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Grands vins pour un 40e anniversaire

29 mai 2004


Autour de quelques amateurs de vin, de bonnes bouteilles et de bonnes choses apprises. Les notes sont concises, l’ambiance festive ayant un peu surpassé la concentration du dégustateur. Mais l’anniversaire d’un grand amateur murisaltien valait le déplacement !





Champagne Grand Blanc 1988 en Magnum – Philipponnat : Un vin vif, minéral, acidulé, nougat, bergamote. Superbe.


 


Anjou Blanc Clos des Rouliers 2002 – Richard Leroy : Nez fleur d‘acacia, bouche souple et sèche


 



Chassagne-Montrachet « les Vergers » 1999 – Marc Morey : nez complexe, subtil, anis, pain grillé. Bouche minérale, florale, assez grasse. Finale assez longue


 


Meursault « Chevalières » 1999 – Coche-Dury : Robe jaune citron. Nez pierre à fusil, anis, orgeat, fleur d’oranger, grillé. Bouche grillée, acidulée, minérale et sèche. Un peu métallique


 


Corton Charlemagne 1999 – Bonneau du Martray : nez un peu anisé, complexe, beurré. Bouche grasse, dense et sèche, légère amertume en finale.


 


Meursault 1er Cru Perrières 1999 – Jean-Michel Gaunoux : robe jaune claire. Nez parfumé, équilibré, complexe, mur sur les fruits jaunes. La bouche est grasse, très fine, parfaite. Finale longue.


 


Chevalier Montrachet 1999 – Bouchard P&F : Nez fleur d’oranger, discret, équilibré. Bouche presque tannique, dense, fine et complexe. Superbe équilibre.


 


Condrieu Clos Chanson 1990 – André Perret : Nez un peu végétal, mur et boisé iodé. Bouche vanillée, fleurs blanches, herbacée. Bof


 


Batard Montrachet 1992 – Bachelet-Ramonet : Nez un peu grillé, légère évolution. Bouche évoluée, fine, jeune et dense. Finale assez longue.


 


Montrachet 1992 – Ramonet : Nez mentholé, tilleul, champignon, truffe. Bouche fraîche, menthol, épicée, saline. Superbe.


 


Meursault Bouches-Chères 1982 – Buisson Charles : nez minéral, beurré, fin, truffe, complexe. Bouche équilibrée, superbe, assez grasse avec une bonne acidité, peu évoluée. Simplement extraordinaire.


 


Château Haut-Brion 1991 : Nez poivron rouge, pain grillé, fruits rouges, minéral et assez complexe. La bouche est minérale et sèche, fine et parfumée, avec des tanins un peu secs. Belle finale


 


Château Latour 1983 : Nez mur, sur le poivron. La bouche est sèche, dense, légèrement tannique, assez longue. Encore jeune et très fin. Classique, superbe.


 


Clos des Lambrays 1999 : Robe rubis clair. Nez cassis, cerise burlat, léger boisé. Bouche fruitée, grasse, mure. Très grand


 


Clos de Tart 1997 – Mommessin : nez équilibré, complexe, léger boisé. Bouche glycérinée, mure, superbe de finesse. Très grand vin


 


Châteauneuf du Pape 1998 – Hommage a Jacques Perrin – Château de Beaucastel : Nez de pruneau cuit. Bouche parfumée, moelleuse, fruitée, du gaz et du café, dense. Les tanins sont gras, des arômes de cacao soulignent l’élevage. Encore jeune


 


Côte Rôtie La Mouline 1995 – E. Guigal : Nez parfumé sur l’olive verte. La bouche est dense, tannique, poivre, girofle, superbe de douceur. Extraordinaire


 


Musigny 1978 – Clair-Daü : robe assez claire. Nez fin, sur la cerise. Bouche creuse, acidulée, fine. Elégant mais manque de corps. Une mauvaise bouteille on espère.


 


Corton-Maréchaudes 1988 – Doudet-Naudin. Nez parfumé, doux, vanille et fraise. Bouche acidulée, corsée et souple. Très grand.


 


Sauternes Château Doisy Daëne 1990 : Nez abricot, crème brûlée, miel. Bouche liquoreuse, restant fraîche, superbe.



 


Quelle série de vins, quand le Bourgogne ou le Rhone se fait grand, on atteint des sommets rarements égalés.


 


Thierry Meyer