômes de thé, de pêche jaune, de verveine et de fumée. La bouche est dense, d’équilibre sec avec du gras, et surtout cette présence tannique qui signe le terroir d’Andlau. Un vin qui sort doucement de sa léthargie, parti pour une grande garde. Un style qui rappelle non sans une certaine excitation la cuvée VT1989. Très Bien
Pinot Noir Les Saintes Claires 2009 – Domaine Albert Mann : la nouvelle cuvée d’exception du domaine montre une belle évolution après quelques années de bouteille. De robe sombre le premier nez montre de la réduction et il serait agréable de carafer le vin deux heures pour une consommation immédiate. Après aération le vin montre des arômes de fruits noirs très murs, avec une légère note fumée. La bouche est souple en attaque, puis de bonne densité, de complexité moyenne avec des tanins gras. Une belle cuvée dans un style au fruité riche sur le beau millésime 2009, qui pêche malheureusement par un prix quelque peu excessif, succès oblige. Très Bien
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